Le parcours d’un CPA peut prendre différentes orientations. De plus en plus couru, le conseiller d’affaires est une voie d’avenir à envisager.

Le monde des affaires évolue rapidement et les entrepreneurs veulent qu’on leur propose des solutions efficaces pour demeurer compétitif dans leur marché et poursuivre leur croissance.

Au sein de notre firme, nos comptables professionnels agréés (CPA) doivent être en mesure de procurer aux entrepreneurs tout le soutien dont ils ont besoin pour relever les défis d’aujourd’hui et de demain, et ce, dans tous les aspects de leur évolution.

C’est pourquoi, depuis quelques années, nous amenons nos professionnels de la comptabilité à jouer un rôle plus large, soit celui de conseiller d’affaires auprès de nos clients entrepreneurs.

Pour concrétiser cette orientation, nous donnons à nos CPA les outils et la formation nécessaires afin qu’ils puissent évaluer l’entière situation d’une entreprise et identifier les besoins du client.

Une fois le portrait global établi, le conseiller d’affaires peut aider nos clients à progresser en faisant intervenir nos spécialistes des disciplines concernées, comme ceux de fiscalité, de conseils financiers, de la stratégie ou de l’évaluation d’entreprises.

Pour le CPA, agir comme conseiller d’affaires ouvre la porte à de nouveaux défis et à de nombreuses possibilités de développer ses talents et son expertise. Dans un contexte où de plus en plus de tâches comptables sont automatisées, la maîtrise de ce champ de compétence ajoute une valeur substantielle au rôle de comptable.

Des projets pilotes jusqu’au Bas-Saint-Laurent

Plusieurs projets et initiatives sont prévus ou déjà en place afin de renforcer cette orientation et d’outiller les conseillers d’affaires de la firme.

Dans le Bas-Saint-Laurent, la Gaspésie et le Nouveau-Brunswick francophone, nous comptons développer à court terme une douzaine de conseillers aux entrepreneurs pour les entrepreneurs. Ils agiront en tant que conseillers stratégiques auprès des clients, ainsi que comme « chefs d’orchestre » pour toutes les ressources spécialisées dont ceux-ci ont besoin.

Ces postes de conseillers aux entrepreneurs seront confiés à de jeunes CPA qui recevront une formation spécialisée et seront mentorés par des associés d’expérience. La mise en place de programmes semblables est prévue sur l’ensemble du réseau de Raymond Chabot Grant Thornton.

Les candidats pour ces postes se démarquent notamment par leur vision stratégique et entrepreneuriale, leur intelligence émotionnelle, leurs capacités relationnelles et leurs aptitudes à trouver des solutions.

De multiples possibilités de carrière sont offertes chez nous, à travers le Québec, afin que chaque jeune CPA puisse choisir le parcours qui l’intéresse, que ce soit dans une spécialité, en tant que gestionnaire ou comme conseiller aux entrepreneurs.

L’autonomie et l’attribution de responsabilités sont valorisées pour que chacun puisse exprimer son plein potentiel.

Merci à Richard Chrétien, associé, vice-président et initiateur du projet pilote du Bas-Saint-Laurent, pour sa précieuse contribution à cet article.

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Pour un jeune CPA, la meilleure façon de progresser, c’est d’être impliqué dès le début dans des mandats auprès de professionnels d’expérience.

C’est ce dont est convaincu David-Alexandre Lamirande-Lamontagne, directeur – Fiscalité, de notre bureau de Gatineau. De pair avec les autres directeurs de son équipe, il mise sur un mentorat axé sur la pratique de la profession.

En quoi est-ce important de faire participer pleinement les jeunes CPA à des mandats dès leurs débuts?

Ça les aide à prendre de l’assurance et de l’expérience et, comme ça, ils comprennent bien ce que les clients attendent d’eux. Ainsi, avant même qu’une recrue ait commencé ses études de maîtrise en fiscalité, on lui confie des sections de mandat. Ensuite, durant ses études, elle peut déjà faire des liens entre la théorie et la pratique.

Sont-ils cantonnés à un certain type de mandats?

On veut que nos recrues touchent à tout dès le début, pas seulement à la conformité fiscale. Je crois que, si un jeune ne travaille pas sur des projets transactionnels ou de réorganisation fiscale avant un certain nombre d’années, il perd des occasions de faire évoluer sa carrière.

Leur laissez-vous beaucoup de liberté d’action?

L’un des objectifs du mentorat est d’encourager l’esprit d’initiative. On ne dicte pas quoi faire à nos recrues. On les encourage à exprimer leurs idées et on leur fait part de nos commentaires sur le travail accompli. Leur encadrement est axé sur le développement des affaires : comment fidéliser la clientèle, comment mettre de l’avant ses idées auprès du client, etc. Plus vite un jeune maîtrise ces aspects, plus vite sa carrière prendra son envol.

Qu’est qui vous motive dans cette forme de mentorat?

Mon but, c’est d’aider les jeunes à monter le plus rapidement possible dans la hiérarchie. C’est comme ça que toute notre équipe progresse.

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Le mentorat, une affaire d’entraide, de communication et de passion, nous rappelle Caroline Plourde, associée en certification de notre firme.

Pour un comptable qui commence dans la profession, quoi de mieux que de pouvoir compter en tout temps sur le soutien de ses collègues afin de progresser?

Au service de certification de notre bureau de Rimouski, tout est mis en œuvre pour que les jeunes comptables puissent rapidement développer leurs talents et assumer des responsabilités à la hauteur de leurs aspirations.

Caroline, vous dirigez une équipe d’environ vingt personnes. Comment encadrez-vous vos recrues?

On les implique très tôt dans les mandats. On s’assure de bien les outiller et on leur fait rencontrer les clients sous la supervision de collègues plus expérimentés. Comme ça, nos recrues deviennent autonomes plus rapidement. C’est la même chose pour les stagiaires. On prépare un plan d’intégration détaillé pour chacun, en leur donnant la formation nécessaire et en leur attribuant un accompagnateur, un jeune professionnel disponible pour les orienter.

Pourquoi voulez-vous que les jeunes soient autonomes rapidement?

Notre bureau est en forte croissance et nos recrues souhaitent contribuer à notre succès dès le début. De plus, les jeunes des générations Y et Z veulent avoir très vite la chance de relever des défis et d’évoluer dans leur carrière. C’est donc important de les aider à développer leurs aptitudes.

Comment aidez-vous les jeunes CPA à faire progresser leur carrière?

En constante communication avec nos jeunes talents, on tient compte de leurs intérêts. S’ils souhaitent se spécialiser dans un champ d’expertise ou dans un secteur d’activité, on les soutient dans cette voie. On les encourage aussi à participer à différents comités de travail et à donner des formations selon leurs affinités. C’est important que chaque personne apporte sa contribution personnelle à l’équipe.

Qu’est-ce qui vous motive dans le mentorat?

Les recrues nous inspirent, nous apportent des idées nouvelles. De mon côté, comme mentor, j’aime faire en sorte que les jeunes se sentent bien, les aider à atteindre leur plein potentiel et à tisser leur propre réseau d’affaires.

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Être CPA chez Raymond Chabot Grant Thornton, c’est tout sauf ennuyeux. Notre firme offre de nombreuses possibilités de faire évoluer votre carrière.

Selon leurs préférences, les comptables professionnels agréés (CPA) peuvent choisir de travailler successivement dans différentes expertises, se spécialiser dans un domaine ou un type de clientèle, ou progresser dans des postes de responsabilité.

Élisabeth Petit, directrice, Talent et culture chez Raymond Chabot Grant Thornton, explique comment les CPA peuvent mener une carrière à la hauteur de leurs ambitions au sein de la firme et présente les compétences requises pour réussir.

Au-delà des qualifications professionnelles, quelles sont les qualités essentielles que vous cherchez chez un CPA?

L’une des plus importantes est que cette personne soit orientée vers les relations humaines et le service à la clientèle. Le savoir-être est essentiel.

Nous cherchons des CPA passionnés, travaillants et rigoureux, qui aiment avoir du plaisir au travail, des personnes créatives qui proposent des solutions innovatrices et optimales à nos clients.

Le CPA doit avoir une vision globale d’une organisation. Il doit comprendre et même anticiper ce dont le client a besoin pour se démarquer dans l’économie d’aujourd’hui et de demain. Il doit savoir collaborer avec des collègues de différentes disciplines.

Par exemple, dans des dossiers de relève entrepreneuriale, divers aspects d’une entreprise sont touchés. Les CPA et d’autres experts vont intervenir pour aider à bâtir un plan de relève, évaluer la valeur d’une entreprise, trouver le bon profil d’entrepreneur pour la succession et préparer une transition en douceur. Les angles fiscaux, financiers et humains sont abordés.

Il est donc important d’avoir un bon esprit d’équipe et du leadership?

Absolument. Mais le leadership, ce n’est pas nécessairement vouloir diriger les autres. On peut l’exercer en proposant des idées différentes pour aider les clients, sans pour autant coordonner le travail.

Pouvez-vous nous parler des différentes possibilités de développement de carrière pour les CPA chez Raymond Chabot Grant Thornton?

Les possibilités sont nombreuses. Par exemple, un CPA peut choisir de faire un parcours en fiscalité, en se spécialisant en fiscalité internationale ou en taxes à la consommation, ou préférer l’évaluation d’entreprise.

En certification, il peut opter pour la gestion des risques ou la gestion de la qualité, ou même agir comme auditeur en cryptomonnaies ou s’impliquer dans des projets de transformation numérique. Le CPA peut aussi gérer une équipe et progresser dans des postes de gestion.

Il est possible d’exercer la plupart de ces spécialités dans la centaine de villes où nous avons des bureaux au Québec, en Ontario et au Nouveau-Brunswick. Et puisque nous faisons partie du groupe international Grant Thornton, certains ont la possibilité de travailler à l’étranger.

Au quotidien, le travail de CPA est-il varié?

Quelle que soit leur spécialité, nos CPA travaillent auprès d’une clientèle œuvrant dans divers secteurs d’activité. L’expertise du CPA est donc continuellement sollicitée de façon différente. Cela dit, un CPA peut choisir de se spécialiser dans un type de clientèle spécifique.

Comment aidez-vous les CPA à évoluer au sein de l’organisation?

Nous avons des plans de développement individuels. Une fois par année, nous discutons avec chaque employé de ses ambitions et des moyens de développer ses compétences dans un secteur ou en vue d’occuper d’autres postes et d’assumer d’autres responsabilités dans l’organisation.

Je peux citer l’exemple récent d’une CPA qui voulait évoluer du service de la certification vers celui des fusions et acquisitions. Nous l’avons épaulée et avons contribué à sa formation en évaluation d’entreprise.

Chez nous, il y a de la place pour tous les types de CPA, et chacun a la possibilité de développer ses talents comme il le désire.

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