Le déconfinement annonce un retour progressif des activités des entreprises. D’ici là, des questions se posent concernant les travailleurs étrangers temporaires.

Pour les organisations qui ont des travailleurs étrangers temporaires (TET) à leur emploi ou prévoyaient en engager, voici des réponses aux questions les plus fréquentes (FAQ).

J’ai engagé un TET avant la crise et il est toujours dans son pays d’origine. Que faire en attendant son arrivée au Canada?

En premier lieu, communiquez avec votre futur employé le plus tôt possible pour vous assurer qu’il a toujours l’intention de venir au Canada. Si c’est le cas, rassurez-le en lui confirmant que l’emploi pour lequel il a été engagé l’attend toujours.

Dans la mesure du possible, discutez avec lui d’une date potentielle d’arrivée et coordonnez la logistique de ses déplacements entre son pays d’origine et le Canada. Vous pouvez également demander une prolongation de votre étude d’impact sur le marché du travail (EIMT) afin de laisser plus de temps à votre employé pour arriver au Canada.

Le but est de garder un lien de confiance avec votre TET et de garantir qu’il sera disponible au moment où vous aurez besoin de lui.

J’ai temporairement mis à pied des TET qui travaillaient pour moi. Que puis-je faire pour les aider en attendant la reprise?

Encore une fois, la communication est de mise. Gardez le contact avec vos travailleurs et tenez-les au courant de vos plans pour une éventuelle reprise. Puisque les frontières sont fermées, vos TET n’auront pas la possibilité de retourner dans leur pays et ils devront continuer de subvenir à leurs besoins durant cette période sans emploi.

Informez-les de leur droit à la Prestation canadienne d’urgence (PCU) et dirigez-les vers le site approprié pour déposer une demande. Vos TET pourront ainsi subvenir à leurs besoins pendant la crise, tout en restant disponibles pour la reprise des activités.

Je veux réengager mes TET mis à pied une fois la crise terminée. Comment puis-je m’assurer qu’ils peuvent légalement rester au Canada d’ici là?

Comme il est mentionné ci-dessus, vos TET devront rester au Canada durant leur période de chômage. Il est donc absolument nécessaire qu’ils maintiennent un statut légal durant l’entièreté de leur séjour. Si le permis de travail de certains de vos TET est sur le point d’expirer, deux options s’offrent à vous :

  • Vous pouvez demander une prolongation du permis de travail de vos travailleurs;
  • Vous pouvez changer leur statut pour celui de visiteur.

Dans tous les cas, vos TET doivent absolument avoir un permis valide qui les autorise à rester sur le sol canadien.

J’ai l’intention de retirer l’offre d’emploi pour laquelle j’avais engagé un TET avant qu’il n’arrive au Canada. Quelle est la marche à suivre?

Informez le TET dans les meilleurs délais afin qu’il puisse prendre des arrangements en conséquence. Communiquez avec Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC) et le ministère de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration (MIFI) afin de retirer la demande de permis de travail de celui-ci.

Dans certains cas, vous pourriez avoir droit à un remboursement des frais de traitement si la demande de permis n’a pas encore été étudiée. Finalement, informez le Centre de services aux employeurs d’Emploi et Développement social Canada (EDSC) afin de retirer votre demande d’EIMT.

Restez proactif et gardez les canaux de communications ouverts avec vos TET. Vous vous assurerez ainsi que votre main-d’œuvre est informée de votre décision et qu’elle est disponible et prête à reprendre le travail dès que possible, le cas échéant.

Dans tous les cas, nous vous recommandons de parler à un consultant en immigration qualifié pour vous aider dans vos décisions et vous orienter tout au long du processus.

Article suivant

L’équipe IFRS de Grant Thornton International a publié le document intitulé Understanding the impact of COVID-19 on your 2020 deferred tax provision (en anglais seulement).

La pandémie de coronavirus (COVID-19) a une incidence énorme sur l’économie mondiale. De nombreuses entreprises luttent pour rester à flot et font tout ce qu’elles peuvent pour rationaliser les coûts et conserver tout surplus afin de couvrir leurs besoins de trésorerie futurs. Dans le monde entier, les gouvernements interviennent pour tenter de limiter les répercussions de la pandémie en fournissant divers types de soutien financier, comme des paiements directs ou le report du paiement des impôts.

Ce document présente quatre aspects liés à la provision pour impôts qui pourraient être touchés par les répercussions de la COVID-19. Plus précisément, il met l’accent sur la façon dont l’aide gouvernementale offerte sous la forme d’incitatifs fiscaux ou de mesures d’allègement fiscal pourrait faire varier les évaluations effectuées auparavant lors de l’application d’IAS 12, Impôts sur le résultat. Il est important de garder à l’esprit que n’importe lequel de ces aspects clés peut être applicable si des états financiers intermédiaires sont préparés conformément à la norme IAS 34, Information financière intermédiaire.

Téléchargez le document ci-dessous.

Article suivant

NCECF et NCOSBL − Incidences comptables de la COVID-19 pour les exercices clos le 31 mars 2020 ou après

La pandémie du nouveau coronavirus (COVID-19) continue d’avoir des répercussions importantes sur notre économie, notamment sur la consommation, la production et la chaîne d’approvisionnement. Malgré des signes encourageants, l’environnement d’affaires demeure très incertain. Les entités doivent examiner attentivement les incidences comptables de ce contexte incertain.

Cette édition du En bref présente les incidences comptables ainsi que les principaux éléments liés à l’information financière que les entités doivent prendre en considération lorsqu’elles déterminent les effets potentiels de la pandémie de COVID-19 sur leur entreprise, ainsi que sur les résultats, la situation financière et les informations à fournir dans leurs états financiers préparés conformément aux Normes comptables pour les entreprises à capital fermé (NCECF) ou aux Normes comptables pour les organismes sans but lucratif (NCOSBL).

La présente publication traite également de la décision récente du Conseil des normes comptables du Canada (CNC) de reporter la date d’entrée en vigueur de plusieurs modifications apportées aux normes en raison de la pandémie de COVID-19.

Consultez notre bulletin En bref, ci-dessous.

Article suivant

Une mauvaise gestion des communications, tant internes qu’externes, peut avoir des effets directs sur la réputation, voire la survie de votre entreprise.

Depuis le début de la crise provoquée par le coronavirus, une des priorités de la majorité des PME québécoises est de s’assurer d’avoir suffisamment de liquidités pour poursuivre leurs activités au-delà de la pause imposée par les gouvernements.

Toutefois, se relever d’une crise implique obligatoirement une saine gestion des communications en vue de rétablir ou de maintenir la bonne réputation de l’entreprise auprès de l’ensemble de ses parties prenantes. La survie de l’entreprise peut en dépendre ainsi que sa marque employeur.

Agir plutôt que réagir

Vous avez travaillé fort pour faire croître votre entreprise. Maintenant, plus que jamais, il est essentiel de veiller à ce que vos efforts ne soient pas ternis par des éléments qui auraient des impacts négatifs sur la réputation de votre commerce.

Pour bien faire les choses, vous devez vous doter d’un plan de communication. En mettant en oeuvre des actions visant à protéger votre réputation et en anticipant les impacts négatifs possibles, vous serez davantage en mesure de maîtriser les messages et de soigner l’image de votre entreprise.

Le plan de communication doit tenir compte des parties prenantes impliquées de près ou de loin dans votre entreprise : employés, actionnaires, fournisseurs, clients, partenaires.

Chacune d’elle a des attentes et des besoins différents. Il sera essentiel d’en tenir compte dans la mise en œuvre de votre plan de communication. Mais avant, quelques notions sont importantes pour en assurer un déploiement efficace.

Solutions PME - Relance RCGT

Comment rédiger un plan de communication

1. Analysez le chemin parcouru

Arrêtez-vous pour analyser le chemin parcouru par l’entreprise à partir des mois précédant la crise jusqu’à aujourd’hui.

  • La réputation de l’entreprise a-t-elle subi les contrecoups de la crise?
  • Les relations avec les employés sont-elles fragilisées?
  • Y a-t-il des risques d’une baisse de clientèle?

Prenez le temps de vous interroger sur les conséquences – positives et négatives – qu’a pu avoir la crise sur votre organisation.

2. Fixez-vous des objectifs

Déterminez des objectifs de communication en tenant compte des observations faites.

3. Planifiez vos messages

Identifiez les messages que vous souhaitez transmettre à chacune des parties prenantes selon les objectifs que vous vous êtes fixés.

4. Développez votre stratégie de communication

Élaborez une stratégie de communication pour diffuser vos messages à vos publics cibles.

5. Créez vos contenus

Préparez du contenu adapté à vos publics cibles.

6. Déployez vos communications

En tenant compte de l’environnement changeant du contexte d’après-crise, prenez soin de bien choisir les canaux et moyens de communication.

7. Assurez le suivi

Mesurez les résultats de vos communications au fil des jours et des semaines et, au besoin, apportez les ajustements nécessaires.

Le plan de contingence : un atout important de votre plan de communication

Même s’il est difficile d’imaginer avec certitude l’environnement dans lequel le Québec et le reste du monde évolueront au cours des prochains mois, vous avez tout de même le pouvoir de vous doter d’outils pour préparer votre entreprise à faire face à divers scénarios.

C’est pourquoi votre plan de communication devrait inclure un plan de contingence qui consiste à mettre en lumière différents scénarios selon un ensemble de situations potentielles et à déterminer les actions qui devront être déployées, advenant la réalisation de ces scénarios.

Cet outil vous aidera à mieux maîtriser la situation si vous devez faire face à une urgence et à minimiser ainsi de potentielles conséquences négatives.

L’importance d’être un bon citoyen corporatif

La contribution de l’entreprise à la société prend une importance particulière en temps de crise et d’après-crise. Au cours des dernières semaines, nous avons notamment vu des organisations faire des dons de masques aux autorités. Les commerces essentiels ont mis en place des mesures en vue de protéger leurs employés et certaines entreprises ont offert des cafés, de la nourriture ou des rabais d’essence aux employés des services d’urgence et de santé. Bref, plusieurs initiatives ont vu le jour en lien avec la situation.

Bien que ces gestes aient un coût, ils démontrent bien l’importance pour les entreprises de contribuer au mieux-être de la communauté en étant de bons citoyens corporatifs. Chaque geste peut avoir une grande influence sur l’image et la réputation d’une organisation et conséquemment, sur votre marque employeur. Il est donc important pour chaque entreprise de poursuivre ses efforts de contribution à la société et d’inclure cette dimension dans son plan de communication.

Afin d’assurer la continuité et la reprise de vos activités, notre équipe d’experts a mis en place Solutions PME. Notre vaste expérience, appuyée par des outils concrets, est au service de votre entreprise. Laissez-nous vous aider à réaliser une stratégie de communication efficace et personnalisée.

[class^="wpforms-"]
[class^="wpforms-"]