L’évolution des technologies permet de recueillir de nombreuses données utiles. Grâce à l’intelligence artificielle, une entreprise peut tirer parti d’une analyse ciblée et pertinente de cette information.

La donnée d’entreprise contient des réponses à des problématiques d’affaires concrètes et complexes. Des solutions analytiques à ces problématiques permettent d’optimiser le plan financier ou la productivité.

Amélioration de la productivité

Avec l’inclusion d’algorithmes dans les processus décisionnels, il est possible d’augmenter la productivité des ressources en place. Par exemple, dans le milieu manufacturier, les algorithmes sont en mesure de détecter à l’avance les défaillances de la chaîne de production ou de faire le tri des produits conformes de façon automatisée.

Ces solutions reposent sur la disponibilité des données des capteurs industriels en place ou sur l’ajout d’appareils à coût moindre, tels que des caméras ou des capteurs spécifiques. D’autres applications, comme la maintenance prédictive, peuvent permettre l’utilisation plus efficace des ressources matérielles et financières dans le milieu manufacturier.

Dans le milieu financier et dans le domaine des services professionnels, des clients utilisent aussi des algorithmes pour automatiser des étapes de processus à faible valeur ajoutée. Par exemple, la reconnaissance de caractères permet d’automatiser l’entrée de données dans des systèmes d’entreprise.

L’analyse algorithmique des cours des marchés financiers, des nouvelles et des rapports annuels permet de prioriser les efforts de recherche des équipes en gestion de portefeuille. Dans le secteur de la logistique et de la distribution, l’analyse des changements dans les inventaires et de la demande client permet aussi aux organisations d’optimiser leur utilisation des espaces d’entreposage afin de minimiser les ruptures de stock et l’insatisfaction du client.

Croissance des revenus

La donnée peut permettre le développement de solutions qui guident et assistent les secteurs d’activité dans les décisions stratégiques et tactiques, lesquelles favorisent la génération de nouveaux revenus. Par exemple, une meilleure connaissance du client et de son comportement permettra de mieux capter son attention et ainsi de répondre à ses besoins.

À titre d’exemple, notre expertise permet à des entreprises manufacturières de mieux connaître leur clientèle et de détecter les occasions d’affaires en analysant les activités passées et l’historique des interactions avec leurs clients. Ceci permet entre autres de relever les étapes du parcours client qui génèrent des irritants, de façon analytique, ou de déceler des occasions d’affaires en ventes croisées ou en services additionnels.

De plus, grâce à l’historique des transactions et au croisement de données externes, il est possible de cibler le client de façon individuelle dans son cycle de vie. Des modèles prédictifs peuvent alors être utilisés afin d’augmenter le taux de conversion pour l’acquisition et la vente croisée, d’augmenter l’engagement du client et de diminuer le taux d’attrition de celui-ci.

En effet, dépendamment de la donnée disponible, ces modèles présenteront les clients auxquels il faudra porter une attention particulière. Si on connaît les clients qui risquent fortement de se détourner de l’organisation dans les semaines à venir, quoi de mieux que de préparer une offre de rétention et d’agir avant qu’ils ne prennent leur décision finale?

Cette initiative de protection des revenus est ainsi soutenue par le volet analytique et permet de concentrer les efforts de rétention aux endroits les plus stratégiques. Selon le même principe, il est possible de créer des modèles prédictifs pour la vente croisée de produits et services afin de cibler les clients les plus susceptibles d’opter pour des produits et services additionnels et ainsi d’augmenter les revenus.

Meilleure expérience client

L’intelligence artificielle peut aussi aider à améliorer l’expérience client. En effet, avec la numérisation de la relation client, les attentes des clients en matière de temps, de qualité et d’accessibilité ont grandement changé au cours des dernières années. Les clients désirent obtenir leurs produits et services plus rapidement, obtenir de la qualité à un coût moindre et qu’on soit à l’écoute de leurs besoins en tout temps.

Dans le milieu manufacturier, une ligne de production optimisée peut réduire le délai de production en évitant les problèmes d’équipement ou de ressources, réduire les délais d’attente du client en anticipant la demande et en optimisant l’approvisionnement, et augmenter la qualité en automatisant des parties du processus d’assurance qualité et en contrôlant les facteurs de production. Il va de soi que des méthodes similaires peuvent être applicables dans d’autres industries.

L’intelligence artificielle permet à une entreprise d’exploiter la quantité de données qu’elle génère afin de répondre à des besoins d’affaires précis. Même si elle peut être utilisée dans plusieurs scénarios, il demeure important de s’en servir avant tout pour soutenir la mission de l’entreprise et ses finances, c’est-à-dire pour augmenter les revenus, réduire les coûts et améliorer l’expérience client. L’entrepreneur averti devra donc l’intégrer à sa stratégie d’entreprise avec vigilance.

Nos experts en intelligence artificielle peuvent vous aider!

Le saviez-vous?

Des crédits d’impôt peuvent s’appliquer aux investissements dans la recherche scientifique et le développement expérimental. Malgré les différentes mesures qui en ont réduit la portée dans les derniers budgets, ces programmes constituent encore l’aide financière la plus généreuse au pays. Dans certains cas, la combinaison des crédits (Canada et Québec) peut atteindre environ 70 % des dépenses.

Enjeux PME Innovation et technologie - RCGT

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Stratégies fiscales en direct, avril 2018 : une taxe « Netflix » au Québec

Dès le 1er janvier 2019 : inscription obligatoire à la TVQ pour certains non-résidents du Québec oeuvrant dans le secteur du commerce électronique (e-commerce)

Le 27 mars 2018, le ministre des Finances du Québec, monsieur Carlos J. Leitão, a prononcé son discours sur le budget 2018-2019 du Québec. Parmi les nouvelles mesures proposées, le ministre propose d’élargir l’obligation d’inscription au régime de la taxe de vente du Québec (TVQ) et de perception pour certains fournisseurs étrangers œuvrant dans le commerce électronique.

A l’heure actuelle, le régime de la TVQ ne prévoit pas de règle spécifique à l’égard des transactions de vente effectuées en ligne, de sorte que ce sont les règles générales qui s’appliquent. Ainsi, les fournisseurs non-résidents du Québec qui effectuent des ventes uniquement au moyen du commerce en ligne n’ont pas l’obligation de s’inscrire pour la perception de la TVQ s’ils n’exploitent pas une entreprise au Québec.

De façon générale, les nouvelles mesures obligeront ces non-résidents à s’inscrire aux fichiers de la TVQ, et à percevoir la TVQ lorsqu’ils transigent avec des consommateurs désignés du Québec, c’est-à-dire des acquéreurs qui résident habituellement au Québec et qui ne sont pas inscrits en TVQ. C’est le concept auquel on réfère communément sous l’appellation « taxe Netflix ».

Cette nouvelle obligation s’appliquera aux fournisseurs non-résidents, selon qu’ils résident ou non au Canada. Les fournisseurs de plateforme numérique de distribution de biens et services seront également visés. Voici un bref aperçu des mesures proposées.

Téléchargez le document ci-dessous pour en apprendre davantage.

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Louis Roy
Associé et président de Catallaxy | CPA | Conseils numériques et technologiques

L’Agence du revenu du Canada (ARC) considère les cryptomonnaies comme des marchandises aux fins de l’impôt.

Cette situation pose un problème pour les cryptomonnaies dont la valeur doit être établie à chaque transaction. Contrairement aux marchandises classiques, leur cours est volatile et les marchés diffèrent à l’échelle mondiale.

Les cryptomonnaies présentent de nouveaux défis en matière de déclaration aux termes de la Loi de l’impôt sur le revenu. De plus, en raison de la nature des échanges de devises étrangères, l’achat d’actifs sous forme de cryptomonnaie à l’étranger soulève des enjeux d’ordre juridique.

Bien que les cryptomonnaies soient généralement imposées à titre de gains en capital, les entreprises qui en tirent profit peuvent voir leurs gains imposés en tant que revenu d’entreprise. La démonstration de cette distinction peut exiger une certaine expertise, particulièrement dans le cas de la maintenance du nœud maître (masternode).

Stratégies d’entreprise concernant la cryptomonnaie

On considère que vous exploitez une entreprise si :

  • Vous avez réalisé des transactions dans le passé;
  • Il s’agit d’achats rapides;
  • Vous consacrez une partie importante de votre temps à l’analyse du marché;
  • Vous faites les recherches;
  • Vous financez vos transactions.

Nous vous présenterons les stratégies fiscales à votre disposition, comme la constitution en société.

Il peut être difficile d’établir les différentes exigences applicables. Par exemple, un contribuable est tenu de déposer le formulaire T1135 auprès de l’ARC s’il détient un bien étranger dont le coût total excède 100 000 $.

Lorsque les actifs sous forme de cryptomonnaie sont détenus par un tiers dans un pays étranger, le dépôt de ce formulaire peut être exigé, à défaut de quoi le contrevenant s’expose à une amende minimale automatique de 2 500 $ par année.

Nos fiscalistes et nos avocats peuvent vous aider à assumer vos obligations.

28 Mar 2018  |  Écrit par :

Louis Roy est associé au sein de Raymond Chabot Grant Thornton. Il est votre expert en...

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Olivier-Don Truong
Directeur principal | Transformation 4.0 | M.Sc.A. | Conseil en management

D’une époque à l’autre, les périodes de forte croissance ont toujours été marquées par d’importantes révolutions, particulièrement dans l’industrie manufacturière.

Qu’on l’appelle manufacturier 4.0, industrie 4.0, transformation numérique ou usine intelligente, la dernière révolution industrielle offrira de nombreuses possibilités aux entreprises québécoises… en attendant la vague 5.0. L’industrie 4.0 n’est pas une fin en soi, mais une évolution de l’entreprise pour accroître sa compétitivité et maintenir sa valeur ajoutée sur les marchés.

Présentée comme la quatrième révolution industrielle après la mécanisation, la production de masse au XIXe siècle et l’automatisation de la production au XXe siècle, l’industrie 4.0 se caractérise par l’intégration des technologies numériques dans les processus de fabrication.

Les entreprises ont beaucoup à gagner en entreprenant le virage numérique, tant sur le plan de l’amélioration de l’agilité de leurs processus et de l’utilisation de leurs données que sur le plan de la réduction de leurs coûts. Il s’agit même d’un impératif pour qu’elles demeurent compétitives et qu’elles maintiennent une relation d’affaires avec leurs clients.

Par contre, on entend régulièrement certains mythes ou certaines craintes qui freinent les entrepreneurs souhaitant prendre ce virage ou influent sur leur vision du projet. En voici quelques-uns.

Mythe no 1 : l’intégration du 4.0 est une tâche insurmontable!

Ce qu’on entend
Plusieurs entrepreneurs que nous rencontrons nous disent hésiter à prendre le virage numérique, car ils perçoivent ce projet comme une tâche colossale. Au-delà des avantages, ce processus leur semble laborieux en raison des changements majeurs apportés, des investissements importants de temps et d’argent à court terme nécessaires et d’une mauvaise compréhension du processus de transformation dans son ensemble.

Ce qu’il faut savoir
Dans le cadre d’une transformation numérique, la pire erreur consiste à vouloir tout faire en même temps, ce qui se traduit souvent par un échec. La transformation doit plutôt être bien préparée, et chaque étape doit être planifiée de façon progressive. Un diagnostic approfondi des processus d’affaires de l’entreprise, réalisé au moyen de l’Audit industrie 4.0, et une révision de ses objectifs permettent d’avoir une meilleure compréhension des projets à mettre en place pour entamer le virage vers l’industrie 4.0.

Le diagnostic permettra également de hiérarchiser les projets afin de maximiser les résultats de chacune des étapes et l’incidence organisationnelle, ainsi que d’étaler les coûts pour mieux les contrôler. Ce plan d’action maximisera les retombées de l’investissement à moyen terme.

Ce qu’il faut faire
Nos experts peuvent accompagner tous les types d’entreprises (transport, services, manufacturier, etc.) dans leur transformation numérique et sont maintenant accrédités par le Ministère de l’Économie et de l’Innovation (MEI) dans le cadre du programme Audit industrie 4.o. Investissement Québec agit comme mandataire pour ce programme et des subventions sont disponibles pour les entreprises de tous les secteurs d’activité, incluant les coopératives et les entreprises de l’économie sociale, pour leur permettre d’entamer la démarche et de bénéficier de l’accompagnement d’experts accrédités.

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Mythe no 2 : l’industrie 4.0 touche seulement la technologie

Ce qu’on entend
Bien que le fondement de la quatrième révolution industrielle repose sur la connectivité des données et des objets, la technologie n’est pas le seul élément à considérer dans une telle transformation.

Ce qu’on doit savoir
Cette transformation numérique aura une incidence progressive sur l’ensemble de la chaîne de valeur de l’entreprise et aura ainsi d’importantes répercussions sur une multitude de facettes de celle-ci.

  • Modes de prestation de service et de fabrication de produits;
  • Gestion de la relation avec les clients et les fournisseurs;
  • Indicateurs de rendement;
  • Processus d’affaires;
  • Profils de compétences requis;
  • Fiscalité transfrontalière;
  • Taxes à la consommation;
  • Financement de l’innovation et du développement technologiques;
  • Financement des entreprises;
  • Etc.

Ce qu’il faut faire
Comme pour les transformations industrielles antérieures, la transformation numérique doit s’inscrire dans un projet d’entreprise qui a fait l’objet d’une réflexion stratégique, ainsi que d’un processus de déploiement et de suivi rigoureux. L’industrie 4.0 touche la technologie, mais aussi la gestion, la fiscalité et le financement.

Mythe no 3 : l’industrie 4.0 se rapporte à l’intelligence artificielle

Ce qu’on entend
Depuis déjà plusieurs mois, sur toutes les tribunes et dans tous les médias, nous entendons parler de l’industrie 4.0 et de l’intelligence artificielle (IA), et nous allons même jusqu’à les confondre. Sur une échelle de maturité, l’IA serait le niveau le plus élevé d’utilisation des données d’une organisation, permettant entre autres l’autonomisation de décisions et de processus.

Ce qu’il faut savoir
Les entreprises doivent comprendre que pour profiter du virage vers l’industrie 4.0, elles n’ont pas nécessairement besoin de recourir à l’IA. En effet, les entreprises peuvent tirer profit de leurs données de différentes façons, et ce, selon des niveaux de maturité d’exploitation de données qui peuvent apporter énormément de valeur ajoutée. On parlera alors :

  • D’analyse descriptive : observer ce qui s’est passé;
  • D’analyse diagnostique : comprendre ce qui s’est passé;
  • D’analyse prédictive : prédire ce qui va se passer.

Ce qu’il faut faire
Un diagnostic de vos données pourrait vous aider à évaluer la valeur que vous pourriez tirer de celles-ci afin d’optimiser vos activités.

Mythe no 4 : la révolution 4.0 est LA réponse à l’enjeu touchant la rareté de la main-d’œuvre

Ce qu’on entend
Certains entrepreneurs entament ce projet en croyant que l’automatisation de certains processus leur permettra d’obtenir les mêmes résultats en réduisant l’effectif ainsi que de résoudre le problème de rareté de la main-d’œuvre.

Ce qu’il faut savoir
Certes, l’automatisation contribue à changer les procédés et les processus de l’entreprise et peut mener à la suppression de certains postes. Toutefois, elle ne fera pas disparaître les emplois pour autant. L’automatisation changera plutôt leur nature. Le profil du travailleur de demain sera en effet différent de celui d’aujourd’hui. De nouveaux postes seront créés et de nouvelles compétences seront développées. Les entreprises auront donc bon nombre de défis à relever. Il faut envisager de revoir la structure organisationnelle en fonction des nouveaux besoins de l’entreprise et de former les employés afin de les faire évoluer dans leurs rôles. Un autre défi lié au virage vers l’industrie 4.0 consiste à effectuer une bonne gestion du changement pour s’assurer de mobiliser et de retenir les employés clés au cœur de cette transformation, sachant que les gens sont souvent réfractaires au changement.

Ce qu’il faut faire
Malgré ces défis, le virage vers l’industrie 4.0 contribue à créer des emplois à forte valeur ajoutée, qui seront occupés par des employés plus compétents. Il faut toutefois prendre le temps d’évaluer les répercussions du projet sur les employés et de gérer ces changements de façon proactive.

En résumé, tôt ou tard, vous devrez vous informer sur les répercussions que l’industrie 4.0 aura sur votre secteur d’activité et sur votre entreprise. Cependant, vous pouvez choisir la façon dont vous aborderez votre transformation.

Les experts de Raymond Chabot Grant Thornton peuvent vous accompagner relativement à différents aspects de ce projet, que ce soit dans la revue de vos processus, le choix de votre progiciel de gestion intégré ou l’utilisation de vos données grâce à l’analytique avancée, pour vous permettre de prendre le virage vers l’industrie 4.0 en optimisant l’engagement de vos ressources et le rendement du capital investi.

19 Mar 2018  |  Écrit par :

Olivier-Don Truong est expert en conseil en management au sein de Raymond Chabot Grant Thornton.

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