Le 21 septembre 2023, le ministère des Finances du Canada a déposé le projet de loi C-56 proposant des mesures législatives visant à bonifier temporairement le remboursement de TPS pour la construction de certains immeubles locatifs. Elles feront passer de 36 % à 100 % le remboursement de la TPS et aboliront les seuils d’élimination progressive pour ces immeubles.

Présentement, lors de la construction d’immeubles locatifs destinés à la location à long terme, un remboursement partiel de 36 % de la TPS est prévu pour les habitations ayant une valeur de 350 000 $ et moins. Le remboursement est dégressif pour les habitations dont la valeur se situe entre 350 000 $ et 450 000 $. Aucun remboursement n’est prévu pour les habitations ayant une valeur supérieure à 450 000 $.

Le Ministère propose des modifications législatives pour hausser le taux de remboursement de 36 % à 100 % pour certains immeubles locatifs. De plus, il est prévu que les seuils d’élimination progressive soient abolis. Le remboursement sera possible pour tous les immeubles visés, peu importe leur valeur.

Les organismes du secteur public pourront également bénéficier de la hausse du remboursement.

Pour en savoir plus, consultez notre bulletin Stratégies fiscales en direct.

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Dominic Chouinard
Premier directeur principal | CPA | Conseils financiers

Une vente réussie exige un processus rigoureux. Abris CBI et Mégatex sont deux entreprises que nous avons accompagnées avec succès, une étape à la fois.

Guidé par notre équipe de conseillers professionnels expérimentés, Roger Guay, propriétaire d’Abris CBI et de Mégatex, a pu passer le relais à un acquéreur de choix avec assurance et sérénité.

Pendant plus d’une décennie, Roger Guay a fait prospérer ses deux entreprises, Abris CBI et Mégatex, basées respectivement à Lévis et à Québec. La première se spécialise dans la fabrication d’abris temporaires pour l’hiver et d’abris et d’auvents pour l’été, alors que Mégatex conçoit, fabrique et distribue des toiles et des filets industriels dans les domaines de la construction, du transport et de l’environnement, entre autres.

Ayant franchi le cap de la soixantaine, l’entrepreneur a senti le besoin de ralentir la cadence et a envisagé de céder une de ses entreprises. Il a d’abord fait appel à nos services pour l’accompagner lors de la vente d’Abris CBI.

« L’entreprise était bien positionnée dans son secteur et comptait à l’époque une quinzaine d’employés. C’était important pour moi de la céder à un acquéreur qui continuerait de la faire grandir », raconte Roger Guay.

Une telle démarche peut monopoliser l’attention d’un dirigeant, qui doit aussi maintenir le cap de son entreprise. Grâce à un processus éprouvé, nous savons exactement quel chemin prendre pour arriver à conclure la vente d’une PME dans les meilleurs délais. Ainsi, le dirigeant peut concentrer ses efforts sur les activités de son organisation pendant que nous nous occupons du processus de vente.

Estimation de la valeur de l’entreprise

D’abord, en collaboration avec le propriétaire d’Abris CBI, nous avons dressé une liste des critères essentiels pour déterminer le juste prix de vente de l’entreprise.

En général, les critères incluent, entre autres, les actifs physiques, la performance financière, la réputation sur le marché, les employés en place, le type et le nombre de clients.

C’est une étape délicate. L’entrepreneur peut avoir une vision émotionnelle de la valeur de son entreprise, qui ne correspond pas nécessairement à sa valeur financière réelle.

Analyse financière et stratégique

Une fois la valeur de l’entreprise établie, nos experts ont procédé à une analyse financière approfondie, afin de déterminer les forces et faiblesses de l’entreprise, de bien comprendre ses perspectives de croissance et de définir la meilleure stratégie de vente. L’objectif était de maximiser la valeur pour le vendeur tout en assurant une transaction équitable pour l’acheteur.

Rédaction d’un mémoire d’information confidentiel

Nous avons ensuite rédigé un document exhaustif comprenant toutes les informations pertinentes sur l’entreprise, notamment des détails sur ses opérations, ses données financières et son marché cible. Ce document a servi de présentation pour les acheteurs potentiels, afin qu’ils puissent évaluer la proposition de façon éclairée.

Recherche d’acquéreurs

Nous sommes en lien avec des réseaux d’acquéreurs. Ainsi, avec l’aide du dirigeant, nous avons dressé une liste d’acheteurs potentiels stratégiques avec qui nous avons communiqué. L’objectif était de trouver le meilleur candidat, celui qui reconnaissait la mission et la valeur de l’entreprise.

Pour Abris CBI, plus d’une trentaine d’acquéreurs ont manifesté de l’intérêt. Nous avons sélectionné ceux qui nous semblaient les plus sérieux et avons organisé avec eux une visite de l’entreprise, en toute confidentialité. Finalement, au moins trois acheteurs ont fait une offre que nous avons soumise à Roger Guay.

Négociation des conditions de la transaction

Bien au fait des attentes et des objectifs du dirigeant, nos experts se sont chargés ensuite de la négociation des conditions de la vente avec les acheteurs intéressés. Nous sommes l’intermédiaire du vendeur; nous veillons à ses intérêts en négociant de manière efficace et sans compromis.

Encadrement de la transaction

Une fois le bon acheteur trouvé, nous avons, bien sûr, accompagné notre client lors de la transaction, une étape très importante où les aspects légaux et financiers sont examinés avec soin afin de s’assurer que tout est effectué dans les règles.

Coordination des intervenants financiers des acquéreurs

Pour faciliter la transaction, nos experts ont coordonné les communications entre tous les intervenants, incluant les banquiers, les avocats et les comptables des deux parties prenantes. Nous nous sommes assurés également que tous les documents échangés reflétaient fidèlement l’accord conclu.

Appui aux conseillers juridiques

Grâce à notre expertise légale, nous étions en mesure de naviguer dans les complexités légales du processus de vente et, ainsi, de protéger le vendeur en garantissant un transfert d’entreprise harmonieux. Ce processus s’est échelonné sur une période d’environ quatre mois.

« Tout a été rondement mené », souligne Roger Guay. « J’ai pu choisir entre deux acheteurs qualifiés. Le processus a été efficace, et le résultat, à la hauteur de mes attentes. »

L’histoire ne s’est pas arrêtée là. « J’ai demandé à Dominic d’estimer la valeur de mon autre entreprise, Mégatex », poursuit M. Guay. « Celle-ci s’est avérée supérieure à ce que je pensais. La vente d’Abris CBI s’était si bien déroulée que j’ai décidé de céder Mégatex aussi. On était en juin 2021 et la transaction a été conclue à la fin de janvier de l’année suivante. »

Le processus de vente d’une PME peut s’avérer complexe. Être bien accompagné est la clé d’une transaction réussie.

25 Sep 2023  |  Écrit par :

Dominic Chouinard est expert en achat et vente d'entreprise au sein de Raymond Chabot Grant...

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L’innovation technologique est au cœur de la stratégie de développement des entreprises modernes. Comment Savoura en a-t-elle fait une priorité?

Savoura a fait de l’innovation le moteur de son activité de production en serre. Elle vient d’investir 55 M$ dans son plus grand projet à Sainte-Sophie, là où tout a commencé en 1995.

Ce complexe de serres de neuf hectares, le plus important jamais entrepris par le groupe, abrite la production de tomates dans des installations à la pointe de la technologie conçues pour répondre aux normes environnementales les plus élevées. Ce n’est qu’un début, puisque l’entreprise poursuit ses démarches d’optimisation.

Nous avons souhaité discuter de leur approche en innovation avec la présidente et cheffe de la direction des affaires, Peggie Clermont.

Demeurer compétitive et rentable

Pour demeurer rentable et s’adapter aux conditions du marché, l’entreprise a dû se questionner afin d’optimiser ses façons de faire en impliquant toutes les parties pour préparer et mettre en œuvre un plan d’action par étapes.

Peggie Clermont souligne l’importance de maintenir un équilibre entre la compétitivité de l’entreprise et le maintien de standards de qualité élevés. Selon elle, « il est crucial de rester compétitif dans notre secteur, mais pas au détriment de la qualité de nos produits. »

Ces mots reflètent son engagement à utiliser l’innovation pour améliorer les processus de production, réduire les coûts et augmenter l’efficacité sans compromettre la qualité des produits de Savoura.

Déterminer les besoins prioritaires

L’innovation, ce n’est pas seulement de la technologie; c’est un état d’esprit, une façon d’aborder les choses. Peggie Clermont voit l’innovation comme une démarche en continu, une manière de « faire autrement », et ce, dans toutes les sphères d’une entreprise, tant en recherche et développement qu’en vente et en production. Ce n’est pas statique, mais en perpétuel mouvement.

L’organisation, comme tout le secteur, fait face à de nombreux défis et doit déterminer quelles sont les priorités et les solutions les plus viables pour elle à court, à moyen et à long terme.

Pénurie de main-d’œuvre

Comme dans tous les marchés, l’un des plus gros défis du secteur agroalimentaire est le manque de main-d’œuvre. Si l’une des solutions est de se tourner vers des travailleurs étrangers, ça ne peut pas être la seule.

L’automatisation robotisée des processus est une voie à développer. Savoura avait beaucoup de données manuelles et des systèmes qui ne se parlaient pas entre eux. Centraliser les informations et automatiser les processus administratifs permettra à l’entreprise de gagner en productivité.

De plus, certaines tâches peuvent être automatisées afin de libérer les employés qui seront affectés à des tâches à valeur ajoutée, là où leur expertise sera mise à profit.

Concurrence internationale

L’autonomie alimentaire a un coût. Savoura est confrontée à la concurrence d’endroits comme le Mexique, l’Ontario et la Californie.

« La concurrence, particulièrement celle du Mexique, ne répond pas aux mêmes règles et ne fait pas face aux mêmes enjeux que nous », précise Peggie Clermont. Les différences en termes de normes environnementales, de rémunération et de bien-être des employés entraînent des défis supplémentaires.

Cette constatation rappelle la nécessité d’optimiser la production pour réussir à faire plus et mieux avec moins d’effectifs et moins d’énergie, donc de gagner en efficience.

Contraintes énergétiques

Les coûts d’installation et d’entretien et les coûts énergétiques sont des facteurs importants à prendre en compte. Ça coûte beaucoup plus cher de construire une serre au Québec qu’au Mexique, par exemple, à cause du climat moins favorable ici.

Des tarifs préférentiels, des subventions et d’autres programmes d’aide gouvernementale peuvent contribuer à rendre nos entreprises plus compétitives et à assurer la vitalité de ce secteur d’activité.


Changements climatiques

Face aux changements climatiques, l’entreprise doit s’adapter constamment à des conditions météorologiques fluctuantes : tempêtes de neige violentes qui peuvent abîmer les serres, hivers peu lumineux, gel au printemps, canicules en été, etc.

L’intelligence artificielle peut venir à la rescousse, par exemple, pour prédire avec plus de précision quand la tomate doit être récoltée.

Réticence aux changements

Comme dans tous les secteurs, les entreprises de l’agroalimentaire sont confrontées à la peur du changement.

« Comme dirigeant d’entreprise, on n’a pas toujours l’information complète sur l’innovation et la transformation numérique, sur la technologie nécessaire, ce qui est normal. Par le fait même, on peut se sentir déstabilisé et se demander si, avec l’arrivée de ces changements, on aura encore la même capacité à diriger et à manœuvrer son entreprise. »

On peut aussi se heurter à des employés plus réfractaires, à qui le changement fait peur. Pour toutes ces raisons, il faut prendre le temps de bien comprendre les changements à venir et savoir s’entourer. Il faut également former adéquatement les employés et ne pas oublier de les impliquer dans toutes les étapes.

Mettre en place des solutions pour favoriser le succès en innovation

« L’innovation, c’est partir d’une idée, en faire l’analyse, regarder sa faisabilité, mettre en œuvre un projet, mesurer les résultats puis veiller à l’amélioration continue de ce qu’on vient d’implanter », mentionne Peggie Clermont.

Certains éléments vont aider à s’ouvrir aux nouvelles idées et à les mettre en place avec succès.

L’engagement de la direction

Peggie Clermont souligne l’importance de l’engagement de la direction dans le processus d’innovation. Pour elle, il est crucial de définir un plan d’action et de consacrer des ressources financières à l’innovation malgré les coûts, car le statu quo a aussi un coût.

L’implication des employés

L’entreprise peut également encourager l’innovation en sollicitant la créativité de ses employés. Savoura a créé un comité d’innovation incluant des employés de tous âges et de tous les départements. Ils ont également nommé un directeur des projets spéciaux qui a l’unique responsabilité de favoriser le changement pour chaque projet mis en place (en coordonnant, documentant, formant).

La collaboration et le partenariat

Peggie Clermont suggère que l’entreprise puisse se tourner vers l’extérieur pour favoriser l’innovation. Il s’agit de collaborer avec d’autres entreprises ou des universités.

Le soutien de la collectivité

Les différents paliers de gouvernement peuvent également jouer un rôle majeur pour encourager l’innovation. « Au niveau collectif, ça prend des programmes d’aide qui sont ciblés pour soutenir les entreprises innovantes par de l’aide financière, des mesures fiscales favorables ou, encore, en encourageant la formation dans les domaines liés à l’innovation et à la technologie », conclut-elle.

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Les générations se suivent, mais ne se ressemblent pas. Comment séduire les X, les Y et les Z pour mettre leur talent à profit dans votre entreprise?

De façon générale, chaque génération de travailleurs a des caractéristiques et des aspirations qui lui sont propres. Vous devez donc en tenir compte lorsque vous rencontrez un candidat, car l’expérience de travail qu’un employé veut vivre n’est pas la même s’il est dans la vingtaine, la trentaine ou la cinquantaine.

À chaque génération, ses priorités

Bien sûr, chaque cas est unique, mais on peut dire que les travailleurs plus jeunes recherchent souvent :

  • des occasions d’évoluer rapidement au sein de l’organisation;
  • de bonnes conditions, en progression, afin de concilier le travail et la vie personnelle;
  • des entreprises qui sont à l’avant-garde sur le plan des outils technologiques, des façons de faire et des moyens de communication;
  • des entreprises qui favorisent le partage des connaissances et qui ont une culture organisationnelle forte, dans un climat de confiance et de respect;
  • la possibilité de compter sur un mentor (un employé plus expérimenté) dans l’organisation et sur un environnement de collégialité;
  • des employeurs plus humains et une proximité avec le supérieur immédiat.

De leur côté, les travailleurs plus âgés recherchent davantage :

  • des organisations où ils auront l’occasion de transmettre leur expérience;
  • des défis où leur niveau d’expertise est valorisé et contribue à la réussite;
  • une marge de manœuvre plus grande dans le cadre de leurs responsabilités;
  • une certaine flexibilité sur l’horaire de travail, comme la possibilité de travailler quatre jours par semaine.

La mixité des générations, un atout

Autant que possible, soyez ouvert à évaluer des candidatures appartenant à différentes générations afin d’élargir et d’enrichir le bassin de talents potentiels. Vous pourrez ainsi, plus aisément, trouver le profil de compétences dont vous avez besoin.

De plus, viser une mixité des générations au sein de votre organisation est un élément gagnant pour le recrutement et la mobilisation du personnel.

Chaque groupe d’âge a ses forces, peut apprendre de l’autre et contribuer de façon différente et complémentaire au succès de votre entreprise. Avec une structure et une culture qui encouragent la collaboration entre vos employés de diverses générations, vous instaurerez un climat de travail motivant qui favorise le partage de connaissances et l’émergence de nouvelles idées.

Cultiver le sentiment d’appartenance

La mobilisation est tout aussi importante que l’effort de recrutement, car elle est essentielle pour fidéliser vos employés. Ainsi, créez une culture organisationnelle qui met l’accent sur la collaboration, le développement et la reconnaissance : aidez les plus jeunes travailleurs à progresser et les plus âgés à partager leur savoir-faire.

C’est votre responsabilité, en tant qu’employeur, d’animer vos troupes et d’être proactif, surtout dans un contexte de télétravail, par des outils de collaboration et de communication, de la formation et des activités qui contribuent à développer ce sentiment d’appartenance, essentiel au succès de toute organisation.

S’adapter aux aspirations du candidat

La rareté de la main-d’œuvre a bouleversé les stratégies en matière de recrutement depuis quelques années. Devant l’abondance de postes vacants, la plupart des travailleurs ont la possibilité de « magasiner » et de choisir l’emploi qui leur convient le mieux. C’est donc à l’employeur d’être le plus attrayant possible et de s’adapter aux besoins et aux aspirations des candidats intéressés par un poste.

Ainsi, il importe de centrer votre attention sur le candidat que vous rencontrez et de vous intéresser à ses motivations.

Voyez où il est rendu dans son parcours professionnel et assurez-vous de bien comprendre ses besoins en lui demandant, par exemple, ce qu’il veut accomplir au cours des trois à cinq prochaines années. Cela permet à la fois :

  • d’évaluer si votre offre est en adéquation avec les besoins du candidat;
  • de voir si le candidat est prêt à s’engager dans votre organisation pour un certain nombre d’années;
  • de lui proposer un plan d’intégration, de développement et de formation qui colle à ses aspirations.

Soyez généreux sur l’information pertinente communiquée au candidat concernant l’accompagnement que vous allez lui procurer afin d’établir une relation de confiance avec lui. Bien sûr, une fois votre perle rare embauchée, veillez à tenir vos promesses!

Vous cherchez des conseils pour optimiser vos efforts de recrutement et de mobilisation du personnel? Communiquez avec nos spécialistes. Ils se feront un plaisir de vous aider.

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