La vente en ligne est devenue essentielle pour joindre les clients et rester compétitif. Quelle plateforme web votre entreprise doit-elle choisir?

Chaque entreprise a des besoins uniques, et votre plateforme de commerce en ligne doit en tenir compte. Il est donc important de faire une analyse de vos différents besoins à court, à moyen et à long terme, et de déterminer quels sont vos objectifs marketing et commerciaux afin de prendre la meilleure décision. Par exemple :

  • Cherchez-vous à percer un nouveau marché?
  • Souhaitez-vous susciter l’engagement de vos clients et les fidéliser?
  • Votre stratégie implique-t-elle l’augmentation de vos revenus ou l’obtention d’une plus grande part de marché?

Votre site, bien plus qu’une vitrine

La création d’un volet de commerce électronique ou d’une boutique en ligne ne se résume pas à afficher vos produits sur le web. On doit en prendre soin comme la gestion d’un magasin physique ou d’un site de production : ça exige donc une réflexion stratégique et de la planification.

Les plateformes de logiciel-service (SaaS)

Il existe plusieurs possibilités de plateformes. Les sites de marketplace, comme Amazon, Etsy ou eBay, sont surtout destinés aux particuliers en affaires qui débutent ou ont un faible volume de vente.

Les plateformes de vente en ligne intégrées à votre propre site, comme WooCommerce et Magento, demandent, elles, des connaissances plus techniques ou le recours à un concepteur web.

Un site transactionnel personnalisé, concocté par une agence, aura l’avantage d’optimiser votre plateforme selon vos besoins spécifiques, tout en obtenant un soutien externe.

À moins que votre entreprise ne soit très spécialisée et ait un ensemble de besoins et d’exigences spécifiques qu’aucune plateforme de commerce en ligne ne peut offrir, votre organisation aura sans doute avantage à fonctionner plutôt avec une solution logicielle infonuagique (Software as a Service – SaaS).

Les plateformes SaaS, comme Shopify, Wix, Squarespace, BigCommerce, offrent la possibilité aux PME d’utiliser leur logiciel contre un abonnement mensuel ou annuel. Ainsi, les entreprises ont un meilleur contrôle des fonctionnalités techniques et peuvent se déployer plus rapidement.

Les plateformes de commerce électronique SaaS éliminent une grande partie de la complexité de la gestion d’une entreprise en ligne, comme les mises à jour, la sécurité, l’hébergement ou la conformité PCI.

Quelles fonctionnalités rechercher pour votre site de commerce en ligne?

En tenant compte de vos besoins et des fonctionnalités requises sur la plateforme de commerce en ligne choisie, vous tirerez un meilleur parti de l’environnement numérique. Ainsi, vous pourrez automatiser et rationaliser un certain nombre de tâches et d’activités qui auraient nécessité une intervention humaine coûteuse. Par ricochet, votre main-d’œuvre sera affectée à des fonctions à valeur ajoutée pour votre entreprise.

1. Une plateforme facile à configurer

Recherchez une plateforme facile à configurer et à concevoir, et qui ne vous oblige pas à être un as du design pour créer un style professionnel et mettre votre catalogue à jour.

Vérifiez si le catalogue de produits répond aux exigences de votre secteur. Par exemple, si vous travaillez dans le secteur de la déco ou de la mode, votre catalogue de produits doit comporter une fonction permettant à votre client d’accéder à un guide des tailles ou de sélectionner la couleur d’un produit à partir de pastilles de couleur.

De plus, validez si la plateforme vous offre bel et bien la possibilité de créer un site bilingue.

2. Une plateforme conviviale sur laquelle naviguer

L’expérience client influencera le succès de votre initiative de commerce électronique. Un des facteurs importants est l’expérience utilisateur (UX) de la plateforme de commerce en ligne. Un site web convivial et intuitif peut améliorer la satisfaction des utilisateurs et aider votre entreprise à atteindre ses objectifs. L’intervention d’experts spécialisés, qui maîtrisent bien les concepts d’interaction web et de structure de navigation, sera un atout pour construire votre site en fonction de ces critères.

3. Une plateforme sécuritaire

La sécurité est sans doute l’élément le plus important à prendre en compte. Le commerce électronique étant une plateforme numérique qui accepte les paiements financiers, vous devez vous assurer que votre fournisseur a mis en place les protocoles de sécurité nécessaires. L’accès au site est-il sécurisé selon le protocole HTTPS? La sécurité est-elle renforcée par de multiples coupe-feu?

4. Une plateforme avec plusieurs options de paiement

PayPal, Square, Apple Pay et Stripe sont quelques exemples de passerelles de paiement populaires pour les boutiques de commerce en ligne. Tenez compte des formes de paiement que vous êtes prêt à accepter lorsque vous recherchez une plateforme de commerce électronique. La plateforme doit de plus offrir le calcul des taxes et des frais de transport selon les ventes locales, nationales ou internationales.

5. Une plateforme à l’hébergement performant

L’hébergement web garantit-il un haut taux de disponibilité de l’ordre de 99,9 %? Permet-il le chargement rapide des pages et l’adaptation automatique du serveur en cas de fort achalandage, comme lors du Cyberlundi ou pendant d’autres périodes de soldes?

6. Une plateforme adaptée aux mobiles

Lorsqu’on étudie la façon dont les clients interagissent avec le secteur du commerce en ligne, une tendance se démarque : les achats mobiles sont devenus la norme. Votre plateforme doit absolument se déployer sur les téléphones mobiles et être optimisée pour ce type d’interfaces.

7. Une plateforme qui évolue selon vos besoins

À mesure que votre entreprise se développe, votre plateforme de commerce électronique grandira-t-elle avec vous? Recherchez une plateforme qui s’intègre à vos autres systèmes et canaux de marketing existants.

De nombreuses marques utilisent des interfaces API (Application Programming Interface) pour personnaliser et automatiser leurs magasins en fonction de leurs besoins.

  • Votre plateforme s’intègre-t-elle sans problème avec votre système de gestion de relation client (Customer Relationship Management – CRM)?
  • S’intègre-t-elle à Facebook?
  • Fonctionne-t-elle avec Instagram?
  • Des plugiciels (plug-ins) et des extensions sont-ils disponibles?

8. Une plateforme dans vos prix

Certaines plateformes sont assorties de frais mensuels standards, tandis que d’autres proposent des tarifs forfaitaires, d’autres encore facturent par transaction, et certaines plateformes de commerce en ligne exigent des frais supplémentaires pour les abonnements aux applications. Avant de vous engager auprès d’une plateforme, faites le calcul et respectez votre budget afin d’avoir une marge de progression.

9. Une plateforme adaptée au référencement

Lorsque les acheteurs recherchent un produit ou un service particulier, il doit être facile pour eux de trouver votre entreprise. Vous devez vous assurer que votre boutique en ligne est bien classée dans les résultats de recherche, en particulier si vous êtes un nouveau magasin de commerce électronique ou une petite boutique en ligne. Pour ce faire, recherchez une plateforme de commerce en ligne qui permettra de répondre aux exigences des moteurs de recherche (Search Engine Optimization – SEO).

10. Une plateforme offrant un bon soutien technique

S’il y a un pépin (ça arrive!), le fournisseur vous offrira-t-il l’assistance nécessaire pour vous aider à résoudre le problème ou répondre à vos questions? Recherchez toujours des fournisseurs qui offrent une assistance d’urgence 24 heures sur 24 et qui peuvent être contactés par différents moyens, notamment par courrier électronique, par clavardage et par téléphone. Demandez aussi à votre fournisseur s’il offre une formation à vos employés.

Un ajout qui vaut la peine

Trouver la plateforme idéale et le partenaire web qui convient le mieux à vos besoins est un travail qui mérite toute votre attention. L’équipe choisie devra comprendre votre réalité et proposer des services allant bien au-delà d’une prestation technique. Les avantages d’offrir à vos clients cette nouvelle possibilité d’achat en valent largement la peine!

Cet article a été rédigé en collaboration avec Guy-Jacques Langevin, co-fondateur de Buzztroop.

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L’équipe IFRS de Grant Thornton International a publié la version 2022 de Navigating the changes to International Financial Reporting Standards: A briefing for preparers of IFRS financial statements (en anglais seulement).

La publication est destinée à apporter aux préparateurs des connaissances de haut niveau sur les changements récents qui toucheront la présentation de l’information financière future des sociétés.

Ce document présente les nouvelles normes et interprétations qui ont été publiées, ainsi que les modifications apportées aux normes et interprétations existantes, appuyées par une brève description de chacune d’entre elles.

Naviguer dans les changements – Quoi de neuf?

La mise à jour de 2022 rend compte des changements apportés aux Normes internationales d’information financière (IFRS) publiés entre le 1er janvier 2021 et le 31 décembre 2021. Cette mise à jour porte maintenant sur les fins d’exercice suivantes :

  • 31 mars 2021;
  • 30 juin 2021;
  • 30 septembre 2021;
  • 31 décembre 2021;
  • 31 mars 2022.

La publication est destinée à aider les entités planifiant la présentation de l’information financière d’une fin d’exercice en particulier à repérer les changements obligatoires en vigueur pour la première fois, les changements qui ne sont pas encore en vigueur, et les changements déjà en vigueur.

Pour chaque changement abordé, la publication présente les incidences commerciales, notamment le volume d’entités touchées et le niveau de répercussions potentielles pour ces dernières. Un système de feux de circulation (rouge, jaune et vert) indique notre évaluation des réponses à ces questions.

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La série Insights into IFRS 3 résume les domaines clés de la norme IFRS 3 Regroupements d’entreprises en soulignant les aspects les plus difficiles à interpréter et en examinant les caractéristiques les plus pertinentes et susceptibles d’avoir des répercussions sur votre entreprise.

La section Insights into IFRS 3: Reverse Acquisitions Explained, qui suit la publication Insights into IFRS 3: Identifying the Acquirer, fournit des indications sur un domaine qui pose des difficultés, les acquisitions inversées.

La section Insights into IFRS 3 : Reverse Acquisitions in Scope of IFRS 3 traite des acquisitions inversées entrant dans le champ d’application d’IFRS 3.

Quant à la section IFRS Viewpoint : Reverse Acquisitions Outside the Scope of IFRS 3, elle fournit de plus amples renseignements sur la comptabilisation d’une acquisition inversée n’entrant pas dans le champ d’application d’IFRS 3.

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Mis à jour le 3 novembre 2022

Vous venez d’immigrer au Canada? Il est important de connaître les obligations fiscales liées à votre nouveau statut de résident canadien.

Vous devez notamment bien vous préparer en vue de produire votre première déclaration de revenus canadienne.

Quel que soit le niveau de complexité de votre situation fiscale, il est recommandé de consulter le plus tôt possible un expert en fiscalité internationale. Il vous aidera à repérer les risques propres à votre situation et vous accompagnera dans la mise en œuvre des actions appropriées. Vous éviterez ainsi les mauvaises surprises.

Avez-vous des obligations fiscales au Canada?

Les règles fiscales applicables diffèrent selon que vous êtes considéré ou non comme un résident canadien aux fins de l’impôt. L’établissement de votre statut de résidence fiscale constitue donc la pierre angulaire de l’analyse qui permettra de déterminer vos obligations fiscales au Canada.

De manière générale, si vous êtes légalement admis au Canada à titre de résident permanent ou temporaire (travailleur ou étudiant), l’Agence du revenu du Canada et Revenu Québec (pour les nouveaux résidents du Québec) vous considéreront comme étant un résident fiscal si vous établissez des liens de résidence importants avec le Canada.

Pour ce faire, ils utiliseront des critères tels que la présence au Canada de votre domicile, de votre conjoint (conjointe) ou d’un enfant à charge, ou le fait que vous avez séjourné au pays pour une période de plus de six mois durant l’année.

D’autres types de liens appelés secondaires pourraient être considérés dans cette analyse : l’endroit où vous travaillez, où sont situés vos actifs, etc.

Dans certains cas, vous pouvez correspondre à la définition de résident fiscal du Canada tout en maintenant des liens de résidence importants avec votre pays d’origine. Si le Canada a conclu une convention fiscale avec ce pays, celle-ci sera utilisée pour déterminer votre pays de résidence aux fins de l’impôt selon les critères de départage prévus dans la convention. Cela vous évitera d’être doublement imposé sur vos revenus.

Quels revenus déclarer?

Si vous êtes reconnu comme résident fiscal, vous serez imposé au Canada sur vos revenus de toutes provenances à compter du jour de votre établissement au pays. Cela inclut les revenus que vous avez continué de percevoir depuis votre pays d’origine après votre arrivée au Canada.

Néanmoins, soulignons que ces revenus étrangers pourraient être assujettis en même temps à l’impôt du pays d’origine. Encore une fois, s’il existe une convention fiscale entre le Canada et le pays étranger, la double imposition pourra souvent être évitée.

Pour illustrer ce mécanisme d’imposition, prenons le cas d’un expatrié français qui a déménagé au Canada et y est considéré comme résident fiscal à compter du 1er juin, en appliquant les critères indiqués précédemment. Entre le 1er juin et le 31 décembre de l’année, il a gagné un revenu d’emploi au Canada, a tiré des revenus locatifs d’un immeuble qu’il possède en France et a perçu des revenus d’intérêts et de dividendes de ses comptes de placement détenus en France. Aux fins de l’exemple, ces revenus de placement ne bénéficient d’aucune exonération fiscale en France.

En tant que résident canadien aux fins de l’impôt, son revenu d’emploi gagné sur le sol canadien sera imposé seulement au Canada. Quant à ses revenus locatifs et ses revenus de placement français gagnés avant son arrivée au Canada (avant le 1er juin), ils seront imposés seulement en France.

Par contre, les revenus locatifs et de placement de source française gagnés après son établissement au Canada seront non seulement assujettis à l’impôt canadien (pays de résidence), mais aussi à l’impôt français (pays de source du revenu). La double imposition sera évitée, dans ce cas précis, en appliquant les dispositions de la convention fiscale entre le Canada et la France et des lois fiscales canadiennes. Ces dispositions accordent au contribuable un crédit au Canada pour l’impôt payé en France qui servira à réduire, voire annuler, l’impôt canadien sur ces mêmes revenus.

D’autres règles fiscales peuvent s’appliquer pour d’autres types de revenus (revenus de retraite, gains en capital, etc.). Ainsi, pour chaque type de revenu, il faut analyser en profondeur les dispositions de la convention fiscale pour déterminer le régime d’imposition applicable.

Enfin, dans certains cas, la double imposition ne pourra pas être évitée même en présence d’une convention fiscale. C’est généralement le cas lorsque l’imposition canadienne et l’imposition dans le pays étranger n’interviennent pas au cours de la même année d’imposition (timing mismatch). Dans d’autres cas, le revenu étranger pourrait bénéficier d’une exonération ou d’un traitement fiscal avantageux dans le pays d’origine qui ne sera pas reconnu par les règles fiscales en vigueur au Canada.

Tous ces enjeux montrent bien l’importance de consulter un expert en fiscalité internationale, surtout dans un contexte où les ententes d’échange de renseignements fiscaux entre pays sont appliquées rigoureusement.

Que faire en prévision de votre première déclaration de revenus?

1. Dresser l’inventaire des biens/actifs que vous aviez en votre possession à la date de votre établissement au Canada. Pour chaque actif, vous devez déterminer la valeur marchande à cette même date (valeur d’entrée au Canada).

Sans entrer dans les détails, retenez que cette information sera utile :

  • pour calculer l’impôt canadien exigible lorsque vous vendrez plus tard ces biens à titre de résident canadien;
  • pour déterminer si vous devez produire certaines déclarations de renseignements obligatoires requises à partir de votre deuxième année d’établissement au Canada (formulaire T1134 pour une entité étrangère dans laquelle vous détenez une participation et formulaire T1135 pour vos autres actifs étrangers dont la valeur cumulée dépasse 100 000 $ CA). L’omission de produire ces formulaires pourrait vous exposer à des pénalités importantes.

2. Compiler, avec l’aide de votre conseiller fiscal, vos revenus étrangers et canadiens gagnés durant l’année de votre immigration.

3. Produire vos déclarations de revenus d’immigrant au Canada. Vous devez, avec l’aide de votre conseiller fiscal, produire votre première déclaration de revenus au 30 avril de l’année qui suit celle où vous vous êtes établi au Canada (les résidents du Québec devront produire une déclaration de revenus au fédéral et une autre au provincial). Cette déclaration de revenus aura trois objectifs :

  • inscrire une date d’entrée au Canada dans votre dossier fiscal attestant du changement de votre statut de résidence;
  • déclarer votre revenu canadien et étranger gagné après votre arrivée au Canada et, s’il y a lieu, réclamer un crédit pour impôt payé à l’étranger afin d’éviter la double imposition;
  • déclarer vos revenus étrangers gagnés avant votre arrivée au Canada. Bien qu’ils ne soient pas imposables au Canada, ils sont pris en considération pour calculer certains crédits d’impôt disponibles au Canada.

Comme vous le constatez, la préparation des déclarations de revenus peut constituer un défi pour un nouvel arrivant. Notre équipe d’experts en fiscalité internationale vous aidera à bien comprendre vos obligations fiscales canadiennes et à préparer vos prochaines déclarations de revenus fédérales et provinciales. Communiquez avec nous pour discuter avec l’un de nos spécialistes.

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