Des allié(e)s pour avancer ensemble

Dans le cadre du mois de la Fierté, notre firme souligne l’importance des allié(e)s au travail pour un environnement où tous se sentent inclus.

À travers ces entretiens, découvrez comment une culture d’allié(e)s peut favoriser la sérénité au travail et l’épanouissement.

En parler pour sensibiliser

Olivia Lavoie, conseillère en redressement et insolvabilité chez Raymond Chabot Grant Thornton discute avec Nancy Beaumier, associée en redressement et insolvabilité, de l’importance d’être soi-même au travail, sans craindre un jugement ou une pression liée à sa différence.

Olivia a vécu un processus de transition de genre qui s’est déroulé sur plusieurs années. Elle n’a jamais senti de regard malveillant ou intrusif de la part de ses collègues et elle considère qu’il faut pouvoir parler librement de ce vécu, mais seulement si on se sent prêt à le faire.

«Chez Raymond Chabot Grant Thornton, l’expérience que j’ai vécue jusqu’à maintenant était vraiment une expérience sans jugement, d’ouverture. Tout le monde a été allié.»

En parler pour mieux connecter

Joëlle Bélanger, gestionnaire en stratégies d’affaires et développement au sein de la firme, se rappelle sa première rencontre, en entrevue d’embauche, avec Carole-Anne Dugré, directrice principale en stratégies d’affaires et développement. La connexion a été bonne et le lien de confiance a permis à Joëlle de s’ouvrir sur son orientation sexuelle, ce qu’elle n’avait pas fait auparavant. Par cette rencontre, Carole-Anne a été sensibilisée aux biais qu’elle avait sans le savoir.

C’est important de pouvoir être ouvertement qui on est. Comme allié(e)s, on a la responsabilité d’être sensible aux différentes réalités. Nos paroles comptent, comme notre comportement au quotidien, pour créer cet espace qui permet à l’autre de se sentir à l’aise et de partager avec ses coéquipiers certains moments de sa vie naturellement, sans craindre le jugement.

«J’ai évolué (…) et je suis beaucoup plus sensible au type de questions et aux biais inconscients, aux choses qu’on prend pour acquises», souligne Carole-Anne.

En parler pour faire tomber les barrières

Stéphane Landry, associé en gestion des risques, et Christine Regimbal, associée en certification, tous deux chez Raymond Chabot Grant Thornton, constatent l’évolution des mentalités au fil des années, à la fois dans la société et au sein de la firme.

Dans les années 90, personne ne parlait ouvertement dans l’entreprise de son orientation sexuelle ou de ses différences. La culture a évolué au même rythme que la société, notamment grâce à la prise de parole. En se décidant à en parler sans crainte, ces experts se sont rendu compte que c’était bien accueilli, que ça ne faisait pas de vagues parmi leurs collègues de travail.

En ouvrant la voie à la transparence, en osant exprimer leur réalité, ces personnes deviennent des exemples pour d’autres qui vont davantage oser, elles aussi, à dire tout haut ce qu’elles sont et ce qu’elles vivent.

«Ça en prend un qui trace le chemin, après tout le monde suit.»