La pandémie a révélé la capacité des organisations à gérer une urgence majeure… ou non. Si une autre crise se présente, serez-vous prêt?

Les organisations proactives se préparent aux risques éventuels qui pourraient avoir des retombées sur leurs activités. Elles mettent en place un plan de continuité des services essentiels afin de limiter les impacts et la durée d’une crise qui pourrait être provoquée par tout accident ou toute menace inattendus. Ce plan s’accompagne d’outils et de formation pour les équipes de travail.

Pendant la crise sanitaire actuelle, les institutions publiques, notamment, ont fourni des efforts colossaux pour soutenir et reprendre leurs activités et, ainsi, donner aux citoyens, aux entreprises et au gouvernement les services dont ils avaient besoin.

Près de deux ans plus tard, une nouvelle réalité du marché du travail se dessine. Les niveaux d’emploi et de croissance économique sont enviables. Une grande proportion de la population est vaccinée. Faut-il pour autant considérer que vous êtes immunisé contre tout nouveau choc?

La crise sanitaire n’est pas encore terminée, et nous savons que d’autres crises sont possibles. Vous devez vous préparer à toute éventualité afin de réduire les impacts initiaux d’une menace à vos activités et de rehausser votre capacité à reprendre les rênes de votre organisation.

Réduire les effets d’une crise grâce au plan de continuité des services essentiels

Lorsqu’on parle de catastrophes pouvant perturber les opérations d’une organisation, quelques exemples viennent immédiatement à l’esprit : un incendie, un tremblement de terre ou une épidémie comme celle de la COVID-19.

Toutefois, d’autres événements, avec différents degrés de risques, peuvent aussi perturber vos activités, de la panne Internet aux catastrophes écologiques, en passant par la perte soudaine de dirigeants ou un cas de fraude à grande échelle. Pensez, par exemple, à ce qui arriverait à votre vie professionnelle et personnelle si vous deviez passer quelques jours sans service Internet. Vous tomberiez instantanément en panne d’informations, de moyens de communication et, probablement, de liquidités.

Les organisations, dont les institutions publiques, ne devraient donc pas négliger leur préparation pour faire face à ces différents types d’événements.

Un plan de continuité des services essentiels en cas de catastrophes vise à :

  • diminuer l’impact initial de l’événement;
  • accélérer le rythme de récupération et ainsi réduire le délai vers un retour à la normale.

Comment peut-on y arriver? La réponse courte : en imaginant le pire et en documentant les mesures que nous prendrions.

En fait, les organisations bien préparées disposent de mécanismes leur permettant de répondre à un événement majeur en préparant leur personnel et en développant les compétences nécessaires pour gérer les crises générées par les différents types de catastrophes :

  • la ligne d’autorité en cas de catastrophe est bien définie;
  • la composition de la cellule de crise est connue;
  • la salle de crise physique ou virtuelle et celle de relève sont localisées;
  • les listes téléphoniques et de courriels sont déjà transmises;
  • le plan de communication aux autorités, aux employés, au public ou aux clients est déjà préparé;
  • l’ordre de rétablissement des activités est établi et transmis.

Souvent, les organisations effectuent ces tâches de manière superficielle ou les reportent au lendemain. La crise de la COVID-19 nous rappelle l’importance de les compléter.

L’assistance d’une firme professionnelle pourrait être utile pour accélérer le processus et mobiliser les membres de votre organisation. Le cas échéant, celle-ci devrait vous aider à établir un diagnostic de votre état de préparation, vous aider à faire des gains rapides et participer à la mise en place de votre plan de continuité des services essentiels.

Cinq autres clés pour affronter une crise avec succès

Au-delà de cette préparation, dans le tourbillon généré par une crise, de quelque nature qu’elle soit, cinq éléments clés peuvent contribuer au succès de vos efforts.

Rester informé

Prévoyez des moyens pour connaître l’état de la situation au quotidien.

  • Comment êtes-vous touchés?
  • Combien de personnes sont impliquées aujourd’hui?
  • Quelles sont les nouvelles orientations gouvernementales?
  • Que disent vos clients?
  • Etc.

Communiquer

Maintenez des lignes de communication claires et constantes avec les autorités, avec vos équipes et avec vos clients.

Saisir les occasions

Les périodes de crise peuvent accélérer les prises de décision et réduire le nombre d’intervenants et de niveaux d’autorité. Dans plusieurs organisations, les conditions liées à la crise pandémique ont donné l’élan nécessaire pour faire progresser en quelques semaines des éléments qui autrement auraient mis des années à s’installer. Pensez, par exemple, au télétravail.

Compter sur les membres de vos équipes

Dans les moments de crise, vos interlocuteurs sont également touchés et seront donc souvent dans l’impossibilité de vous soutenir rapidement. Il faut trouver, dans vos ressources internes, ces personnes qui font la différence. Elles existent et vont émerger du lot; le statut hiérarchique n’a plus d’importance.

Ménager les ressources clés

La gestion de crise s’étend souvent sur une longue période. Après le sprint initial, transformez-vous en marathonien.

En combinant ces cinq clés, tirées de l’expérience de la pandémie de COVID-19, avec les outils découlant d’un bon plan de continuité, votre gestion de crise sera optimisée.

Un diagnostic sur votre degré de préparation

Même si vous avez appris de la pandémie actuelle, êtes-vous prêt à faire face à de nouvelles menaces qui pourraient être de nature bien différente? Mieux vaut investir du temps maintenant pour parer à toute éventualité. Si une nouvelle crise importante se présente, vous serez outillé pour y répondre.

Vous ne savez pas par où commencer? Réalisez un diagnostic de l’état de préparation de votre plan de continuité des services essentiels à l’aide d’un outil structuré. Vous déterminerez vos forces, vos faiblesses et surtout les actions qui vous apporteront les gains les plus rapides. Nos experts peuvent vous assister.

Article suivant

Eric Dufour
Vice-président, associé | FCPA | Conseil en management

Mis à jour le 10 janvier 2023

Qu’on le veuille ou non, la façon de diriger une entreprise n’est plus ce qu’elle était. La « théorie de l’évolution » s’applique aussi au management.

L’espèce des gestionnaires est en pleine mutation. Non seulement la pandémie a accéléré des changements, mais elle a aussi transformé à jamais des façons de faire, particulièrement sur le plan de la gouvernance des organisations.

Afin de diriger leurs équipes avec efficacité et agilité tout en les mobilisant pour rendre l’organisation innovante et compétitive, les gestionnaires doivent s’adapter et éviter de fossiliser d’anciennes pratiques de gestion verticale, plus paternaliste, en évoluant vers une approche horizontale et plus engageante, dans laquelle le collectif est privilégié par rapport à l’individu.

Le dirigeant d’aujourd’hui et de demain doit donc faire des constats et chercher à s’adapter rapidement, sinon gare à la fossilisation!

Darwinisme Management - RCGT

Tenir compte des facteurs de stress

Le temps est venu d’accepter le fait que l’inaction conduit inévitablement tous les entrepreneurs et les gestionnaires à prendre, consciemment ou non, un profond recul.

Les dirigeants doivent prendre rapidement conscience des facteurs de stress auxquels ils sont confrontés et en tenir compte, non seulement pour eux-mêmes, mais aussi dans leur façon de gérer leur organisation.

Voici, ci-dessous, quelques constats qui témoignent de l’évolution de l’espèce des gestionnaires.

Pression sur les mouvements de main-d’œuvre

Avec la pandémie, l’être humain a fait une rencontre inattendue avec lui-même. Il est revenu à ses valeurs profondes et à son instinct d’explorateur, occasionnant ainsi une pression sur les mouvements de main-d’œuvre, qui est loin d’être terminée.

Intelligence émotionnelle et responsabilités

Les êtres humains souhaitent faire partie de la solution du futur, ce qui oblige les gestionnaires à penser davantage d’une manière collective. L’intelligence émotionnelle et stratégique ainsi que les responsabilités doivent dorénavant s’exprimer et se répartir horizontalement, ce qui favorise la collégialité et l’ouverture.

Les structures organisationnelles doivent devenir plus agiles, plus innovantes et stimulantes pour les employés. En période de pénurie de main-d’œuvre, l’implication des joueurs devient primordiale pour la rétention de ses employés clés.

Transition progressive du pouvoir

Pour ce qui est de la gestion du changement, la transition graduelle du pouvoir force les dirigeants à revoir leur gouvernance et leurs stratégies de communication pour qu’elles deviennent plus linéaires. Force est de reconnaître qu’une gouvernance plus transparente et inclusive encourage la mobilisation du personnel et facilite la prise de décision.

Aptitudes, attitudes et personnalités porteuses

L’affirmation des ambitions d’avancement causera un jeu des nombres pouvant ainsi stimuler une sélection plus naturelle des aptitudes, attitudes et personnalités porteuses pouvant apporter des solutions de proximité aux gestionnaires.

Évolution vers un processus de décision horizontal

Enfin, nous vivrons une évolution rapide des espèces de gestionnaires et d’entrepreneurs vers un modèle de gestion inversé qui tire mieux profit des compétences de la base dans son processus de décision. Le vertical deviendra plus horizontal et la pyramide du pouvoir s’en trouvera plus aplanie. Les gestionnaires seront plus en mode cueillette d’idées et de solutions provenant de leurs ressources avec une gouvernance qui intègre des experts croisés.

Éléments clés des gestionnaires de l’avenir

Au-delà de ces constats, comment éviter la fossilisation du management des dirigeants? Voici certains éléments qui doivent être pris en compte et pour lesquels nos experts peuvent vous accompagner afin de faire évoluer votre management vers l’espèce de gestionnaires de demain.

S’assurer de la santé globale entrepreneuriale

Assurez-vous de la santé globale entrepreneuriale (gestionnaires, entreprise et employés) en identifiant les nouveaux agents contribuant au stress occasionné par les grands mouvements ressentis. Il est primordial de bien cibler les enjeux clés qui peuvent compromettre la croissance et la pérennité de votre organisation.

Revoir votre gouvernance en maximisant les constituantes de votre ABCD

Revoyez votre gouvernance en maximisant les constituantes de votre ABCD (Agilité, Bienveillance, Collectif, Diligence). Cette révision de la gouvernance permet notamment de s’assurer que les chefs d’entreprise ne se retrouvent pas isolés et qu’une partie du fardeau des responsabilités qui pèsent sur leurs épaules leur est retirée. Si vous êtes bien entouré et si chaque responsable comprend bien son rôle, vous encouragez l’agilité et favorisez ainsi l’essor de l’entreprise ainsi que sa pérennité.

Cela permettra la mise en application d’une matrice des compétences nécessaires ainsi qu’une matrice de délégation des pouvoirs réexaminée qui tend à une attribution plus collective et horizontale des responsabilités.

Amorcer un traitement choc de la cellule RH

Amorcez un traitement choc de toute la carapace et de l’enveloppe de la cellule RH (sondages, mobilisation, santé globale, rémunération globale, aplanissement du pouvoir, structure et encadrement, etc.).

Mettre en place un plan stratégique et technologique

Mettez en place un plan stratégique et un plan technologique pour que votre organisation puisse innover, demeurer compétitive et accroître la mobilisation et l’engagement de toutes les équipes. L’ère du numérique a remplacé les anciennes façons de faire. Évoluez!

Adaptez votre organisation à l’évolution accélérée

Nous accompagnons plusieurs organisations dans leurs transformations, que ce soit en relève entrepreneuriale, en renouvellement des gouvernances, en leviers technologiques, en conseils stratégiques RH ou en santé globale entrepreneuriale, par exemple. Le rythme de la réalisation de ces types de transitions devra s’accélérer.

En 2022, notre firme vous convie, chers gestionnaires et entrepreneurs, à prendre rapidement en charge votre défi de transformation afin d’adapter votre organisation à l’évolution accélérée du management. La transformation darwinienne de votre organisation n’est plus un choix, mais c’est maintenant une nécessité pour demeurer à l’avant-garde et ainsi assurer la pérennité de votre organisation.

Prenez dès maintenant la destinée de votre organisation en main en consultant un conseiller expérimenté qui pourra vous accompagner dans la mise en place d’une démarche structurée et en désignant une équipe interne qui sera chargée de veiller au rythme et au succès de la transformation.

Communiquez avec nous dès aujourd’hui et découvrez comment nous pouvons vous aider à prendre les mesures nécessaires pour vous adapter et réaliser avec succès vos projets d’entreprise.

Évoluons et adaptons-nous maintenant pour éviter la fossilisation!

Assurons, ensemble, notre succès collectif!

25 Jan 2022  |  Écrit par :

Éric Dufour est expert en conseil en management au sein de Raymond Chabot Grant Thornton....

Voir le profil

Article suivant

La norme IAS 36 Dépréciation d’actifs n’est pas nouvelle et bon nombre de ses exigences sont connues. Toutefois, il est souvent difficile d’appliquer un test de dépréciation d’actifs (corporels ou incorporels). Cela s’explique par le fait que pour certains aspects, les directives d’IAS 36 sont détaillées, prescriptives et complexes.

La série Insights into IAS 36 a été créée pour aider les préparateurs d’états financiers et les personnes responsables de la gouvernance des entités présentant l’information financière à comprendre les exigences d’IAS 36 et à revoir certains aspects ayant entraîné de la confusion en pratique.

Les trois nouveaux documents de la série Insights into IAS 36 couvrent la quatrième étape du test de dépréciation, à savoir l’estimation de la valeur recouvrable :

  • Estimating recoverable amount;
  • Value in use: estimating future cash inflows and outflows;
  • Value in use: applying the appropriate discount rate.

Le premier document présente la définition de la valeur recouvrable et de la juste valeur diminuée des coûts de sortie ainsi qu’un aperçu de la valeur d’utilité. Les deuxième et troisième documents traitent de l’estimation des entrées et sorties de trésorerie futures et du taux d’actualisation approprié lors du calcul de la valeur d’utilité.

Les publications mentionnées ci-dessus sont jointes à la présente Alerte de votre conseiller – IFRS.

Article suivant

Sébastien Roy
Associé | CPA, EEE, M.Sc. | Conseils financiers

Mis à jour le 19 février 2024

L’évaluation d’une entreprise est un processus complexe et qui dépend de nombreux facteurs. Comment établir sa juste valeur?

Pour répondre à divers objectifs, un entrepreneur doit prendre des décisions stratégiques quant à sa société. Ces décisions impliquent bien souvent de connaître la juste valeur marchande de son organisation. Pour ce faire, il est nécessaire de :

Déterminer le rapport d’évaluation adéquat

Les professionnels qui sont en mesure de déterminer la juste valeur d’une entreprise sont des experts en évaluation d’entreprises, soit des personnes ayant le titre professionnel « EEE ». Les conclusions de valeur fournies par un EEE sont établies selon trois types de rapport différents, selon le niveau d’assurance désiré par le client. Ces types de rapport sont les suivants.

Rapport d’évaluation portant sur des calculs de valeur

Un rapport d’évaluation portant sur des calculs de valeur contient une conclusion quant à la valeur d’actions, de biens ou d’une participation dans votre entreprise, qui repose sur un examen et une analyse minimale des informations reçues. Ce type de rapport peut s’appuyer sur plusieurs hypothèses provenant de la direction de votre entreprise. Il s’agit du rapport le moins dispendieux et le moins détaillé. Il offre également le degré d’assurance le moins élevé quant à la conclusion de la valeur. Il s’agit du type de rapport le plus souvent retenu par les clients aux fins de planification fiscale ou dans le cadre de transactions de moindre envergure.

Rapport d’évaluation portant sur une estimation de la valeur

Un rapport d’évaluation portant sur une estimation de la valeur contient une conclusion sur la juste valeur qui se base sur une analyse et une corroboration plus approfondies des informations reçues que le rapport de calculs. Ce rapport contient des renseignements plus détaillés sur votre entreprise, tels l’analyse des résultats historiques, une description des clients, des fournisseurs, des ressources humaines, des compétiteurs, et une revue sommaire de l’industrie et du contexte économique. Compte tenu du niveau d’analyse et de corroboration plus élevé, ce rapport offre un degré d’assurance plus élevé que le rapport de calculs.

Rapport d’évaluation exhaustif

Un rapport d’évaluation exhaustif contient une conclusion sur la juste valeur qui repose sur un examen et une analyse exhaustive de votre entreprise, de son secteur d’activité et de tous les autres facteurs pertinents à la détermination de sa valeur. Ces renseignements sont adéquatement corroborés et sont énoncés dans un rapport d’évaluation très détaillé. Ce type de rapport est souvent produit dans le cadre de litiges ou de transactions plus complexes et significatives. Il offre le niveau d’assurance le plus élevé de tous les types de rapport.

Sélectionner l’approche d’évaluation et la méthode

Pour fournir un rapport d’évaluation complet, les renseignements à répertorier et à analyser sont nombreux. Il vous faudra entre autres :

  • acquérir une connaissance suffisante des opérations de votre entreprise et des facteurs de risque inhérents;
  • obtenir de l’information financière détaillée;
  • analyser le bilan et la structure du capital;
  • analyser les résultats historiques et les ajuster en tenant compte de tout élément non représentatif des résultats futurs de l’entreprise;
  • analyser les prévisions financières de votre entreprise.

Selon le type d’entreprise et les informations recueillies et analysées, l’approche d’évaluation ainsi que la ou les méthodes à utiliser seront déterminées.

Approche d’actif

L’approche d’actif est généralement utilisée dans les circonstances suivantes :

  • La nature de votre entreprise est telle qu’un acheteur hypothétique serait principalement intéressé par les éléments d’actif corporels (par exemple, une société immobilière ou une société de portefeuille);
  • La liquidation de votre entreprise est envisagée parce qu’elle n’est pas viable sur une base continue ou qu’elle ne procure pas à ses actionnaires ou à ses propriétaires un rendement suffisant quant au capital investi.

Approche d’évaluation fondée sur le rendement

L’approche basée sur la rentabilité est utilisée lorsque :

  • votre entreprise procure un rendement adéquat quant au capital investi;
  • un acheteur hypothétique serait intéressé aux flux monétaires caractéristiques susceptibles d’être engendrés par votre entreprise au cours des années à venir.

L’approche basée sur la rentabilité repose sur la continuité d’exploitation de votre entreprise et l’hypothèse qu’elle sera en mesure d’atteindre et de soutenir un certain niveau de flux monétaires au cours des années à venir.

Pour déterminer la valeur de votre entreprise en fonction d’une telle approche, il existe plusieurs méthodes reconnues, dont la méthode de capitalisation des bénéfices, la méthode de capitalisation des flux monétaires, la méthode d’actualisation des flux monétaires et des variantes, comme la méthode de capitalisation des bénéfices avant impôts, intérêts et amortissement (BAIIA).

Approche d’évaluation fondée sur le marché

En plus des approches et méthodes d’évaluation présentées ci-dessus, la détermination de la juste valeur marchande d’une société comporte une revue des transactions comparables et une analyse de sociétés du secteur. Cette approche permet de dégager divers ratios financiers qui peuvent être appliqués à votre entreprise. Les ratios ainsi dégagés doivent être utilisés avec prudence en raison des différences importantes entre les sociétés dites comparables et l’entreprise faisant l’objet de l’évaluation.

Les principaux éléments de différenciation portent sur la taille, le marché desservi, la gamme de produits, la capacité financière, le potentiel de croissance, etc.

Tenir compte des facteurs de risque de l’entreprise

L’identification des différents facteurs de risque est cruciale dans la détermination de la juste valeur marchande de votre entreprise. Ces risques influencent directement, à la hausse ou à la baisse, sa valeur. Voici quelques exemples de ces différents risques externes et internes :

Facteurs externes à l’entreprise

  • La situation économique;
  • L’état des marchés financiers;
  • Les différentes règlementations;
  • La concurrence;
  • La clientèle;
  • Les nouvelles technologies;
  • La disponibilité des ressources;
  • Etc.

Facteurs internes à l’entreprise

  • La qualification de la main-d’œuvre;
  • L’expérience de l’équipe de direction;
  • L’existence de relève dans l’entreprise;
  • Le degré de récurrence des revenus;
  • Le degré de dépendance à certains clients;
  • La situation financière;
  • La performance des vendeurs;
  • La qualité des installations;
  • Le cycle de vie de vos produits et services;
  • Etc.

Comme vous pouvez le constater, l’évaluation de votre entreprise est un exercice complexe dans lequel de nombreuses variables doivent être prises en compte et, surtout, traitées correctement.

N’hésitez pas à demander de l’aide à un expert en évaluation d’entreprise qui vous accompagnera dans ce processus et vous permettra de prendre des décisions éclairées.

17 Jan 2022  |  Écrit par :

Sébastien Roy est expert en évaluation d'entreprises et litiges financiers. Communiquez avec lui...

Voir le profil
[class^="wpforms-"]
[class^="wpforms-"]