Le quotidien des recruteurs ne se résume pas à l’analyse de curriculum vitæ, mais comporte de multiples facettes. Julie Villeneuve, gestionnaire en acquisition de talents, lève le voile sur son rôle au sein de notre firme.

Qu’est-ce qui vous plaît dans le rôle de recruteur?

J’ai la chance de recruter pour différentes équipes, et donc, de rencontrer des candidats variés. Chaque personne a sa personnalité, son histoire, son vécu et ses motivations. C’est ce qui est enrichissant pour moi, parce que je ne recrute pas des intitulés de postes, je cherche des personnes, des gens qui ont un savoir-être, une vision et une personnalité qui concordent avec les nôtres. J’adore le côté humain de mon travail.

En utilisant cette approche, j’ai pu discuter avec des gens dont la candidature n’aurait sûrement pas été considérée ailleurs. Ici, on comprend que c’est possible d’acquérir de nouvelles compétences. C’est l’attitude qui est importante.

Avant, notre fonction était avant tout administrative. Désormais, nous avons un véritable rôle de conseiller. Notre expertise permet d’embaucher des professionnels qui trouveront rapidement leur place et qui grandiront dans l’entreprise. Il y a beaucoup plus de valeur ajoutée dans cette approche que si l’on cherche simplement à cocher toutes les cases d’une liste de compétences.

Avez-vous une question préférée à poser en entrevue?

J’aime demander aux gens d’oublier l’emploi pour lequel ils postulent et de me décrire leur poste idéal. J’arrive ainsi à en apprendre davantage sur leurs intérêts, leurs motivations, leurs objectifs de carrière. Cette question m’a d’ailleurs déjà permis de réorienter une candidature vers un autre poste qui convenait davantage.

Pour vous, le succès d’une entrevue se mesure de quelle façon?

Pour moi, une entrevue réussie en est une où chaque partie, l’entreprise et le candidat, repart avec toutes les informations nécessaires pour prendre une décision éclairée. Un entretien d’embauche demeure un échange, une discussion. Lorsque chacun retire quelque chose de l’autre et en ressort avec une meilleure compréhension, alors, on peut dire que l’entrevue est un succès, peu importe la décision finale.

 

Parce que ce côté humain fait partie intégrante de notre culture, nos conseillers tiennent à être en contact direct avec les candidats à toutes les étapes du recrutement. Pas de système de tri automatique, personne ne tombe dans une boîte anonyme. Un emploi chez nous vous intéresse? Communiquez avec nos recruteurs!

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Lorsque ton entreprise t’offre les moyens de tes ambitions, saisis ta chance et transforme-la en occasion de gravir les échelons.

En nous racontant son histoire, Olivier Levesque, directeur en fiscalité au sein de notre firme, prouve qu’en sautant à pieds joints dans ce qui s’offre à nous, on peut avancer avec succès.

Qu’est-ce qui rend ton parcours professionnel unique?

Durant l’été après mon bacc., j’ai fait un stage en fiscalité au bureau de Chicoutimi. On dirait bien que l’équipe a vu quelque chose en moi, parce qu’on m’a proposé un poste de conseiller avant même que je ne commence ma maîtrise. À ma deuxième saison d’impôts, j’ai été invité à la radio pour parler des budgets fédéraux et provinciaux. C’est cette opportunité-là qui a lancé ma carrière.

J’ai adoré cette expérience et, l’année suivante, on m’a offert de participer à l’analyse du budget gouvernemental en huis clos. Pendant deux ans, en 2018 et en 2019, j’ai été présent avec mon équipe lors du huis clos et j’ai été invité pour en discuter ensuite dans différents médias.

J’ai aussi eu la chance de coanimer l’assemblée des associés en 2019 et, ainsi, de me faire connaître auprès des associés de la firme. En disant « oui » à une entrevue (même si je n’étais pas certain d’être à la hauteur), je me suis ouvert des portes pour plusieurs projets qui me passionnent.

C’est ça la beauté de travailler dans une équipe comme la mienne. Indépendamment de mon titre, de mes années d’expérience ou de mon âge, j’ai eu l’appui de mes patrons pour foncer.

Quelle est, selon toi, la clé du succès?

Si mon histoire peut apprendre quelque chose aux gens qui débutent dans une société comptable, c’est probablement que, pour réussir, il faut saisir toutes les opportunités à l’interne et à l’externe!

Pour moi, le succès est loin de se mesurer au titre écrit sous mon nom. Si on s’arrête au fait d’être directeur ou conseiller, on se confine dans un rôle. Pour avancer, il faut voir au-delà des responsabilités et des attentes. Il faut se créer des tâches, toujours dire « oui » et, surtout, s’assurer de livrer quelque chose dont on peut être fier chaque fois.

Que le projet soit petit ou énorme, ça vaut la peine de s’investir parce qu’on ne sait jamais entre les mains de qui ça peut tomber. D’après mon expérience, c’est très rare qu’on sème une graine et que rien ne pousse, même si parfois ça prend du temps!

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Le parcours d’un CPA peut prendre différentes orientations. De plus en plus couru, le conseiller d’affaires est une voie d’avenir à envisager.

Le monde des affaires évolue rapidement et les entrepreneurs veulent qu’on leur propose des solutions efficaces pour demeurer compétitif dans leur marché et poursuivre leur croissance.

Au sein de notre firme, nos comptables professionnels agréés (CPA) doivent être en mesure de procurer aux entrepreneurs tout le soutien dont ils ont besoin pour relever les défis d’aujourd’hui et de demain, et ce, dans tous les aspects de leur évolution.

C’est pourquoi, depuis quelques années, nous amenons nos professionnels de la comptabilité à jouer un rôle plus large, soit celui de conseiller d’affaires auprès de nos clients entrepreneurs.

Pour concrétiser cette orientation, nous donnons à nos CPA les outils et la formation nécessaires afin qu’ils puissent évaluer l’entière situation d’une entreprise et identifier les besoins du client.

Une fois le portrait global établi, le conseiller d’affaires peut aider nos clients à progresser en faisant intervenir nos spécialistes des disciplines concernées, comme ceux de fiscalité, de conseils financiers, de la stratégie ou de l’évaluation d’entreprises.

Pour le CPA, agir comme conseiller d’affaires ouvre la porte à de nouveaux défis et à de nombreuses possibilités de développer ses talents et son expertise. Dans un contexte où de plus en plus de tâches comptables sont automatisées, la maîtrise de ce champ de compétence ajoute une valeur substantielle au rôle de comptable.

Des projets pilotes jusqu’au Bas-Saint-Laurent

Plusieurs projets et initiatives sont prévus ou déjà en place afin de renforcer cette orientation et d’outiller les conseillers d’affaires de la firme.

Dans le Bas-Saint-Laurent, la Gaspésie et le Nouveau-Brunswick francophone, nous comptons développer à court terme une douzaine de conseillers aux entrepreneurs pour les entrepreneurs. Ils agiront en tant que conseillers stratégiques auprès des clients, ainsi que comme « chefs d’orchestre » pour toutes les ressources spécialisées dont ceux-ci ont besoin.

Ces postes de conseillers aux entrepreneurs seront confiés à de jeunes CPA qui recevront une formation spécialisée et seront mentorés par des associés d’expérience. La mise en place de programmes semblables est prévue sur l’ensemble du réseau de Raymond Chabot Grant Thornton.

Les candidats pour ces postes se démarquent notamment par leur vision stratégique et entrepreneuriale, leur intelligence émotionnelle, leurs capacités relationnelles et leurs aptitudes à trouver des solutions.

De multiples possibilités de carrière sont offertes chez nous, à travers le Québec, afin que chaque jeune CPA puisse choisir le parcours qui l’intéresse, que ce soit dans une spécialité, en tant que gestionnaire ou comme conseiller aux entrepreneurs.

L’autonomie et l’attribution de responsabilités sont valorisées pour que chacun puisse exprimer son plein potentiel.

Merci à Richard Chrétien, associé, vice-président et initiateur du projet pilote du Bas-Saint-Laurent, pour sa précieuse contribution à cet article.

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Pour un jeune CPA, la meilleure façon de progresser, c’est d’être impliqué dès le début dans des mandats auprès de professionnels d’expérience.

C’est ce dont est convaincu David-Alexandre Lamirande-Lamontagne, directeur – Fiscalité, de notre bureau de Gatineau. De pair avec les autres directeurs de son équipe, il mise sur un mentorat axé sur la pratique de la profession.

En quoi est-ce important de faire participer pleinement les jeunes CPA à des mandats dès leurs débuts?

Ça les aide à prendre de l’assurance et de l’expérience et, comme ça, ils comprennent bien ce que les clients attendent d’eux. Ainsi, avant même qu’une recrue ait commencé ses études de maîtrise en fiscalité, on lui confie des sections de mandat. Ensuite, durant ses études, elle peut déjà faire des liens entre la théorie et la pratique.

Sont-ils cantonnés à un certain type de mandats?

On veut que nos recrues touchent à tout dès le début, pas seulement à la conformité fiscale. Je crois que, si un jeune ne travaille pas sur des projets transactionnels ou de réorganisation fiscale avant un certain nombre d’années, il perd des occasions de faire évoluer sa carrière.

Leur laissez-vous beaucoup de liberté d’action?

L’un des objectifs du mentorat est d’encourager l’esprit d’initiative. On ne dicte pas quoi faire à nos recrues. On les encourage à exprimer leurs idées et on leur fait part de nos commentaires sur le travail accompli. Leur encadrement est axé sur le développement des affaires : comment fidéliser la clientèle, comment mettre de l’avant ses idées auprès du client, etc. Plus vite un jeune maîtrise ces aspects, plus vite sa carrière prendra son envol.

Qu’est qui vous motive dans cette forme de mentorat?

Mon but, c’est d’aider les jeunes à monter le plus rapidement possible dans la hiérarchie. C’est comme ça que toute notre équipe progresse.

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