La comptabilité est loin d’être un travail uniforme et la carrière du CPA peut suivre une multitude de voies. Découvre le choix de Kamille Lambert.

Kamille, de quelle manière décrirais-tu ton rôle de conseillère en stratégie et performance financière?

Pour moi, être conseillère, c’est un peu comme gérer dix départements de comptabilité en même temps. Mon degré d’implication varie d’un projet à l’autre et mon horaire change constamment. Quand je me lève le matin, je ne sais pas tout le temps ce que je vais faire durant la journée.

Quand un client perd une ressource, se trouve dans une impasse ou a besoin d’un coup de pouce, mon équipe est appelée à la rescousse. À distance ou dans ses bureaux, j’offre un accompagnement personnalisé qui a pour objectif de le rendre autonome. Ça peut aller de l’évaluation du coût de revient d’un produit jusqu’à la révision complète des processus administratifs.

Au quotidien, à quoi ressemblent tes tâches?

La seule constante dans mon emploi, c’est que j’ai toujours l’occasion d’aider quelqu’un. Je pense que la curiosité et la capacité d’adaptation sont les deux qualités les plus importantes pour une conseillère. Quand je commence un nouveau mandat, j’observe les rouages de l’entreprise, j’analyse ses lacunes et je formule un plan d’action.

Ça implique d’assimiler l’information nécessaire à propos du secteur d’activité du client et de la façon dont il gère ses opérations. Mon rôle demande aussi une grande flexibilité : toutes les organisations n’utilisent pas les mêmes logiciels comptables et ne vivent pas la même réalité. Appliquer aveuglément les meilleures pratiques d’affaires ne fonctionne pas.

L’intelligence émotionnelle, le leadership et la communication font donc partie intégrante de mon poste. Je dois définir les solutions qui s’harmonisent le mieux avec le contexte spécifique, puis trouver la manière optimale de présenter ces changements aux employés.

Qu’est-ce qui te plaît le plus dans cet emploi?

Le volet éducatif : j’ai toujours aspiré à devenir experte dans un domaine et à partager mes connaissances pour aider les autres à progresser. En tant que conseillère, j’apprends tous les jours, mais j’enseigne aussi. Je forme mes clients, c’est vraiment enrichissant.

Les dirigeants avec lesquels j’interagis sont des gens qui valorisent mon expertise et qui ont envie d’évoluer. Pour eux, ce n’est pas une dépense, c’est un investissement dans l’éducation financière de leur équipe.

J’ai aussi la chance de partager mon quotidien avec une foule de personnes intéressantes, autant dans nos bureaux que chez ma clientèle. Ça fait toute la différence. Depuis mon premier stage universitaire, deux choses étaient claires pour moi : je voulais travailler sur le terrain et je souhaitais le faire sous la bannière Raymond Chabot Grant Thornton.

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Vous songez à changer d’emploi? C’est une décision importante. Afin de garder le sourire, assurez-vous de faire le bon choix pour les bonnes raisons.

Être heureux au travail est primordial, mais comme l’herbe est toujours plus verte chez le voisin, il faut se méfier de ses premières impulsions. Nos spécialistes en ressources humaines vous présentent dix erreurs à éviter et les bonnes questions à se poser afin de faire réellement progresser votre carrière.

1. Est-ce que le salaire est le seul critère qui compte?

Bien sûr, vous voulez améliorer votre sort, mais le salaire ne doit pas être votre seule motivation pour changer d’emploi. Il y a plusieurs éléments à considérer, comme les possibilités de promotion, vos tâches et responsabilités, les avantages sociaux, l’esprit d’équipe, les formations offertes. Tout cela, ça vaut beaucoup d’argent.

2. Devez-vous accepter la contre-offre de votre employeur?

Votre employeur actuel vous a fait une contre-offre pour vous retenir. Avant d’accepter, sachez que lorsque votre employeur sait que vous êtes prêt à le quitter pour un autre, le lien entre vous et lui peut s’effriter. Il est donc important de bien évaluer cet aspect avant de dire oui.

3. Quels sont vos objectifs et vos valeurs?

Demandez-vous ce qui est important pour vous dans un emploi. Quelles sont les tâches que vous souhaitez privilégier et dans quel contexte? Qu’est-ce qui compte le plus pour vous au quotidien? La réponse vous amènera à choisir l’organisation qui répond le mieux à vos attentes et dont vous partagez les valeurs. Ainsi, renseignez-vous sur la culture d’entreprise, que ce soit lors de l’entrevue, par des recherches sur Internet ou en demandant à des employés de l’entreprise.

4. La description du poste suffit-elle pour vous faire une idée juste?

Poussez plus loin votre enquête. Votre nouvel emploi est-il réellement celui que croyez? Lors de l’entrevue d’embauche, posez toutes les questions pertinentes sur les défis et responsabilités liés au poste, la charge de travail, les attentes et tout ce qui compte pour vous.

5. Quelles sont les possibilités de promotion?

Il est utile de savoir si vous pourrez progresser au sein de votre nouvelle organisation. Renseignez-vous à ce sujet et soyez clair sur vos ambitions lors de l’entrevue d’embauche.

6. Avez-vous postulé sur une offre en deçà de vos compétences?

Vous êtes tenté de postuler pour un poste peu intéressant pour vous, en vue d’obtenir éventuellement un autre poste dans l’organisation. À ce petit jeu, vous risquez d’entacher votre réputation. Tôt ou tard, votre nouvel employeur découvrira que vous n’étiez pas honnête lorsque vous parliez de votre intérêt pour le poste. Postulez toujours pour un poste qui est à la hauteur de vos compétences.

7. Avez-vous impliqué vos proches dans votre décision?

Votre nouvel emploi aura un impact sur votre vie personnelle et votre famille. Il vaut mieux en discuter sérieusement avec avec vos proches dès le début du processus, sinon vous pourriez devoir renoncer au nouveau poste à la dernière minute.

8. Êtes-vous bien renseigné sur l’approche de votre gestionnaire?

La bonne entente avec votre futur patron est une des clés du succès. Lors de l’entrevue, renseignez-vous sur son style de gestion. Est-il plutôt directif ou laisse-t-il beaucoup de latitude à ses employés? Selon votre tempérament, vous avez sûrement une préférence pour l’un ou l’autre de ces types de gestion.

9. Êtes-vous bien informé sur l’entreprise et l’équipe?

Assurez-vous que votre futur environnement de travail vous conviendra. Demandez à visiter les bureaux et à rencontrer quelques futurs collègues pour prendre le pouls de l’équipe.

10. Avez-vous évalué le temps de déplacement vers votre nouveau boulot?

C’est le premier jour dans votre nouvel emploi et vous débordez d’enthousiasme. Mais voilà : vous y rendre est un cauchemar. Avant d’accepter un nouvel emploi, faites le trajet à l’heure de pointe pour vous assurer que le temps de déplacement est convenable.

De nombreux éléments entrent en ligne de compte lorsqu’il est question de bonheur au travail. Assurez-vous de regarder l’offre sous tous les angles avant de l’accepter.

Merci à Aurore Bonifay, conseillère en acquisition de talents, et à Éric Bélair, gestionnaire, pour leur précieuse contribution à cet article.

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La pénurie de main-d’œuvre rend un grand service aux jeunes diplômés en comptabilité. Mais est-ce une excuse pour attendre qu’un emploi te tombe dessus?

Nous pensons que non! C’est plutôt l’occasion de faire des recherches pour trouver un stage en comptabilité qui te convient vraiment. Pour être assuré de le décrocher, voici les conseils de nos recruteurs pour te démarquer.

1. Connais-toi toi-même

Beaucoup de jeunes hésitent à parler de leurs forces lorsqu’ils rencontrent des recruteurs. Cette prudence part d’un bon sentiment : ils veulent éviter d’avoir l’air arrogants. Il n’y a pourtant rien de mal à se vendre, à condition de ne pas exagérer.

Pour identifier tes forces et tes faiblesses, parle à ton employeur, à tes professeurs et à tes proches. Demande-leur de décrire ton caractère, ce qui te distingue. Trouve des situations concrètes dans lesquelles tes forces ont fait une différence. Ce travail te préparera aux entrevues et t’aidera à choisir un employeur qui te ressemble.

2. Utilise LinkedIn comme une vitrine

Avoir un profil LinkedIn soigné te donne certainement une longueur d’avance. Assure-toi d’utiliser une photo d’apparence professionnelle, de spécifier ton programme et ton profil, de lister tes expériences de travail et tes compétences, mais n’oublie pas de laisser transparaître ta personnalité.

Sers-toi aussi de ce réseau pour démontrer ton intérêt et ta curiosité en partageant et en commentant des articles de ton domaine d’expertise.

Avant un événement de recrutement étudiant, plusieurs recruteurs cherchent les élèves de l’école en question sur LinkedIn et communiquent avec les plus prometteurs.

3. Fais-toi ta propre idée

Les CPA de ton entourage partagent probablement avec toi leur opinion sur différents cabinets. Leur expérience peut être utile, mais garde en tête que leurs objectifs ne sont pas nécessairement identiques aux tiens.

Avant d’arrêter ton choix sur un employeur, garde l’esprit ouvert et renseigne-toi. En plus des tâches à accomplir et du rôle que tu auras à jouer, tu dois tenir compte de l’ambiance de travail et de la culture d’entreprise qui feront une différence.

4. Évite de rester en retrait, et fonce!

Lors d’un événement de recrutement, fais le tour des kiosques et sélectionne deux ou trois firmes qui t’interpellent vraiment, puis retourne les voir. Pose des questions sur l’entreprise et sur le quotidien qui t’y attend.

Plutôt qu’apporter ton CV, prévois des cartes d’affaires. Plusieurs associations étudiantes offrent ce service à leurs membres. Inscris-y ton nom, ta photo, ton école et la période de stage que tu vises. Ajoute aussi un lien vers ton profil LinkedIn. C’est moins encombrant et ça aidera les recruteurs à se souvenir de toi.

5. Fais un suivi sans tarder

Après avoir récolté quelques cartes d’affaires, prends contact avec les entreprises qui ont retenu ton attention. Écris-leur le lendemain matin pour les remercier et leur poser davantage de questions. Le processus de recrutement va vite, et c’est d’autant plus vrai en ville; il vaut donc mieux ne pas attendre. Si un cabinet ou une firme t’intéresse, demande à visiter ses locaux.

6. Mets de l’avant ta personnalité

La pire erreur à commettre dans les événements de réseautage, en entrevue ou même en stage? Répondre aux gens ce qu’ils veulent entendre. L’objectif des recruteurs est d’apprendre à te connaître. Ils n’ont pas de liste de mauvaises réponses qui entraîneraient un refus immédiat.

Notre équipe d’acquisition de talents ne cherche pas des robots. On veut des gens honnêtes qui se reconnaissent dans notre culture. On sait tous que ton plus grand défaut n’est sûrement pas d’être trop perfectionniste. Ose dire la vérité!

Tous les étudiants ont un profil semblable : ils suivent les mêmes cours. Ce qui nous intéresse, c’est surtout leur personnalité. On cherche une connexion, une personne qui est à l’aise avec nous, qui démontre de la curiosité et qui est bien préparée.

Merci à Caroline Lapierre, analyste – Recrutement universitaire, pour sa précieuse contribution à cet article.

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Marie-Pierre Pelletier est associée au sein de notre firme. Elle est avec nous depuis sa sortie de l’université en 2006.

Mère de trois enfants, Marie-Pierre affirme que la culture et l’équilibre travail-famille qu’elle constate au sein de notre firme figurent parmi les éléments qu’elle aime le plus à propos de son travail. Les autres éléments? La possibilité d’apprendre et de faire progresser sa carrière.

Voici le témoignage de Marie-Pierre sur son expérience chez nous et sur la façon dont elle a gravi les échelons.

« Les personnes intéressées à joindre cette société-comptable doivent savoir qu’il ne s’agit pas d’une organisation comme les autres. Au lieu de faire pression sur les employés pour qu’ils soient productifs, la firme nous donne la confiance et les outils dont nous avons besoin pour évoluer dans notre travail. »

Avant mon arrivée en 2006, je savais déjà que Raymond Chabot Grant Thornton était l’une des plus grandes sociétés comptables du Québec. Je venais tout juste d’obtenir ma maîtrise en économie et j’ai vu que la firme cherchait à embaucher un économiste sans aucune expérience préalable, alors j’ai sauté sur l’occasion.

J’ai obtenu le poste d’analyste. Dès ma première journée au sein de l’équipe, j’ai senti qu’on croyait en moi. On m’a donné de nombreuses occasions de progresser dans l’organisation. C’est en grande partie pour cela que j’ai consacré ma carrière à cette firme.

Raymond Chabot Grant Thornton - image

Un réseau inspirant

Je suis maintenant devenue associée. Dans le cadre de mes fonctions, je suis appelée à travailler avec des collègues provenant de tout le réseau Grant Thornton. J’adore travailler avec eux et j’apprécie vraiment la diversité de mon travail qui me permet de côtoyer les petites et moyennes entreprises tout comme les organisations mondiales.

J’ai l’impression de former une grande famille avec mes collègues du Québec et avec ceux du réseau. Nous essayons toujours de nous entraider et de nous soutenir mutuellement, peu importe où nous sommes dans le réseau et dans quelle équipe nous sommes.

C’est inspirant de voir mes collègues partout dans le monde offrir un service de première qualité à nos clients. Je crois qu’il s’agit d’un pilier de notre culture organisationnelle.

Le fait d’avoir été promue associée me remplit d’une grande fierté. Les gens de la firme ont cru en moi alors que j’avais peu d’expérience. On m’a donné l’occasion de travailler sur des dossiers importants et complexes dès le début de ma carrière, ce qui m’a donné une grande confiance en moi.

Mon parcours au sein de la firme m’a appris que si on est motivé et passionné par le travail qu’on fait, il n’y a pas de limite à ce qu’on peut accomplir, peu importe notre expérience ou notre position. »

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