31 Juil 2019

Dans une chronique de la Presse+ consacrée à l’aide gouvernementale aux entreprises québécoises, Luc Lacombe, associé en fiscalité, et Jean-Philippe Brosseau, directeur principal, conseil en management, ont contribué à démystifier les différentes formes d’aides et leurs impacts. Luc Lacombe établit les différences entre la subvention, le prêt et le crédit d’impôt. Il explique que ce dernier est « comme une subvention, c’est un montant que l’on verse à l’entreprise, mais en passant par une structure qui existe déjà, sa déclaration d’impôt ».

Le journaliste précise les préférences des entreprises en matière d’aide gouvernementale : la subvention arrive au premier rang, suivi du crédit d’impôt et du prêt. L’investissement arrive bon dernier.

Pour sa part, Jean-Philippe Brosseau précise que « les deux premiers sont interchangeables. Le crédit d’impôt est plus prévisible, il est récurrent et il est ouvert à toutes les entreprises qui répondent aux critères. La subvention est plus rapide, mais plus subjective. ».

Pour en savoir plus, consultez l’article sur LaPresse+.

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03 Juil 2019

Le pacte fiscal 2019 liant le gouvernement provincial aux municipalités du Québec arrive à échéance. URBA, le magazine de l’Union des municipalités du Québec, a sollicité les lumières de Nicolas Plante, associé en conseil en management, pour brosser le portrait de la situation des municipalités du Québec.

« Une très grande portion des sources de revenus municipales repose sur les taxes foncières, ce qui a pour effet de mettre une très grande pression fiscale sur les résidents. Si on recule dans le temps, on constate aussi que l’offre des services des municipalités a beaucoup changé. Avant, elle se limitait au résidentiel, soit la collecte de déchets, l’entretien routier, le déneigement, etc. Maintenant, on parle d’offre culturelle, transport collectif, loisirs et plus encore », a entre autres expliqué Nicolas Plante.

Outre la dépendance grandissante à l’impôt foncier, l’évolution du commerce de détail vers la vente en ligne a aussi un impact considérable sur les municipalités.

« L’arrivée du commerce en ligne a pour effet de diminuer considérablement les revenus des municipalités, car ils dépendent en très grande proportion de la taxation de nouveaux commerces et industries sur le territoire. Dans la mesure où l’industrie numérique n’a pas besoin de nouveaux espaces, les municipalités font face à un défi de taille en matière de sources de revenus », a également précisé M. Plante.

Pour lire le dossier complet sur le pacte fiscal, consultez en ligne le magazine URBA (page 14).

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25 Juin 2019

Le 18 juin dernier, le géant Facebook dévoilait les détails entourant la Libra, sa nouvelle monnaie virtuelle, qui sera mise en marché d’ici un an.

Appelé à commenter la nouvelle à plusieurs médias, Louis Roy, associé en certification et président de Catallaxy, confie à Radio-Canada, la veille de l’annonce, que « le phénomène est intéressant par l’ampleur du projet, sachant que Facebook a 2,4 milliards d’utilisateurs ».

Sur les ondes de Kyk radio au Saguenay-Lac-Saint-Jean, M. Roy explique que « cette monnaie virtuelle a un grand potentiel, puisqu’on compte dans le monde beaucoup plus de gens « non bancarisés » que de personnes « bancarisées ». Cette monnaie, dont les frais sont très réduits grâce à la technologie de la chaîne de blocs (blockchain), permet en effet de réaliser de nombreuses transactions à l’aide d’un téléphone cellulaire, sans avoir recours à un compte bancaire. »

Cité par le Journal de Montréal, M. Roy renchérit, en disant entre autres « que ça fait trembler le système financier. C’est un projet d’une grande ampleur et la monnaie de Facebook qui sera introduite d’ici un an sera là pour de bon et ne pourra qu’évoluer au fil du temps. »

En entrevue pour RDI économie et pour le Téléjournal de Radio-Canada, Louis Roy souligne la particularité du projet Libra qui « est supporté par de gros joueurs du milieu financier tels que Uber, Spotify, Visa, Mastercard et Paypal, somme toute une première lorsqu’on parle de cryptomonnaie ».

Sur les ondes d’Énergie Québec, M. Roy soutient que la valeur de cette monnaie virtuelle stable (stablecoin) est intimement liée à celle de devises traditionnelles (comme le dollar américain par exemple), ce qui la rend moins risquée pour ses utilisateurs. « Libra tend vers le concept de monnaie universelle. Il sera maintenant intéressant d’observer comment la Libra composera avec les différentes gouvernances des différents pays où elle aura cours ». L’entrevue a été aussi l’occasion pour expliquer davantage la technologie de la chaîne de blocs et la différence de cryptomonnaie, notamment entre la future Libra et le Bitcoin.

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17 Juin 2019

Conseiller.ca consacre un article aux déductions des dépenses des conseillers en services financiers autonomes.

Bien qu’ils puissent déduire toutes les dépenses relatives à leurs fonctions, « c’est une condition sine qua non. Si on n’est pas capable de faire la démonstration qu’une dépense a été engagée dans le but de gagner un revenu, elle n’est pas déductible », précise Jean-Pierre Poulin, associé en fiscalité chez Raymond Chabot Grant Thornton.

À travers cet article, M. Poulin passe en revue les dépenses admissibles relativement aux dépenses personnelles : frais de kilométrage, intérêts payés sur emprunts, frais de repas et de représentation, bureau à domicile, etc.

Pour en savoir plus sur ces mesures, lisez l’article sur Conseiller.ca.

Demandez conseil à votre fiscaliste ou à votre conseiller financier.

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