L’équipe IFRS de Grant Thornton International a publié le document intitulé COVID-19 – Accounting Considerations for CFOs: Events after the Reporting Period (en anglais seulement).

Si les répercussions généralisées de la COVID-19 ont commencé pendant la période de présentation de l’information financière, elles seront reflétées dans les états financiers de l’entité pour cette période.

Toutefois, dans la mesure où les répercussions généralisées de la COVID-19 ont eu lieu pendant la période postérieure à la clôture de l’entité (c’est-à-dire la période entre la fin de la période de présentation de l’information financière et la date de l’autorisation de publication des états financiers), la direction doit déterminer la façon dont les développements importants survenus après la fin de l’exercice doivent être reflétés dans les états financiers de l’entité pour la période faisant l’objet de l’audit ou de l’examen.

La publication Accounting Considerations for CFOs: Events after the Reporting Period aborde les questions suivantes :

  • Dans quelles situations les répercussions de la COVID-19 sont-elles considérées comme étant un événement postérieur ne donnant pas lieu à ajustement?
  • Dans quelles situations les répercussions de la COVID-19 sont-elles considérées comme étant un événement postérieur donnant lieu à ajustement?

La publication fournit également des exemples d’informations à fournir applicables pour chacun des cas.

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Jeannette Boulanger
Associée | CPA, M. Sc. | Conseils en ressources humaines

Le contexte invite à repenser nos pratiques de gestion de personnel, telles que les méthodes de recrutement. Petit manuel de l’embauche à distance.

Depuis quelques mois, le contexte dans lequel les entreprises évoluent invite à repenser nos pratiques de gestion des ressources humaines et le recrutement n’y fait pas exception. Il est primordial de rester proactif en maintenant des activités de recrutement efficaces et innovantes pour faciliter la reprise de vos activités.

Pendant la pandémie, les entreprises doivent utiliser les nouvelles technologies à leur disposition en vue de poursuivre le recrutement des employés. La rencontre des candidats avec la bonne vieille poignée de main n’est évidemment plus de mise pour établir un premier contact.

Cependant, votre processus de sélection peut être tout aussi efficace à distance avec quelques trucs à mettre de l’avant pour réaliser vos entrevues en vidéoconférence.

Vidéoconférence : prévenir le candidat

1. Communiquez au préalable avec le candidat, par téléphone ou par courriel, afin de lui expliquer le déroulement de l’entretien d’embauche par vidéoconférence. Il est important de s’assurer que celui-ci possède tous les outils technologiques nécessaires pour mener à bien la rencontre (ordinateur, tablette ou téléphone intelligent, connexion Internet, logiciel de vidéoconférence, etc.).

2. Prévoyez un essai avant la rencontre pour vérifier le fonctionnement des outils à distance et l’aisance du candidat à les utiliser (et mettre toutes les chances de son côté).

3. Envoyez un courriel au candidat, au moins 48 heures avant la rencontre, expliquant tous les détails de la rencontre : la date, l’heure, la durée et le logiciel utilisé pour la vidéoconférence (Teams, Skype, etc.).

Préparation de l’employeur

En tant qu’employeur, vos bonnes pratiques demeurent les mêmes que pour une entrevue réalisée en personne :

1. Soyez ponctuel et disposé pour le candidat (évitez les interruptions).

2. Choisissez un endroit calme et bien éclairé.

3. Assurez-vous d’avoir une connexion Internet stable.

4. N’hésitez pas à laisser quelques moments de silence au cours de l’entretien afin de permettre au candidat de s’exprimer pleinement (bien souvent, d’excellentes questions peuvent émerger des derniers propos du candidat).

Il est également respectueux d’informer le candidat en début d’entrevue de la durée de celle-ci, du nombre de personnes qui seront présentes lors de l’entretien d’embauche et du déroulement général de la rencontre.

Déroulement de l’entretien d’embauche

Pour une première entrevue avec vidéoconférence, il est recommandé de ne pas excéder quarante-cinq minutes. Vous pouvez aborder cinq à sept éléments habituels d’entrevue, tels que :

  • le parcours (curriculum vitæ);
  • les motivations à changer d’emploi;
  • les attentes et objectifs de carrière;
  • les réalisations et les succès;
  • la compréhension du poste convoité;
  • le type d’entreprise recherchée par le postulant;
  • le niveau d’anglais (si pertinent);
  • les compétences informatiques ainsi que les attentes salariales.

Utilisez un questionnaire d’entrevue structuré et quelques mises en situation réelles pour vous guider et ne rien oublier.

Essentiellement, la rencontre se déroulera comme un entretien d’embauche normal. En effet, vous pouvez encore considérer ces éléments comme importants durant la vidéoconférence :

  • la présence, la disponibilité et l’aisance du candidat;
  • la préparation du candidat à l’entretien d’embauche;
  • la présentation générale du candidat (tenue vestimentaire, apparence soignée, posture, langage, etc.);
  • l’endroit choisi par le candidat pour l’entretien (propice, calme, bien éclairé, discret, etc.);
  • les signes non verbaux, désormais incontournables (ex. : tics, bougeotte, signes de stress ou d’inconfort, mouvement des yeux, etc.).

Pour conclure l’entrevue, demandez au candidat s’il a des questions et précisez les prochaines étapes du processus de recrutement.

Si la candidature s’avère intéressante, vous aurez la chance de faire une deuxième entrevue par vidéoconférence en approfondissant certains points ciblés et en proposant une ou deux autres mises en situation.

Un grand nombre d’employeurs disposent de systèmes de vidéoconférence depuis plusieurs années, mais ceux-ci n’auront jamais été utilisés autant que maintenant. Sachez que les candidats sont très actifs malgré la situation actuelle. En utilisant la vidéoconférence pour poursuivre les embauches d’employés, les entreprises s’assurent d’être proactives, innovantes et prêtes au moment de la reprise.

Si vous avez des questions sur le processus d’embauche, ou d’autres préoccupations concernant la gestion de vos ressources humaines, nos experts se feront un plaisir de vous conseiller.

09 Juil 2020  |  Écrit par :

Jeannette Boulanger est experte en conseils en ressources humaines au sein de Raymond Chabot Grant...

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L’équipe IFRS de Grant Thornton International a publié le document intitulé COVID-19 – Accounting Considerations for CFOs: Five Accounting Considerations Relating to Revenue Recognition (en anglais seulement).

En raison de la pandémie de COVID-19, les entités s’attendent dans l’ensemble à connaître des baisses importantes de leurs produits (revenus) et des délais dans la livraison des biens et services pour les contrats à long terme. Ces baisses de produits peuvent être attribuables à des diminutions de volume et à des changements dans les contreparties variables. À la suite des changements dans le contexte économique, il est probable que les clients cherchent à modifier les contrats. Il est également possible que la capacité des clients à payer les biens soit remise en question avant que la livraison n’ait lieu.

Une entité pourrait choisir d’effectuer des transactions dans cette situation malgré l’incertitude. Les créances clients et les actifs sur contrat peuvent également être soumis à un risque de crédit supplémentaire. Enfin, la diminution d’une contrepartie variable ou l’augmentation des coûts d’un contrat pourraient générer des pertes et ainsi donner lieu à des contrats déficitaires.

La publication COVID-19 – Accounting Considerations for CFOs: Five Accounting Considerations Relating to Revenue Recognition met en lumière les aspects clés d’IFRS 15 Produits des activités ordinaires tirés de contrats conclus avec des clients qui devraient être particulièrement pertinents pendant la pandémie de COVID-19.

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Notre industrie touristique unique est mise à rude épreuve, mais sa capacité de résilience est grande. Tour d’horizon des enjeux et solutions.

Le 22 juin 2020, le président et chef de la direction de Raymond Chabot Grant Thornton, Emilio B. Imbriglio, partageait l’écran avec Liza Frulla, directrice générale de la plus grande école hôtelière au Canada, l’Institut de tourisme et d’hôtellerie du Québec (ITHQ). Ils ont échangé sur les enjeux auxquels le tourisme est soudainement confronté à cause de la pandémie de COVID-19 et sur le rôle de l’ITHQ dans ce contexte bien particulier. (Pour entendre en entier cet échange convivial et instructif, visionnez la vidéo en ligne.)

La recette du tourisme : le volume et les talents

Mme Frulla est très optimiste quant à la capacité de résilience de l’industrie du tourisme québécois. Selon elle, celle-ci se distingue de bien d’autres à travers le monde et les passionnés qui la composent lui permettront de rebondir.

« C’est une industrie [remplie de gens] de talents. Au niveau de la restauration, le Québec est considéré comme la capitale gastronomique de l’Amérique du Nord. Il y a de petits bijoux […] dans les grandes villes comme Montréal et Québec, mais aussi dans toutes les régions de la province. C’est ce qui fait notre réputation gastronomique et qui nous permet d’attirer les touristes », soutient-elle.

Malgré tout, il faut prendre conscience des nouveaux défis provoqués par la pandémie. « C’est important en tourisme d’avoir du volume, et les régions risquent de s’en tirer mieux que Montréal, car le tourisme d’affaires et l’événementiel [sont essentiellement concentrés dans] la grande métropole », pointe Mme Frulla.

En ce qui concerne les restaurateurs, à la différence de plusieurs autres industries, de nombreux propriétaires ont démarré leur entreprise avec du love money, ce qui pose certaines difficultés selon la directrice générale de l’ITHQ, notamment pour obtenir l’endossement d’une institution financière. D’après Mme Frulla, les restaurateurs ont non seulement besoin de soutien financier, mais profiteraient également d’une révision complète de la dynamique économique du système qui les régit.

L’expérience client et les restaurants

Les mesures dictées par la direction générale de la santé publique, notamment la distanciation sociale, auront forcément un impact sur l’expérience client. Mme Frulla croit qu’il faut « […] jouer le jeu! Il faut que le consommateur se dise : mon goût d’aller au restaurant, mon goût de sortir, mon imagination vont suppléer à ces contraintes-là ».

Le Restaurant de l’ITHQ a rouvert ses portes pour trois semaines, avec en cuisine deux chefs professeurs et leurs étudiants en fin de formation. Mme Frulla prend cet exemple et indique que les 64 places ont été réduites à 32 et qu’un plexiglas protègera les gens d’une même table n’habitant pas sous le même toit. Le port du masque et de la visière pour les équipes est évidemment de mise.

« On teste tout ça en nos murs et on développe plusieurs webinaires de formation. L’ITHQ est un leader dans l’industrie, nous prenons notre rôle au sérieux. »

Profitons du Québec!

Malgré le contexte, Mme Frulla fait ressortir le côté positif de cette crise : il s’agit d’une occasion exceptionnelle de redécouvrir notre magnifique territoire. « Il y a la mer en Gaspésie, il y a le Bic, il y a Charlevoix qui est formidable. De toute façon, il n’y a rien de plus beau que l’été au Québec ».

L’aide de 753M$ pour le tourisme, annoncée récemment par le gouvernement du Québec, a par ailleurs été reçue de façon mitigée par l’industrie. « [L’aide prendra la forme de] prêts très avantageux. L’industrie dit : parfait, merci beaucoup, mais si je ne suis pas sûr de passer l’automne, je ne suis pas sûr de vouloir m’endetter de nouveau ».

Pour créer le volume nécessaire à la bonne marche de l’économie et encourager la reprise du tourisme partout au Québec, l’annonce des 20 M$ pour les Québécois qui prendront des vacances ici est toutefois une bonne nouvelle, selon Mme Frulla. « À la SÉPAQ, en vous donnant une réduction, on vous encourage à visiter la province. Cette entente est historique. [On cherche à] vous donner le goût et l’habitude [de voyager au] Québec ».

Des éléments perfectibles et d’autres actions nécessaires

Mme Frulla prévient entre autres qu’en dépit du fait que plusieurs propriétaires immobiliers et hôteliers sont québécois, notamment dans le tourisme d’affaires, « il ne faudrait pas [que ceux-ci] décident de lancer la serviette et que des propriétaires étrangers […] décident de prendre l’immobilier qui nous appartient. On ne veut pas […] être locataire dans notre propre maison ».

À la question du président de la firme sur les autres actions nécessaires pour assurer la pérennité des organisations, la directrice générale de l’ITHQ est d’avis que « [l’enjeu tourne] toujours autour des frais fixes et des taxes : un congé de taxes, un congé de frais fixes [serait bienvenu] ».

L’industrie du tourisme, de l’hôtellerie et de la restauration a des retombées économiques très importantes dans plusieurs régions du Québec. Si Mme Frulla était maire d’une municipalité, quel serait son premier réflexe? « Les maires ont la responsabilité de dire : je vais [faire tout mon possible pour] avoir du tourisme dans ma ville, dans ma région. […] Le tourisme, on ne peut pas vraiment s’en passer ».

En ce qui concerne les événements majeurs, à Montréal par exemple, Mme Frulla soulève qu’il faudra que ça redevienne spectaculaire, et pour ce faire, du financement sera nécessaire le plus rapidement possible. Une demande du Regroupement des événements majeurs internationaux (RÉMI) pour la mise sur pied d’un fonds d’urgence fédéral est d’ailleurs en préparation.

Le rôle de l’ITHQ

À titre d’école de gestion hôtelière, « […] on va continuer à mettre l’emphase sur le management et la recherche, souligne Mme Frulla. L’ITHQ est le seul établissement au Canada à offrir des programmes dans les trois ordres d’enseignement (secondaire, collégial et universitaire). Avec nos deux unités de recherche, on [participe à servir] le tourisme au sens large ».

Dans le contexte de la COVID-19, l’ITHQ a développé plusieurs formations en ligne, notamment sous forme de webinaires. L’utilisation des technologies numériques est d’ailleurs encouragée par l’institution. « On travaille avec tous les secteurs du tourisme. On essaie d’aider. C’est notre mission de professionnaliser l’industrie. »

Selon Mme Frulla, la pandémie aura au moins fait réaliser l’importance du tourisme auprès des gouvernements et démontré que toutes les professions dans cette industrie sont profitables pour la société.

 

Pour des conseils et un accompagnement en matière de tourisme, loisirs et culture, faites appel à notre équipe d’experts spécialisés dans cette grande industrie. Cumulant plus de 30 ans d’expérience et près de 3 000 mandats réalisés, nos experts vous soutiendront pour vous permettre de mieux rebondir et de demeurer innovants, selon une approche adaptée à votre secteur.

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