Publié le 2 octobre 2025
• 3 min de lecture
Un sondage récent démontre que les PME canadiennes voient les défis ESG comme des occasions d’affaires qui les rendront plus performantes.
Comme dirigeant, vous faites face à des défis bien réels en 2025: pression sur les marges, rareté de main-d’œuvre compétente, exigences croissantes des clients et des partenaires. Vous n’êtes pas seul!
Toutefois, un sondage récent démontre que les entreprises voient l’intégration des facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) dans leur stratégie comme une occasion d’améliorer leur performance et de réduire leurs risques. Bien que des idées reçues puissent suggérer qu’il s’agit d’une contrainte additionnelle, les organisations y voient plutôt une opportunité.
La stratégie ESG vue comme une solution
Les derniers chiffres de l’International Business Report (IBR) de Grant Thornton sont sans équivoque: 44 % des entreprises canadiennes de taille moyenne prévoient augmenter leurs investissements dans les facteurs ESG au cours des 12 prochains mois.
Ce n’est pas un effet de mode ni une réponse à une nouvelle loi: c’est un choix d’affaires assumé, qui s’inscrit dans la durée.
Pourquoi? Parce que les dirigeants veulent des résultats concrets et réalisent que les facteurs ESG vont leur permettre d’atteindre leurs objectifs:
- 48 % estiment que les stratégies ESG améliorent la rentabilité à long terme;
- 41 % y voient un moyen de réduire leurs coûts;
- 41 % considèrent les stratégies ESG comme un atout pour attirer et retenir les talents, un enjeu crucial dans le contexte actuel;
- 45 % les utilisent pour renforcer leur chaîne d’approvisionnement et leur résilience.
Au-delà de ces bénéfices, c’est parfois l’innovation elle-même qui se retrouve au cœur de la stratégie ESG des PME. Elles investissent dans le développement de nouveaux produits durables pour répondre à de nouvelles demandes du marché et peuvent ainsi se démarquer (28 %), ou encore, elles misent sur la numérisation pour gagner en efficacité (27 %).
Ainsi, même si la réglementation évolue ou que la pression politique n’est plus la même, les entreprises ne relâchent pas leurs efforts, convaincues que c’est souhaitable et rentable:
- près de 40 % affirment rester fermement engagées envers la durabilité, peu importe les changements externes;
- seulement 22 % prévoient mettre sur pause ou arrêter leurs rapports ESG.
Et sur l’échiquier mondial?
Fait intéressant, nos voisins américains sont les plus enthousiastes du G7 quant aux investissements ESG en entreprise, y voyant en majorité une rentabilité à long terme (57 %). Leurs stratégies semblent nettement plus offensives, intégrées à la croissance (comme le lancement de produits durables (41 %)) et à la valorisation de l’entreprise (options de sortie, attractivité pour les investisseurs, etc. (41 %)).
Quant à l’Europe, la dynamique reste soutenue, portée par la réglementation, la pression des marchés et la demande sociétale.
Donc, bien que nos entreprises canadiennes soient clairement engagées envers les stratégies intégrant les critères ESG, elles devront accélérer leurs efforts de structuration, d’innovation et de transparence pour rester compétitives face à des marchés nord-américains et européens de plus en plus exigeants.
Pour en savoir plus, consultez les détails du rapport (en anglais seulement).
Vous voulez savoir comment développer vos stratégies ESG? Découvrez nos solutions.
-
Dossiers thématiques
Stratégie ESG: assumer l’avenir avec confiance
Devant les enjeux sociaux et environnementaux qui se multiplient, votre organisation doit s’outiller pour prendre son avenir en main.