Tout au long de ton parcours scolaire, les ambassadeurs universitaires de notre firme sont amenés à répondre à tes questions sur ton cheminement académique, le processus de recrutement ou l’obtention d’un stage chez nous.

Grâce à leur réseau de contacts, ils seront en mesure de te mettre en relation directe avec un de nos gestionnaires en acquisition de talents.

Chaque établissement scolaire a au moins un ambassadeur auquel tu peux te référer. Découvre ci-dessous le profil de la personne-ressource de ton école :

Bishop’s – Sherbrooke

École de gestion John-Molson (Concordia-JMSB)

HEC Montréal

Université Laval

Université McGill

Université d’Ottawa

Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQAT)

Université du Québec à Chicoutimi (UQÀC)

Université du Québec en Outaouais (UQO)

Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR)

Université du Québec à Trois-Rivières (Campus Longueuil)

Université du Québec à Rimouski – Lévis (UQAR)

Université du Québec à Rimouski – Rimouski (UQAR)

Université de Sherbrooke (UdeS)

Adam Baker

Bishop’s

Profil LinkedIn

Lorsqu’est venu le temps de commencer mes stages, il était primordial pour moi de trouver une société qui prône l’apprentissage et l’encadrement. Dès mon arrivée chez Raymond Chabot Grant Thornton, j’ai tout de suite vu que la collaboration et l’entraide étaient parmi les nombreuses valeurs de mes collègues et de la firme. Je fais présentement mon premier stage au sein du bureau de Sherbrooke et j’ai déjà eu la chance de participer à plusieurs missions d’examen et d’audit.

En tant qu’ambassadeur à l’université Bishop’s, j’aimerais pouvoir transmettre les belles valeurs de la firme aux étudiants et les aider à faire le bon choix pour leur prochain stage.

Davit Aghajanyan

Université Concordia

Profil LinkedIn

En tant qu’ambassadeur, j’ai la chance de représenter une entreprise qui incarne des valeurs qui me sont chères : la collaboration, l’intégrité et l’excellence. C’est avec une grande fierté que je m’engage à vous inspirer et à vous montrer qu’ensemble, nous pouvons atteindre des sommets insoupçonnés.

Ma mission est de partager avec vous les occasions passionnantes offertes, de vous guider sur le chemin de la réussite professionnelle et de vous aider à développer les compétences nécessaires pour vous démarquer dans le monde des affaires.

Nous avons tous un potentiel incroyable, et je suis là pour vous rappeler qu’il n’y a aucune limite à ce que nous pouvons accomplir ensemble. Nous allons créer une communauté dynamique et inspirante, où chacun de nous pourra s’épanouir et réaliser ses aspirations les plus audacieuses.

Sarah Cloutier

Au cours de ma première année au BAA, j’ai rapidement découvert mon intérêt pour la comptabilité. La polyvalence de ce domaine m’a fortement attirée, car les compétences en comptabilité sont applicables à de nombreux secteurs, que ce soit les entreprises, les cabinets comptables ou même l’entrepreneuriat.

Mon stage chez Raymond Chabot Grant Thornton a été une expérience déterminante qui a confirmé mon intérêt pour la comptabilité. Dès le début, j’ai eu l’occasion d’être sur le terrain et d’interagir avec des contrôleurs, des chefs d’entreprise et des directeurs. C’est une entreprise qui valorise l’ensemble de ses employés et promeut des valeurs de collaboration.

En tant qu’ambassadrice, je souhaite montrer aux étudiants qu’un stage ici, c’est une occasion de développer ses compétences en comptabilité et ses aptitudes en relations interpersonnelles. Mon rôle consiste à être accessible et à l’écoute, afin que les étudiants puissent me poser toutes leurs questions.

Sandrine Legault

Dans ma vie personnelle, j’ai toujours été une personne de famille. J’aime être entourée de mes proches et c’est pour cela que j’ai choisi le parcours vers HEC Montréal. Auprès du comité CPA de cette école, j’ai ressenti cet esprit de communauté, ce partage de savoirs entre des individus voulant apprendre.

Maintenant que l’école arrive bientôt à sa fin, je suis heureuse de retrouver cette même ambiance chez Raymond Chabot Grand Thornton. Ici, je sens que j’arrive à me développer à 100 %, tout en restant moi-même. Les possibilités sont infinies. Mon rôle en tant qu’ambassadrice est de vous aider, vous aussi, à trouver votre place.

Raymond Chabot Grant Thornton est une grande famille dont je suis fière de faire maintenant partie.

Jérémy Renaud

Université Laval

Profil LinkedIn

Tout au long de mon parcours universitaire, je me suis impliqué dans des projets divers comme les compétitions universitaires et le comité CPA. J’y ai renforcé mon esprit d’équipe tout en ayant du plaisir.

J’ai retrouvé cette même énergie chez Raymond Chabot Grant Thornton alors que le travail d’équipe et la collaboration sont toujours de mise. Comme je faisais une session à l’étranger, j’ai commencé mon stage d’été trois semaines et demie en retard, mais je me suis senti accueilli et à ma place dès le départ.

L’ambiance entre les stagiaires est géniale et on trouve toujours une façon d’avoir du plaisir en travaillant. Dans mes sept semaines de stage, j’ai touché à tout : missions de compilation, examen, audit et T2.

N’hésitez pas à me faire signe pour n’importe quelle question, je vais pouvoir vous diriger vers le meilleur stage.

Claudie Tremblay

Université Laval

Profil LinkedIn

Après une année à l’université, j’ai décidé de me joindre à l’équipe de Raymond Chabot Grant Thornton afin de faire un stage d’été pour voir en quoi le métier de comptable consistait concrètement et j’ai adoré mon expérience.

L’équipe m’a très bien accueillie et était à l’écoute de mes besoins. Je me suis immédiatement sentie à ma place. J’ai toute de suite pu travailler sur des mandats et interagir avec des clients tout en étant bien encadrée.

Je viens d’entamer mon deuxième stage d’été cette année et cela m’a confirmé que j’ai choisi la bonne place. En tant qu’ambassadrice, j’ai comme objectif de transmettre mon expérience ainsi que de répondre aux questions des étudiants en les guidant dans leurs parcours.

Hugo Deslandes

Hugo Deslandes | Carrières RCGT

Université McGill

Profil LinkedIn

Dès mon admission à l’Université McGill, j’étais déterminé à entreprendre un parcours en comptabilité. Venant d’une famille de comptables, je savais que la comptabilité m’ouvrirait beaucoup de portes et qu’elle me permettrait d’acquérir une connaissance approfondie du fonctionnement des finances au sein d’une entreprise.

J’ai choisi de faire mes stages dans une firme afin d’être exposé à un large éventail d’entreprises et de faire partie d’équipes performantes et évoluant dans une atmosphère conviviale. C’est pourquoi Raymond Chabot Grant Thornton a été pour moi le choix tout désigné. Ici, les stagiaires commencent directement sur le terrain en interagissant avec les contrôleurs et la direction des organisations clientes, en plus de participer activement à la réalisation des mandats. Peu importe son niveau, chaque membre de l’équipe se voit confier un rôle important dans le mandat où la collaboration entre tous fait partie du quotidien.

Raymond Chabot Grant Thornton transmet des valeurs d’entraide et d’équilibre entre travail et vie privée qui sont des critères primordiaux pour de nombreux jeunes en recherche de stage. De plus, les nombreuses activités organisées accentuent le sentiment d’appartenance, en plus de créer des liens plus forts entre collègues. J’ai bien hâte de faire mon retour l’été prochain!

Isabelle Delorme

Isabelle Delorme | Carrières RCGT

Université d’Ottawa

Profil LinkedIn

Mon parcours a commencé par un diplôme d’études collégiales (DEC) en sciences de la nature. À la suite de l’obtention de ce DEC, j’ai décidé de m’orienter en comptabilité à l’Université d’Ottawa, où j’ai rapidement trouvé ma voie. Par la suite, j’ai obtenu un stage chez Raymond Chabot Grant Thornton. J’ai adoré cette expérience, car j’ai eu l’occasion de travailler sur différents mandats et d’évoluer à l’intérieur d’une équipe inspirante.

Mon rôle en tant qu’ambassadrice est de répondre aux questions des étudiants concernant la firme et de découvrir des personnes qui apporteront leur touche au sein de l’entreprise. La recherche et l’obtention d’informations clés sont primordiales pour faire un choix éclairé en matière de stage. C’est la raison pour laquelle je veux faire part de mon expérience à d’autres étudiants.

Bryan Camirand

Mon parcours scolaire fut quelque peu rocambolesque. J’ai commencé en sciences humaines, j’ai ensuite fait une courte apparition en langues et histoire, jusqu’à mes premiers cours de comptabilité, à l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue, où j’ai décidé d’enfin jeter l’ancre. Peu de temps après, j’ai rejoint mon équipe de Raymond Chabot Grant Thornton.

Avant d’arriver à mon bureau, je craignais l’atmosphère froide stéréotypée des milieux corporatifs, mais tout le contraire m’attendait. J’ai eu droit à un accueil chaleureux, à des collègues aux bas bruns talentueux qui prennent plaisir à transmettre leur savoir et leurs idées, et à une directrice compréhensive qui ferait bouger ciel et terre pour s’assurer que nous avons tout ce dont nous avons besoin pour réussir.

Noémie Bérubé

J’ai fait mon premier stage chez Raymond Chabot Grant Thornton et ce fut une expérience plus qu’enrichissante. J’ai eu la chance d’être accueillie par des professionnels qui ont à cœur notre intégration et notre apprentissage au sein de la firme. À la fin de mon stage, je suis sortie pleine de nouvelles connaissances et j’espère que d’autres pourront bénéficier de cette belle expérience.

En tant qu’ambassadrice, j’aimerais transmettre aux étudiants les avantages d’être chez Raymond Chabot Grant Thornton, mais surtout, les rassurer et répondre à leurs questions. En fait, je voudrais qu’ils puissent comprendre l’ambiance de travail et le climat de confiance qu’amène cette société. Mon but est d’être une ressource pour ces étudiants et d’être là pour les aider et les soutenir dans leur cheminement.

Léa Gagné

UQO (Outaouais)

Profil LinkedIn

À la fin de mon cégep, j’ai dû prendre une décision très difficile. J’ai dû choisir entre mes deux domaines préférés, soit le droit et la comptabilité. Après mûre réflextion, mon amour pour les chiffres a gagné et je me suis inscrite au baccalauréat en sciences comptables de l’UQO. Rapidement, à travers les cocktails de recrutement, j’ai découvert la firme Raymond Chabot Grant Thornton et j’ai adoré les valeurs de cette société et le dynamisme de l’équipe de Gatineau.

Le stage me permet de travailler dans mes deux domaines préférés, soit en certification et en fiscalité. Selon moi, un stage est la meilleure école. Ça me permet d’appliquer mes apprentissages universitaires à des cas réels.
En tant qu’ambassadrice de l’UQO, je suis disponible pour répondre aux questions des étudiants sur n’importe quel sujet!

Aurélie Ayotte

Depuis mon parcours au collégial, la fiscalité me passionne. C’est cette passion qui m’a poussé à poursuivre mon parcours à l’Université du Québec à Trois-Rivières. Lorsque Raymond Chabot Grant Thornton m’a offert la possibilité de faire un stage dans ce domaine, j’ai tout de suite accepté.

Chaque jour, j’ai la chance d’apprendre et d’enrichir mes connaissances dans un milieu de travail respectueux, chaleureux et entouré de professionnels chevronnés. Outre mes études et mon stage chez Raymond Chabot Grant Thornton, je suis une fille sportive et impliquée dans la vie étudiante de mon université. Je fais partie du comité étudiant CPA de l’université depuis déjà deux ans. Ce comité me permet d’être en contact tant avec les étudiants qu’avec les cabinets.

En tant que nouvelle ambassadrice, il me fera plaisir de participer aux différents événements de recrutement et de répondre à toutes vos interrogations.

Axel Aka

UQTR – Longueuil

Profil LinkedIn

En tant qu’étudiant, je n’ai pas hésité à me tourner vers une firme qui serait pour moi une deuxième école pour allier théorie et pratique. Le Barbecue de recrutement 2022 a tout de suite fait pencher mon cœur vers Raymond Chabot Grant Thornton.

Mon premier stage a été une belle réussite. J’ai été accueilli, intégré et aidé par une équipe expérimentée et passionnée. Ces professionnels me font confiance et m’aident à me développer pour que je devienne à mon tour CPA. Chez Raymond Chabot Grant Thornton, on en apprend tous les jours et la place de l’humain est capitale. Je me sens moi-même et à ma place depuis mon entrée en janvier 2023.

Être ambassadeur est pour moi une occasion de transmettre mon expérience au sein de la firme et de favoriser l’intégration d’autres étudiants. Ce sera avec plaisir que je répondrai à toutes vos interrogations en étant disponible pour vous. Travailler avec vous serait un réel plaisir!

Marianne Picard

UQAR – Lévis

Profil LinkedIn

Lors de mon premier stage en tenue de livres, on m’a super bien accueillie et encadrée. En continuant au BAC en sciences comptables à l’UQAR, j’ai eu la chance de faire un deuxième stage en certification lors duquel j’ai pu développer mon autonomie en plus d’apprendre énormément.

En travaillant sur tout type de dossiers, on est amené à développer nos réflexes comptables et nos compétences. Ce que j’aime ici, c’est l’esprit d’entraide et de collaboration. Il y a toujours quelqu’un dans l’équipe qui est disponible pour répondre à tes questions.

Comme ambassadrice, je souhaite faire découvrir cette belle équipe à d’autres étudiants qui pourront à leur tour bénéficier de cette belle ambiance et de cette expérience de travail.

Justine Vézina

UQAR – Rimouski

Justine Vézina | LinkedIn

Après ma première année au BAC en sciences comptables à l’Université du Québec à Rimouski, j’ai commencé mon stage dans la grande famille de Raymond Chabot Grant Thornton. J’ai tout de suite aimé l’ambiance du bureau et je me suis sentie dans la famille en raison de l’accueil chaleureux. Au cours de l’été, j’ai eu la chance de toucher à plusieurs facettes de la profession : missions de compilation, d’examen et d’audit, ainsi qu’à des déclarations de revenus des sociétés.

En tant qu’ambassadrice, il me fera un grand plaisir de répondre à vos questions sur les stages et les nombreux avantages de faire partie de l’équipe. En étant à mon deuxième été de stage, je me rends compte de la chance que j’ai de travailler pour cette firme et je transmettrai avec plaisir l’expérience enrichissante que j’en retire au quotidien, tant au bureau l’été que durant l’année scolaire.

Au plaisir de vous éclairer sur votre choix de stage cette année!

Vincent Lepage

Université de Sherbrooke

Profil LinkedIn

Je suis étudiant en administration des affaires, cheminement comptabilité, à l’UdS. Étant dans le programme coop, j’ai eu la chance de pouvoir faire un stage de huit mois chez Raymond Chabot Grant Thornton. J’ai immédiatement senti que j’étais à ma place en trouvant une équipe formidable.

Ayant intégré une équipe qui m’a permis de m’épanouir pendant huit mois, c’est sans hésitation que j’ai accepté d’être ambassadeur campus. Mon but sera de partager la vision et les valeurs de Raymond Chabot Grant Thornton auprès des étudiants sur les différents campus.

Juliette Bull

Université de Sherbrooke

Juliette Bull | LinkedIn

Dès mon arrivée chez Raymond Chabot Grant Thornton, j’ai compris que le travail d’équipe est la priorité dans tous les mandats. Les employés déjà présents m’ont accueillie comme si je faisais déjà partie de la famille et c’est à ce moment que j’ai eu un réel sentiment d’appartenance.

En tant que stagiaire, j’ai senti que l’équipe de travail m’a accordé une grande confiance rapidement ce qui m’a permis d’être autonome dans la réalisation de mon travail. L’organisation accorde une importance à notre développement professionnel et elle est à l’écoute de nos besoins. Être stagiaire au sein de la firme, c’est être considéré comme un employé d’expérience.

J’ai décidé d’embarquer dans l’équipe des ambassadeurs, car je suis une personne qui aime s’impliquer au sein de son organisation. Pour moi, le rôle d’ambassadrice c’est de partager mon expérience réelle et aider d’autres étudiants à faire le choix qui leur permettra de s’épanouir professionnellement. La recherche d’un stage peut parfois être une source de stress, c’est pourquoi je vais répondre à vos interrogations et vous rassurer avec plaisir.

Article suivant

Avant de proposer aux entreprises les solutions technologiques qui leur permettront d’atteindre leurs objectifs, il y a tout un travail à faire en amont. On en parle avec Olivier-Don Truong, conseiller en transformation numérique.

De quelle façon pourrait-on résumer votre travail et d’où vous vient votre expertise?

Je m’occupe de tout ce qui concerne l’amélioration et la numérisation des processus d’affaires et opérationnels par l’intégration des technologies.

J’ai travaillé près de quinze ans en amélioration continue dans une usine manufacturière fabriquant des semi-conducteurs pour les secteurs industriels, médicaux et scientifiques. On cherchait à répondre toujours mieux aux besoins de la clientèle.

J’ai toujours aimé aider les gens, ce qui fait que je suis à l’écoute de mes clients pour comprendre quels sont leurs besoins et les enjeux réels liés à la transformation numérique de leur entreprise.

En quoi peut consister un mandat, par exemple?

Pour plein d’entreprises, les états financiers sont souvent le premier pas en transformation numérique. Elles ont des logiciels de base, comme Acomba ou QuickBooks, et elles souhaitent ajouter des outils numériques pour soutenir les processus opérationnels et qu’il y ait une interopérabilité entre les systèmes. Elles veulent que l’approvisionnement parle avec la planification, que les produits finis parlent avec les expéditions, que l’expédition parle avec la facturation, etc.

C’est là qu’on intervient. On doit donc voir avec elles quels seraient les meilleurs outils technologiques pour leur permettre de gagner du temps en automatisant certains processus, et les accompagner dans la mise en place de ces outils.

L’entrée du numérique peut être un défi et susciter des réticences. Tout au long de la mise en place des nouvelles technologies, on va s’assurer que les raisons des changements sont bien comprises par tous. On va organiser des formations, notamment.

Quel genre d’entreprises font appel à vos services?

Certaines sont au début de leur transformation numérique. D’autres ont déjà des systèmes intégrés dans leurs opérations. Dans ce cas, on va plutôt évaluer les possibilités d’aller plus loin, par exemple pour intégrer l’intelligence artificielle pour faire des suivis de statistiques sur les lignes de production, ou encore penser à l’intégration de robots pour automatiser certaines tâches afin d’aider à contrer les problèmes de main-d’œuvre.

Est-ce que transformation des affaires et transformation numérique vont de pair?

Absolument! Avant de proposer une solution numérique, on va s’assurer que tous les processus en place sont optimaux et on va proposer des recommandations si ce n’est pas le cas. Comme on le dit souvent : on ne peut pas numériser le chaos! Je travaille donc en collaboration avec différents services au sein de l’équipe de transformation des affaires : stratégie des affaires, performance financière, performance opérationnelle, gestion stratégique des ressources humaines et gouvernance.

La demande est-elle forte dans votre domaine?

Tout à fait. Avec les différentes subventions et mesures en transformation numérique mises en place par les gouvernements et les nouvelles technologies beaucoup plus abordables, les entreprises sont plus enclines à prendre le virage numérique.

La pénurie de main-d’œuvre incite aussi les entreprises à faire appel à nos services. Quand on est à la recherche de candidats depuis plusieurs mois et qu’on se rend compte qu’un logiciel bien conçu pourrait effectuer la moitié de la tâche de ces candidats, ça peut être très intéressant, autant pour l’entrepreneur que pour ses employés, qui voient leur charge de travail diminuer.

Un autre aspect de notre travail consiste à faire de la veille technologique. Les compagnies solidement implantées technologiquement n’ont souvent pas le temps d’être à l’affût de tout ce qui se développe dans leur domaine. C’est un service très apprécié.

Quelles sont les compétences à acquérir pour exercer cette spécialisation?

On cherche des gens qui ont étudié en informatique, en ingénierie, en sciences. Ça prend aussi beaucoup de curiosité, l’envie d’aider les entrepreneurs et de collaborer en équipe. Il faut aimer travailler avec les gens.

Qu’est-ce que vous aimez le plus dans votre travail?

J’aime aider les entreprises qui ont envie d’évoluer dans la bonne direction et souhaitent réussir leur transformation numérique. C’est très gratifiant de contribuer à leur succès.

Pourquoi avoir choisi Raymond Chabot Grant Thornton pour exercer cette profession?

Ce que j’aime de notre firme, c’est qu’on travaille avec les PME et avec des collègues de grande valeur. On parle directement aux entrepreneurs. Leur entreprise, c’est leur bébé, ils ont le goût que ça fonctionne bien. Les PME au Québec sont le poumon économique des régions. Les aider à grandir, ça me motive au plus haut point.

Article suivant

Un fiscaliste en RS&DE aide les entrepreneurs lors de leurs démarches auprès des programmes de crédits d’impôt à la recherche et au développement.

Pascal Perreault est associé et fiscaliste spécialisé en RS&DE au sein de Raymond Chabot Grant Thornton. Il nous explique plus en détail en quoi consiste son travail.

Qu’est-ce que la fiscalité de la recherche et du développement (RS&DE)?

C’est une spécialisation liée au programme de crédits d’impôt en recherche scientifique et en développement expérimental. C’est un des principaux programmes d’incitatifs fiscaux avec lesquels mon équipe travaille. On s’occupe de faire les demandes de crédits d’impôt pour nos clients en entreprise. La plupart d’entre eux évoluent dans les secteurs de l’aéronautique, des TI et des sciences de la vie.

Quel a été votre cheminement au sein de Raymond Chabot Grant Thornton?

Après avoir vécu quelques expériences en cabinet de services comptables auparavant en tant que fiscaliste, j’ai cocréé une entreprise en RS&DE. Elle a été acquise par Raymond Chabot Grant Thornton en 2015 et je me suis alors joint au groupe et j’en suis devenu un des associés. C’est un atout majeur d’être entouré d’autres expertises, complémentaires à la nôtre. Ça permet d’accompagner nos clients sur d’autres volets d’affaires, donc notre service est plus complet.

À quoi ressemble votre travail au quotidien?

Je m’occupe des fonctions de gestion et de prospection. En ce sens, mon travail est différent de celui du reste de l’équipe. Je fais aussi du démarchage avec des organismes, comme Montréal International et Investissement Québec, afin d’attirer des investisseurs étrangers au Québec ou dans le grand Montréal. C’est un pan important de mes activités.

En plus, comme fiscaliste en RS&DE, on est en contact avec les présidents de petites et moyennes entreprises ou avec les départements techniques et financiers dans les grandes entreprises. On s’assure que les projets de recherche et de développement sont documentés adéquatement tout au long de l’année pour bien répondre aux besoins des autorités fiscales, avec lesquelles notre équipe est régulièrement en discussion.

Pouvez-vous nous donner un exemple d’un mandat type?

Lorsqu’un nouveau client se présente, on réalise une analyse du potentiel de réclamation de crédits d’impôt pour ses projets, en collaboration avec les ingénieurs dans notre équipe.

On recueille d’abord l’information auprès des ingénieurs qui ont approfondi leur connaissance des technologies employées pour, ensuite, préparer la réclamation de crédits d’impôt. Des systèmes de suivis des projets sont établis et nous permettent de répondre aux autorités fiscales en cas de vérification.

Les fiscalistes travaillent aussi avec les gestionnaires financiers dans les entreprises pour recueillir les autres informations essentielles à la préparation des formulaires fiscaux.

Qu’est-ce qui vous motive le plus dans votre travail?

J’aime servir nos clients et je sens que nos interventions font une vraie différence, particulièrement pour les PME. Par exemple, quand j’aide un entrepreneur à se lancer en affaires en allant chercher un crédit d’impôt de 100 000 $ qui lui permet de développer son produit, l’impact est perceptible et mesurable.

Y a-t-il une réalisation professionnelle dont vous êtes très fier?

Récemment, on est allés en cour pour représenter un client en litige avec Revenu Québec et on a obtenu gain de cause. C’est motivant de gagner des causes, surtout quand elles font jurisprudence.

Mais c’est rare que ça se rende en cour, parce que nos relations avec les autorités fiscales en RS&DE sont cordiales et collaboratives. On connaît bien les lois et, dans notre travail, il y a un volet de conformité fiscale, évidemment, mais il y a en parallèle une volonté d’aider le contribuable.

Quelles qualités faut-il pour bien faire le travail en RS&DE?

Il faut de la rigueur et des talents en communication parce que, dans notre spécialité, on est en contact régulier avec les autorités fiscales. Il faut pouvoir les convaincre du bien-fondé de ce qu’on avance. C’est notre quotidien.

Chez Raymond Chabot Grant Thornton, on a réussi à se bâtir une bonne réputation auprès des gens de Revenu Canada. Ils savent qu’on a des arguments solides à l’appui d’une réclamation, même si, parfois, on peut être en désaccord sur une interprétation.

On est aussi appelés à participer à différents panels, comme celui de l’Association de planification financière et fiscale du Québec. Ça nous permet de maintenir une grande crédibilité auprès de nos pairs et, surtout, auprès des gens des agences du revenu, avec lesquels on doit débattre des projets de nos clients.

À quoi ressemble le climat de travail dans votre équipe?

Le travail doit être livré à des dates précises, donc à chacun de voir comment il organise son travail, selon l’horaire qui lui convient. Travailler en équipe est une valeur importante et je suis entouré de gens compétents, qui ont beaucoup d’interactions, dans une atmosphère que je veux agréable et saine.

Quels conseils donneriez-vous à un fiscaliste qui voudrait travailler en RS&DE?

Travailler en fiscalité générale avant m’a donné des fondations solides et m’a permis de développer les bons réflexes, alors je pense qu’il faut le faire avant de se spécialiser.

Article suivant

S’orienter dans les dédales de la fiscalité canadienne peut être ardu. Le soutien d’un expert compétent et attentif fait souvent la différence.

Accompagner les individus et les entreprises afin d’optimiser leur fiscalité est une source de gratification pour un expert, tout comme le soutien lors de l’achat ou de la vente d’une entreprise, un processus qui peut s’avérer complexe.

Sylvain Gilbert, fiscaliste et associé chez Raymond Chabot Grant Thornton, nous explique en quoi consiste son travail.

Quelle est votre spécialité en fiscalité?

J’ai une expertise plus pointue en fiscalité canadienne. Dans bien des cas, je travaille à optimiser la structure corporative d’un client pour qu’elle soit fiscalement avantageuse, évolutive et qu’elle permette aux actionnaires de profiter au maximum de la législation par une réduction de leur charge fiscale globale.

Plusieurs mandats concernent le développement de stratégies pour aider les actionnaires d’une entreprise à planifier leur relève efficacement, ou sont une demande de soutien et de conseils pour la vente ou l’achat d’entreprise.

Souvent, je représente les clients dans des contextes où ils ont reçu des avis de cotisation d’impôt des gouvernements du Québec et du Canada. Donc, j’analyse le dossier du client afin de bien comprendre et de clarifier une situation qui peut être stressante pour lui. J’identifie les arguments favorables pour sa défense et je négocie avec les instances gouvernementales pour conclure une entente de règlement.

À l’occasion, je collabore avec les avocats spécialisés en litige fiscal dans le but de préparer la défense d’un client dont le dossier se rendra devant la Cour.

Pouvez-vous donner un exemple de mandat type?

Souvent, on accompagne un client qui veut vendre une entreprise, ou qui a reçu une offre d’achat, et qui veut structurer son organisation pour optimiser ses revenus. Donc, on tente de diminuer l’impôt à payer le plus possible dans un contexte de vente d’actions ou d’actifs.

On fait aussi l’analyse des documents financiers et juridiques, les calculs, si nécessaire, et la production des formulaires prescrits par les lois fiscales. L’objectif est d’aider le client à conclure une transaction fiscalement et financièrement avantageuse.

Pourriez-vous donner un exemple d’un cas plus inhabituel?

Dans un dossier complexe, on a mis trois ans pour défendre notre client auprès des autorités fiscales et on a fini par l’emporter sur presque toute la ligne. Un des actionnaires de l’entreprise, âgé de plus de 60 ans, m’a avoué s’être senti déchargé d’un grand poids. Faire faillite à son âge et recommencer sa carrière était inimaginable dans sa situation. La conclusion de la transaction a été un soulagement total pour lui, au point où il m’a serré longuement dans ses bras, très ému.

Vous attendiez-vous à un travail si près des émotions?

Non! On doit souvent rassurer nos clients, car ils vivent du stress. Dans les situations compliquées, quand des sommes importantes sont en jeu, la lenteur du processus de négociation et de vérification avec les gouvernements génère beaucoup de nervosité chez les clients. À la fin, c’est tout un plan de retraite qui peut se jouer. Je dis que notre rôle est aussi technique que psychologique. Il faut continuellement donner confiance à nos clients et offrir notre soutien.

Aussi, lorsqu’on négocie une transaction, ça se passe à toute heure du jour ou du soir, fins de semaine incluses. C’est prenant, mais aussi motivant. On peut passer des nuits blanches à s’occuper d’un dossier et à gérer les émotions des gens.

Mais je suis vraiment sur mon X et je suis à l’aise avec cette pression.

Quel a été votre cheminement professionnel?

Mon père était entrepreneur et il m’invitait à des réunions avec son fiscaliste, pour qui il avait beaucoup d’estime. Ça m’a inspiré.

J’ai toujours travaillé chez Raymond Chabot Grant Thornton. J’ai même fait mes stages ici pendant mon programme coopératif à l’Université de Sherbrooke. J’ai commencé en certification, en tant que comptable. À 24 ans, je suis allé faire une maîtrise en fiscalité.

Pour la firme, j’ai été conseiller, conseiller principal, directeur, et je suis devenu associé en 2009. J’ai gravi les échelons assez vite, parce que j’ai consacré beaucoup de temps et d’efforts à améliorer mes connaissances techniques tout en m’impliquant dans le développement des affaires. J’ai fait beaucoup de présentations en fiscalité, j’ai enseigné à l’université pendant une dizaine d’années, j’ai donné des entrevues aux médias pour mieux me faire connaître. J’ai aussi suivi des formations pour mieux communiquer. Je n’ai pas fini de progresser ici!

Quelles sont vos motivations?

Je veux être capable de faire la différence pour une personne, avoir le sentiment d’être utile. Je comprends que je ne fais pas des opérations à cœur ouvert, mais même si je travaille avec des chiffres et des lois, ça peut avoir une très grande importance dans la vie de quelqu’un.

À quoi ressemblent vos interactions avec les collègues?

J’essaie de mettre les autres en valeur. On est une trentaine de fiscalistes au bureau de Sherbrooke et j’aime quand je peux faire rayonner des collègues et leur permettre de dépasser les limites qu’ils se sont fixées.

Dans ce contexte, j’ai toujours du plaisir à travailler en équipe. J’aime m’entourer. Même quand je vais en vacances dans le Sud, j’y vais avec des collègues du bureau. Ils font partie de ma famille, vraiment.

Quels conseils donneriez-vous à un jeune candidat?

Démontrer de l’intérêt aux personnes, tant les clients que les collègues. Quand un client fait affaire avec une firme crédible, il s’attend à ce qu’on soit compétent, mais la différence qu’on peut faire est dans l’intérêt qu’on porte à l’autre.

Il faut aussi être persévérant si on veut avoir du succès dans ce domaine. L’intelligence ne suffit pas.

Enfin, soyez au courant de l’actualité, investissez dans votre culture générale. Au-delà des chiffres, ça nous rend bien plus intéressant à côtoyer.

[class^="wpforms-"]
[class^="wpforms-"]