Le Bulletin de nouvelles sur les IFRS constitue votre mise à jour trimestrielle sur tout ce qui concerne les Normes internationales d’information financière (IFRS). Nous vous mettrons au courant des questions d’actualité, fournirons commentaires et points de vue, puis résumerons certains développements importants.

Nous commencerons cette deuxième édition de l’année 2019 en examinant l’exposé-sondage de l’International Accounting Standards Board (IASB) intitulé Réforme des taux d’intérêt de référence (en anglais seulement).

Nous nous intéresserons ensuite aux incidences de l’énoncé de l’IASB selon lequel une entité devrait disposer du « temps nécessaire » pour déterminer si elle doit apporter des changements à une méthode comptable à la suite d’une décision de l’IFRIC et pour mettre en oeuvre de tels changements.

En poursuivant sur le thème de l’IFRIC, nous examinerons les décisions qui ont été publiées en mars et les décisions provisoires qui sont actuellement soumises pour appel à commentaires.

Plus loin dans ce bulletin, vous trouverez des nouvelles relatives aux IFRS chez Grant Thornton ainsi qu’une récapitulation des développements concernant l’information financière.

Nous terminerons avec un sommaire des dates d’application de normes récemment publiées et une liste de publications de l’IASB soumises à un appel à commentaires.

Consultez le document ci-dessous.

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La cryptomonnaie est une monnaie numérique ou virtuelle qui utilise la cryptographie comme moyen de sécuriser les transactions, de contrôler la création d’unités monétaires supplémentaires et de vérifier le transfert d’actifs.

Contrairement aux formes de monnaies classiques qui sont contrôlées à l’aide de systèmes bancaires centralisés, les cryptomonnaies font l’objet d’un contrôle décentralisé. Le contrôle décentralisé d’une cryptomonnaie se fait grâce à une chaîne de blocs, soit une base de données de transactions publiques qui fonctionne comme un grand livre distribué. L’avantage de cette technologie est que les deux parties peuvent négocier directement entre elles, sans avoir recours à un intermédiaire, ce qui permet d’économiser temps et argent.

De plus en plus d’entités, y compris des entreprises à capital fermé, concluent des transactions au cours desquelles elles obtiennent des cryptomonnaies. Voici des exemples de situations où une entité peut recevoir des cryptomonnaies :

  • Une entité peut accepter des cryptomonnaies en échange de biens ou de services vendus dans le cours normal de ses activités;
  • Une entité peut acheter des cryptomonnaies pour les détenir aux fins d’investissement, c’est-à-dire de tirer profit d’une augmentation de la valeur;
  • Une entité pourrait agir à titre de courtier négociant des cryptomonnaies et acheter des cryptomonnaies en vue de les vendre dans un avenir proche afin de dégager un bénéfice des fluctuations de prix ou de la marge du courtier négociant;
  • Une entité pourrait participer à des activités de minage des cryptomonnaies.

Le minage des cryptomonnaies se définit comme le processus au cours duquel les transactions liées aux diverses formes de cryptomonnaies sont vérifiées et ajoutées au grand livre numérique qu’est la chaîne de blocs. Une personne qui effectue le minage des cryptomonnaies est appelée un mineur. Les mineurs de cryptomonnaies utilisent une grande puissance informatique pour résoudre les algorithmes de la chaîne de blocs.

Selon l’algorithme de minage, un mineur pourrait recevoir une commission après avoir résolu un bloc, en échange de la vérification des opérations de cryptomonnaies et de leur saisie dans le grand livre de la chaîne de blocs. Cette commission est établie par les parties qui enclenchent la transaction initiale.

Selon l’algorithme de minage, un mineur pourrait aussi recevoir une récompense pour avoir résolu le bloc d’une nouvelle cryptomonnaie, le montant de la récompense étant déterminé par le logiciel de la chaîne de blocs sous-jacente.

Les NCECF ne contiennent aucune directive explicite sur la façon de comptabiliser les cryptomonnaies ou les activités de minage des cryptomonnaies. De plus, les Normes internationales d’information financière (IFRS) et les principes comptables généralement reconnus (PCGR) des États-Unis ne fournissent aucune directive qui serait appropriée d’appliquer par analogie par les entités appliquant les indications du chapitre 1100, « Principes comptables généralement reconnus ». Vous trouverez dans le document ci-dessous un résumé de certaines des principales questions de comptabilisation et, en l’absence de directive précise, notre point de vue sur le sujet.

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Plusieurs pays et provinces canadiennes ont adopté des mesures de tarification pour les gaz à effet de serre dans le but de réduire les émissions de ces gaz qui contribuent aux changements climatiques. Le gouvernement canadien a aussi adopté des mesures dans ce sens.

La perspective canadienne

Le gouvernement canadien a mis en place le système fédéral de tarification de la pollution par le carbone. Cette nouvelle taxe s’applique, entre autres, sur les combustibles fossiles.

Le nouveau système est applicable dans les provinces et les territoires où il n‘y a aucun mécanisme de tarification du carbone en place. L’Agence du revenu du Canada est responsable de l’administration et de l’exécution de la redevance sur les combustibles pour les provinces assujetties. Cette nouvelle taxe est applicable depuis le 1er avril 2019 au Manitoba, au Nouveau-Brunswick, en Ontario et en Saskatchewan et à compter du 1er juillet 2019 pour le Nunavut et le Yukon. De plus, le 1er janvier 2020, l’Alberta s’ajoutera aux provinces canadiennes où s’appliquera la redevance fédérale sur les combustibles.

La création de la Loi sur la tarification de la pollution causée par les gaz à effet de serre (la Loi) prévoit douze types d’inscription dont les transporteurs routiers, les importateurs et les utilisateurs. Une personne pourrait être tenue de s’inscrire dépendamment de ses activités commerciales.

Téléchargez le bulletin ci-dessous pour en savoir plus.

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L’intelligence artificielle permet aux entreprises de toutes tailles d’automatiser des processus et d’accomplir des tâches qui étaient impossibles à réaliser avant. Ainsi, ces entreprises gagnent en efficacité et peuvent se démarquer dans leur industrie.

C’est le cas notamment d’un de nos clients, une organisation du secteur financier. Ce grand investisseur institutionnel bénéficie de nouvelles possibilités en matière de veille stratégique grâce à une solution de traitement du langage naturel développée par notre équipe spécialisée en intelligence artificielle (IA) et en analytique avancée.

Raymond Chabot Grant Thornton - image

Réaliser l’impossible

Notre client avait l’ambition de recenser un nombre important de détails sur l’entièreté des transactions d’un secteur particulier. Il lui fallait donc un outil pour collecter et structurer l’information dans le but d’enrichir ses connaissances à des fins de veille concurrentielle.

Élaborer un tel outil représente une tâche titanesque, pratiquement impossible avec les procédés traditionnels, car cela nécessite de traiter plusieurs centaines de milliers d’articles publiés par des sources variées pour n’en extraire que les données pertinentes.

Il s’agissait de donner à l’organisation les moyens de réaliser ses ambitions en créant une solution parfaitement adaptée à ses besoins, en collaboration avec son équipe d’innovation.

Nos spécialistes ont donc mis au point un outil sur mesure de compréhension du langage qui permet à notre client d’automatiser la collecte d’informations et de constituer ainsi une base de données de grande valeur. Ses employés peuvent à présent interroger facilement et rapidement cette base de données selon divers paramètres.

 

Dans de tels mandats, il est possible d’ajouter des modules technologiques pour répondre à des besoins supplémentaires des clients.

Par exemple, nous développons pour cette même organisation un deuxième outil servant à collecter les renseignements factuels et les commentaires relatifs à ses partenaires d’affaires dans ses différents secteurs d’activité, toujours en filtrant des milliers de sources d’information.

De précieux bénéfices

Grâce à notre solution, notre client pourra compter sur une banque de connaissances qui l’aidera à mieux repérer les occasions et les risques d’affaires et à analyser de façon rigoureuse les tendances dans les secteurs d’activité et les marchés géographiques où il investit. Autrement dit, notre outil lui permettra d’être toujours parfaitement informé de ce que font ses concurrents et de ce qui se passe dans son marché.

En effet, dans le monde hautement concurrentiel d’aujourd’hui, l’information est le nerf de la guerre. Les entreprises qui se démarquent sont celles qui sont en mesure de collecter efficacement et d’analyser toute l’information disponible, qu’elle porte sur leur marché, les tendances, les attentes des consommateurs, les innovations technologiques ou autre.

Qu’il s’agisse d’exploiter de nouvelles possibilités, comme l’a fait notre client, ou d’automatiser certains processus pour être plus productif, les outils d’IA ont de multiples applications.

Outre la veille stratégique, les solutions de traitement du langage naturel peuvent servir à collecter et à structurer toute l’information de nature juridique dans l’ensemble des documents et de la correspondance d’une entreprise. Elles peuvent permettre d’extraire, de collecter et de structurer l’information touchant l’expérience client ou le cycle de vente, de façon à améliorer le service à la clientèle ou le processus de vente.

Ces solutions se révèlent également très utiles pour effectuer l’analyse documentaire d’un processus de revue diligente ou l’extraction d’information provenant de médias sociaux.

Par ailleurs, dans le cadre des projets en IA, non seulement nous travaillons de pair avec nos clients pour concevoir des solutions sur mesure, mais nous leur transmettons aussi notre savoir afin qu’ils puissent utiliser les outils de façon autonome. Il arrive donc régulièrement qu’à partir de la solution mise en place, nos clients développent des applications supplémentaires qui s’ajoutent aux usages prévus au départ.

Enjeux PME Innovation et technologie - RCGT

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