07 Août 2019

L’inclusion de tout un chacun dans son milieu de travail, et ce, peu importe l’expression ou l’identité de genre ou l’orientation sexuelle, est primordiale au bien-être des employés et à la prospérité de toute entreprise à long terme.

C’est avec générosité, conviction et ouverture d’esprit que quatre membres de la famille Raymond Chabot Grant Thornton ont accepté de livrer des témoignages sur leur histoire personnelle, afin de partager une partie de leur récit et s’assurer de faire tomber les tabous pouvant affecter les personnes LGBT dans leurs milieux personnels et professionnels.

Joëlle Bélanger – Conseillère marketing

Être lesbienne, ce n’est pas une fierté : c’est qui je suis. Est-ce facile de se respecter? Ça prend du temps! À mon ancien travail, à la première fameuse question « as-tu un amoureux? », je ne m’étais pas respectée. J’avais répondu non. C’était la vérité, je n’en avais pas. En revanche, jamais on ne m’avait demandé si j’avais une amoureuse!

Pendant trois ans, par un simple « non », j’étais aux yeux de mes collègues une célibataire hétéro. Trois ans à mentir sans pouvoir parler de ma blonde et de notre train de vie quotidien.

Quand j’ai eu l’emploi chez Raymond Chabot Grant Thornton, je me suis juré que j’allais me respecter. Je n’ai pas perdu de temps. À ma première journée, je crois que c’est la première phrase que j’ai dite à mes collègues. Je ne voulais plus vivre dans le mensonge. J’ai tout de suite senti par l’accueil de mon équipe que mon orientation n’avait aucune importance pour eux! Une belle ouverture d’esprit qui me rend bien et qui me permet d’être qui je suis.

Encore aujourd’hui, plusieurs souffrent en silence et bloquent devant des questions banales qui peuvent nous mettre dans l’embarras. D’un œil hétéro, c’est tout simple. Pour une personne gaie, c’est tout autre.

Sylvain Prince – Associé – Directeur régional des normes professionnelles

Comment peut-on vivre son homosexualité dans notre emploi? Je ne m’étais pas posé cette question auparavant, puisque je n’ai pas l’impression d’être différent de mes collègues hétérosexuels, d’être traité différemment ou de me sentir étiqueté.

Mon parcours chez Raymond Chabot Grant Thornton a débuté lors de mes stages universitaires il y a près de vingt ans, soit dans la même année où j’ai fait mon « coming out » auprès de mes amis à l’université et où j’ai rencontré mon copain. En aucun temps, je ne me suis senti jugé ou ralenti dans ma carrière à cause de mon orientation sexuelle. Au contraire, j’ai plutôt senti être reconnu pour mes compétences et on m’a permis de relever plusieurs défis professionnels, comme celui d’être récemment nommé associé de la firme.

Puisque j’ai choisi de m’accepter tel que je suis, mes collègues et mes clients sont au courant et je crois que c’est beaucoup plus facile pour tout le monde ainsi. Il n’y a pas de malaise à partager des moments de ma vie personnelle avec mes collègues et clients ni que mon conjoint m’accompagne à des activités.

Lorsque j’ai annoncé à mes collègues que mon conjoint et moi allions avoir un enfant cet automne grâce à une porteuse, vous auriez dû voir la joie dans leurs yeux pétillants et parfois mouillés!

Bref, je crois sincèrement que l’on peut être tout à fait à l’aise de vivre son homosexualité chez Raymond Chabot Grant Thornton et poursuivre librement sa carrière.

Christine Régimbal – Associée

Je suis fière de faire partie de la famille Raymond Chabot Grant Thornton depuis plus de vingt-huit ans et d’y occuper le rôle d’associée depuis près de dix-huit ans. Cette firme m’a offert de nombreuses occasions de réaliser pleinement mon potentiel et les outils nécessaires pour y parvenir.

J’ai toujours profité d’un environnement de travail positif et au fil des ans, la mentalité de la firme, à l’instar de celle de la société, a grandement évolué. À titre d’associée prenant part au recrutement des étudiants, je parle avec fierté de mon épouse aux candidats potentiels. Il est important qu’ils comprennent que Raymond Chabot Grant Thornton offre un environnement inclusif et tolérant dans lequel chacun est encouragé à être soi-même.

J’ai récemment eu l’honneur d’être réélue par mes pairs afin de siéger au Conseil des associés de la firme pour un deuxième mandat. Je suis très reconnaissante envers mes collègues pour la confiance qu’ils m’ont témoignée et je suis honorée de les représenter au Conseil.

Christine Regimbal

Patrick Danis – Conseiller principal marketing et image de marque

Avez-vous déjà eu à « annoncer » une grande nouvelle à votre entourage, qu’elle soit positive ou négative? Dans la vie d’un membre de la communauté LGBT, il est fréquent de devoir faire une « annonce » sur qui nous sommes, ce qui m’a souvent paru comme injuste en quelque sorte. Imaginez maintenant arriver dans un nouvel environnement de travail et devoir révéler à des gens que vous connaissez à peine un peu de votre histoire personnelle.

À mon entrée chez Raymond Chabot Grant Thornton, j’arrivais d’une entreprise où j’étais très ouvert sur mon orientation depuis presque dix ans. Mais voilà que tout était à refaire… En même temps, une personne près de moi m’a déjà dit que « si on agit comme si ce n’était pas normal, c’est exactement le message que l’on envoie aux autres ».

J’ai donc décidé d’être totalement moi-même avec mes nouveaux collègues et ma « nouvelle » est passée comme si de rien n’était. On a simplement continué à discuter de nos vies, comme toute personne l’aurait fait, peu importe son orientation sexuelle. Il est primordial de se sentir bien dans sa peau au travail. Et grâce à vous, chers collègues, c’est mon cas tous les jours. Merci!

Patrick Danis

Un mot d’Emilio B. Imbriglio – Président et chef de la direction

En prenant connaissance de ces histoires, j’ai ressenti une grande fierté envers mes collègues. Leurs propos sont touchants et ils ont su faire preuve de générosité et de courage en nous livrant de tels témoignages.

Ce qui me vient en tête en les lisant, c’est bien sûr leur aisance à être eux-mêmes dans leur milieu de travail, mais c’est aussi le souhait que tous nos employés, peu importe leur vécu, puissent s’épanouir au travail dans toute leur authenticité comme ces quatre personnes inspirantes.  Merci à vous Joëlle, Sylvain, Christine et Patrick.

Depuis le 1er août 2019, Raymond Chabot Grant Thornton est fière de faire partie de l’organisme Fierté au travail, qui vise à briser les barrières existantes dans le monde du travail pour les personnes LGBT.

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31 Juil 2019

Dans une chronique de la Presse+ consacrée à l’aide gouvernementale aux entreprises québécoises, Luc Lacombe, associé en fiscalité, et Jean-Philippe Brosseau, directeur principal, conseil en management, ont contribué à démystifier les différentes formes d’aides et leurs impacts. Luc Lacombe établit les différences entre la subvention, le prêt et le crédit d’impôt. Il explique que ce dernier est « comme une subvention, c’est un montant que l’on verse à l’entreprise, mais en passant par une structure qui existe déjà, sa déclaration d’impôt ».

Le journaliste précise les préférences des entreprises en matière d’aide gouvernementale : la subvention arrive au premier rang, suivi du crédit d’impôt et du prêt. L’investissement arrive bon dernier.

Pour sa part, Jean-Philippe Brosseau précise que « les deux premiers sont interchangeables. Le crédit d’impôt est plus prévisible, il est récurrent et il est ouvert à toutes les entreprises qui répondent aux critères. La subvention est plus rapide, mais plus subjective. ».

Pour en savoir plus, consultez l’article sur LaPresse+.

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03 Juil 2019

Le pacte fiscal 2019 liant le gouvernement provincial aux municipalités du Québec arrive à échéance. URBA, le magazine de l’Union des municipalités du Québec, a sollicité les lumières de Nicolas Plante, associé en conseil en management, pour brosser le portrait de la situation des municipalités du Québec.

« Une très grande portion des sources de revenus municipales repose sur les taxes foncières, ce qui a pour effet de mettre une très grande pression fiscale sur les résidents. Si on recule dans le temps, on constate aussi que l’offre des services des municipalités a beaucoup changé. Avant, elle se limitait au résidentiel, soit la collecte de déchets, l’entretien routier, le déneigement, etc. Maintenant, on parle d’offre culturelle, transport collectif, loisirs et plus encore », a entre autres expliqué Nicolas Plante.

Outre la dépendance grandissante à l’impôt foncier, l’évolution du commerce de détail vers la vente en ligne a aussi un impact considérable sur les municipalités.

« L’arrivée du commerce en ligne a pour effet de diminuer considérablement les revenus des municipalités, car ils dépendent en très grande proportion de la taxation de nouveaux commerces et industries sur le territoire. Dans la mesure où l’industrie numérique n’a pas besoin de nouveaux espaces, les municipalités font face à un défi de taille en matière de sources de revenus », a également précisé M. Plante.

Pour lire le dossier complet sur le pacte fiscal, consultez en ligne le magazine URBA (page 14).

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25 Juin 2019

Le 18 juin dernier, le géant Facebook dévoilait les détails entourant la Libra, sa nouvelle monnaie virtuelle, qui sera mise en marché d’ici un an.

Appelé à commenter la nouvelle à plusieurs médias, Louis Roy, associé en certification et président de Catallaxy, confie à Radio-Canada, la veille de l’annonce, que « le phénomène est intéressant par l’ampleur du projet, sachant que Facebook a 2,4 milliards d’utilisateurs ».

Sur les ondes de Kyk radio au Saguenay-Lac-Saint-Jean, M. Roy explique que « cette monnaie virtuelle a un grand potentiel, puisqu’on compte dans le monde beaucoup plus de gens « non bancarisés » que de personnes « bancarisées ». Cette monnaie, dont les frais sont très réduits grâce à la technologie de la chaîne de blocs (blockchain), permet en effet de réaliser de nombreuses transactions à l’aide d’un téléphone cellulaire, sans avoir recours à un compte bancaire. »

Cité par le Journal de Montréal, M. Roy renchérit, en disant entre autres « que ça fait trembler le système financier. C’est un projet d’une grande ampleur et la monnaie de Facebook qui sera introduite d’ici un an sera là pour de bon et ne pourra qu’évoluer au fil du temps. »

En entrevue pour RDI économie et pour le Téléjournal de Radio-Canada, Louis Roy souligne la particularité du projet Libra qui « est supporté par de gros joueurs du milieu financier tels que Uber, Spotify, Visa, Mastercard et Paypal, somme toute une première lorsqu’on parle de cryptomonnaie ».

Sur les ondes d’Énergie Québec, M. Roy soutient que la valeur de cette monnaie virtuelle stable (stablecoin) est intimement liée à celle de devises traditionnelles (comme le dollar américain par exemple), ce qui la rend moins risquée pour ses utilisateurs. « Libra tend vers le concept de monnaie universelle. Il sera maintenant intéressant d’observer comment la Libra composera avec les différentes gouvernances des différents pays où elle aura cours ». L’entrevue a été aussi l’occasion pour expliquer davantage la technologie de la chaîne de blocs et la différence de cryptomonnaie, notamment entre la future Libra et le Bitcoin.

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