Pour un CPA, est-il plus intéressant de travailler dans une firme comptable ou au cœur d’une PME? Tout dépend de ses objectifs.

Travailler dans une société comptable te permet de toucher à plus d’un secteur d’activité et de profiter de l’expérience de tes collègues pour progresser. Voici les principales différences entre une firme et d’autres types d’entreprises.

Diversité de dossiers

Dans une firme comme la nôtre, le comptable professionnel agréé (CPA) travaille avec des clients de domaines très diversifiés, qui ont chacun des défis particuliers. Il rencontre des dirigeants d’entreprise qui sont reconnus comme des leaders dans leur industrie.

Cela lui permet d’acquérir de larges connaissances et de goûter à des réalités différentes du monde des affaires. Ainsi, un spécialiste en certification peut être un jour chez un client manufacturier, et le lendemain, chez un client qui exploite des hôtels.

Partage des connaissances

Souvent, dans une société comptable, les dossiers sont effectués par une équipe de CPA de la même discipline ou de diverses spécialités, dans un esprit de collaboration et de partage de connaissances. Ainsi, chacun participe à la mise en place de solutions pour le client et développe son savoir en côtoyant d’autres experts de sa profession.

Cet esprit d’équipe fait en sorte que chacun peut contribuer à l’amélioration des façons de faire, en réfléchissant avec ses collègues aux meilleures pratiques à mettre de l’avant.

Lorsqu’un CPA exerce plutôt sa profession dans une PME, il est souvent le seul CPA de l’organisation et se fait confier plusieurs responsabilités. Par exemple, un CPA qui occupe un poste de contrôleur financier pourrait aussi être impliqué dans l’analyse de projets d’investissement, la recherche de financement et l’amélioration des processus d’affaires.

Cependant, il travaille alors en solitaire et acquiert une expertise limitée au secteur d’activité de son employeur, contrairement au CPA qui travaille dans une société comptable.

Dans d’autres types d’entreprises, il côtoie parfois plusieurs autres CPA qui peuvent l’aider et lui transmettre leurs connaissances. En contrepartie, ses tâches et responsabilités seront assez restreintes.

Formation continue et progression de carrière

Entouré de personnes d’expérience, un jeune CPA de notre firme sera bien épaulé par ses collègues. Tout au long de son cheminement professionnel, il bénéficiera de programmes de formation afin de mettre à jour ses connaissances. S’il le souhaite, il pourra se spécialiser dans une discipline spécifique, telle que la fiscalité, le conseil financier ou la réorganisation d’entreprises, ou développer des aptitudes de gestionnaire.

Tout est structuré pour amener le professionnel à exceller et à progresser. Si telle est son ambition, le jeune CPA aura la chance d’être promu beaucoup plus rapidement que dans plusieurs autres types d’entreprises.

Innovation

Dans une firme tournée vers l’innovation comme la nôtre, il est également possible d’explorer de nouveaux champs d’activité prometteurs. C’est le cas, par exemple, de la technologie de la chaîne de blocs (blockchain), un domaine où presque tout est à faire en matière de normes comptables et où notre entreprise joue un rôle de pionnière.

Est-il plus exigeant et contraignant de travailler dans une société comptable ou dans une PME ou un autre type d’entreprise? Tout dépend de l’organisation qui t’emploie.

Ici, nous valorisons le meilleur équilibre possible entre le travail et la vie personnelle. Nous offrons donc beaucoup de flexibilité à nos employés. L’important, c’est que chacun bénéficie d’un environnement qui lui permet d’exprimer tout son talent.

Merci à Sébastien Roy, associé en conseils financiers, et à Olivier Chauveau, associé, certification, pour leur précieuse contribution à cet article.

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Louis Roy
Associé et président de Catallaxy | CPA | Conseils numériques et technologiques

La profession comptable est en pleine transformation. L’évolution technologique et numérique révolutionne le rôle du CPA.

Tributaires du virage numérique des entreprises et de leurs besoins évolutifs, les tâches comptables se diversifient sans cesse, faisant du comptable d’aujourd’hui un véritable conseiller d’affaires.

Un horizon élargi grâce aux technologies

Les experts comptables sont appelés à s’adapter et à se montrer curieux envers les technologies de l’information (TI). Les entrepreneurs ont des besoins numériques de plus en plus complexes et les grandes sociétés comptables comme la nôtre doivent les accompagner efficacement.

Malgré la démocratisation des outils, facilement accessibles sur le Net, la profession comptable est plus essentielle que jamais. Les comptables professionnels agréés (CPA) sont régis par un ordre professionnel et répondent à un code de déontologie. Cela leur confère l’expertise et la légitimité nécessaires pour accompagner les dirigeants et jouer un rôle privilégié de conseillers dans un environnement d’affaires en pleine mutation, où le numérique est omniprésent dans les activités des organisations.

Le virage technologique amène de nombreuses occasions pour les comptables de mettre à profit leur expertise. Les firmes comptables comme la nôtre ont avantage à développer de nouveaux produits technologiques.

Dans les dernières années, nous avons développé une gamme de produits et de services adaptés aux nouvelles réalités technologiques :

  • IMPO, un service en ligne de préparation de déclaration d’impôts personnels;
  • Operio, une filiale spécialisée dans la comptabilité infonuagique pour les PME;
  • Catallaxy, une filiale spécialisée dans les technologies de chaîne de blocs (blockchain);
  • Abacus, un produit permettant d’auditer les actifs numériques des entreprises, satisfaisant les exigences les plus strictes des auditeurs.

De plus en plus, les CPA pourront travailler avec l’intelligence artificielle et en analytique avancée afin d’accompagner les entreprises et les organisations désireuses de bénéficier de l’automatisation des processus afin d’améliorer leur performance.

Évolution de l’audit

Malgré l’évolution de la profession, certaines tâches, telles que l’audit, ne disparaîtront pas. L’expert-comptable sera plus que jamais appelé à émettre une opinion sur la fidélité des états financiers de son client.

Toutefois, le rôle de l’auditeur sera appelé à se métamorphoser : par exemple, il pourra émettre son opinion sur la sécurité d’une plateforme numérique, ce qui s’avérera primordial, notamment en ce qui a trait aux cryptomonnaies.

Une relève branchée

Tout en chamboulant les différentes fonctions de la profession, les technologies la rendent plus stimulante. Les jeunes comptables de la relève doivent s’intéresser dès maintenant aux innovations afin de pouvoir exercer pleinement leur future fonction de comptable.

La profession est beaucoup plus séduisante aujourd’hui pour les jeunes universitaires inscrits au programme de comptabilité. Les possibilités qu’elle offre sont considérables. Les technologies sont omniprésentes dans les fonctions comptables et la relève pourra indéniablement contribuer à la transformation de la profession.

19 Fév 2020  |  Écrit par :

Louis Roy est associé au sein de Raymond Chabot Grant Thornton. Il est votre expert en...

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La comptabilité est loin d’être un travail uniforme et la carrière du CPA peut suivre une multitude de voies. Découvre le choix de Kamille Lambert.

Kamille, de quelle manière décrirais-tu ton rôle de conseillère en stratégie et performance financière?

Pour moi, être conseillère, c’est un peu comme gérer dix départements de comptabilité en même temps. Mon degré d’implication varie d’un projet à l’autre et mon horaire change constamment. Quand je me lève le matin, je ne sais pas tout le temps ce que je vais faire durant la journée.

Quand un client perd une ressource, se trouve dans une impasse ou a besoin d’un coup de pouce, mon équipe est appelée à la rescousse. À distance ou dans ses bureaux, j’offre un accompagnement personnalisé qui a pour objectif de le rendre autonome. Ça peut aller de l’évaluation du coût de revient d’un produit jusqu’à la révision complète des processus administratifs.

Au quotidien, à quoi ressemblent tes tâches?

La seule constante dans mon emploi, c’est que j’ai toujours l’occasion d’aider quelqu’un. Je pense que la curiosité et la capacité d’adaptation sont les deux qualités les plus importantes pour une conseillère. Quand je commence un nouveau mandat, j’observe les rouages de l’entreprise, j’analyse ses lacunes et je formule un plan d’action.

Ça implique d’assimiler l’information nécessaire à propos du secteur d’activité du client et de la façon dont il gère ses opérations. Mon rôle demande aussi une grande flexibilité : toutes les organisations n’utilisent pas les mêmes logiciels comptables et ne vivent pas la même réalité. Appliquer aveuglément les meilleures pratiques d’affaires ne fonctionne pas.

L’intelligence émotionnelle, le leadership et la communication font donc partie intégrante de mon poste. Je dois définir les solutions qui s’harmonisent le mieux avec le contexte spécifique, puis trouver la manière optimale de présenter ces changements aux employés.

Qu’est-ce qui te plaît le plus dans cet emploi?

Le volet éducatif : j’ai toujours aspiré à devenir experte dans un domaine et à partager mes connaissances pour aider les autres à progresser. En tant que conseillère, j’apprends tous les jours, mais j’enseigne aussi. Je forme mes clients, c’est vraiment enrichissant.

Les dirigeants avec lesquels j’interagis sont des gens qui valorisent mon expertise et qui ont envie d’évoluer. Pour eux, ce n’est pas une dépense, c’est un investissement dans l’éducation financière de leur équipe.

J’ai aussi la chance de partager mon quotidien avec une foule de personnes intéressantes, autant dans nos bureaux que chez ma clientèle. Ça fait toute la différence. Depuis mon premier stage universitaire, deux choses étaient claires pour moi : je voulais travailler sur le terrain et je souhaitais le faire sous la bannière Raymond Chabot Grant Thornton.

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Vous songez à changer d’emploi? C’est une décision importante. Afin de garder le sourire, assurez-vous de faire le bon choix pour les bonnes raisons.

Être heureux au travail est primordial, mais comme l’herbe est toujours plus verte chez le voisin, il faut se méfier de ses premières impulsions. Nos spécialistes en ressources humaines vous présentent dix erreurs à éviter et les bonnes questions à se poser afin de faire réellement progresser votre carrière.

1. Est-ce que le salaire est le seul critère qui compte?

Bien sûr, vous voulez améliorer votre sort, mais le salaire ne doit pas être votre seule motivation pour changer d’emploi. Il y a plusieurs éléments à considérer, comme les possibilités de promotion, vos tâches et responsabilités, les avantages sociaux, l’esprit d’équipe, les formations offertes. Tout cela, ça vaut beaucoup d’argent.

2. Devez-vous accepter la contre-offre de votre employeur?

Votre employeur actuel vous a fait une contre-offre pour vous retenir. Avant d’accepter, sachez que lorsque votre employeur sait que vous êtes prêt à le quitter pour un autre, le lien entre vous et lui peut s’effriter. Il est donc important de bien évaluer cet aspect avant de dire oui.

3. Quels sont vos objectifs et vos valeurs?

Demandez-vous ce qui est important pour vous dans un emploi. Quelles sont les tâches que vous souhaitez privilégier et dans quel contexte? Qu’est-ce qui compte le plus pour vous au quotidien? La réponse vous amènera à choisir l’organisation qui répond le mieux à vos attentes et dont vous partagez les valeurs. Ainsi, renseignez-vous sur la culture d’entreprise, que ce soit lors de l’entrevue, par des recherches sur Internet ou en demandant à des employés de l’entreprise.

4. La description du poste suffit-elle pour vous faire une idée juste?

Poussez plus loin votre enquête. Votre nouvel emploi est-il réellement celui que croyez? Lors de l’entrevue d’embauche, posez toutes les questions pertinentes sur les défis et responsabilités liés au poste, la charge de travail, les attentes et tout ce qui compte pour vous.

5. Quelles sont les possibilités de promotion?

Il est utile de savoir si vous pourrez progresser au sein de votre nouvelle organisation. Renseignez-vous à ce sujet et soyez clair sur vos ambitions lors de l’entrevue d’embauche.

6. Avez-vous postulé sur une offre en deçà de vos compétences?

Vous êtes tenté de postuler pour un poste peu intéressant pour vous, en vue d’obtenir éventuellement un autre poste dans l’organisation. À ce petit jeu, vous risquez d’entacher votre réputation. Tôt ou tard, votre nouvel employeur découvrira que vous n’étiez pas honnête lorsque vous parliez de votre intérêt pour le poste. Postulez toujours pour un poste qui est à la hauteur de vos compétences.

7. Avez-vous impliqué vos proches dans votre décision?

Votre nouvel emploi aura un impact sur votre vie personnelle et votre famille. Il vaut mieux en discuter sérieusement avec avec vos proches dès le début du processus, sinon vous pourriez devoir renoncer au nouveau poste à la dernière minute.

8. Êtes-vous bien renseigné sur l’approche de votre gestionnaire?

La bonne entente avec votre futur patron est une des clés du succès. Lors de l’entrevue, renseignez-vous sur son style de gestion. Est-il plutôt directif ou laisse-t-il beaucoup de latitude à ses employés? Selon votre tempérament, vous avez sûrement une préférence pour l’un ou l’autre de ces types de gestion.

9. Êtes-vous bien informé sur l’entreprise et l’équipe?

Assurez-vous que votre futur environnement de travail vous conviendra. Demandez à visiter les bureaux et à rencontrer quelques futurs collègues pour prendre le pouls de l’équipe.

10. Avez-vous évalué le temps de déplacement vers votre nouveau boulot?

C’est le premier jour dans votre nouvel emploi et vous débordez d’enthousiasme. Mais voilà : vous y rendre est un cauchemar. Avant d’accepter un nouvel emploi, faites le trajet à l’heure de pointe pour vous assurer que le temps de déplacement est convenable.

De nombreux éléments entrent en ligne de compte lorsqu’il est question de bonheur au travail. Assurez-vous de regarder l’offre sous tous les angles avant de l’accepter.

Merci à Aurore Bonifay, conseillère en acquisition de talents, et à Éric Bélair, gestionnaire, pour leur précieuse contribution à cet article.

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